Référencement de blogs et liens publicitaires

mercredi 29 juin 2011

Cat fois cat


"Plein le dos des calculs" s'exclament néphrétiquement les mathématiquophobes en jupette....Il faut dire qu'elles sont un peu brouillonnes (comme les fameux cahiers dont elles ont ignorée les tables alignées au dos). Telles des pouliches affolées par les pur-santages, elles se transforment en poulettes prêtes à plumer le client, l'oiseau rare, celui qui multipliera les achats sans retenue! Le pauvre ne sait pas quel coup de calcaire elles lui réservent. Maîtrisant plutôt l'exercice arithmétique un doigt sur la bouche (calcul mental) qu'en utilisant ce même doigt et de ses dix camarades (calcul manuel approximatif), elles sont divisées quant au choix de la couleur des touches de la calculatrice format A4 (ça fait combien en base 10?). Et quand l'une s'adresse à l'autre en ces termes "Je compte sur toi", les douleurs dorsales reviennent. Fichus calculs!

dimanche 6 juin 2010

Et le drakkar échoua à Majorque...


Et paf, le gaucher espagnol tapas (non, je n'ai pas fait faute, c'est pour le jeu de mots, une autre version du jeu de jambes, composante indispensable d'un match réussi, et ben pareil, blog réussi va avec jeu de mots slicés, un peu comme le jambon sur les taps, pitaing, vous suivez ou bien?)droit dans les gencives du grand suédois histoire de lui faire sauter deux ou trois couronnes! Pourtant, le match avait bien commencé, le nordique ayant pris un avantage certain dès lors qu'il avait fallu monter sa chaise de repos soit même (ouais, mes stages chez IKEA m'ont bien aidé avouera-t-il après coup (droit?), surtout que côté bricolage mon adversaire a deux mains gauches). Insulaire, le gaucho ne mit pas longtemps pour prendre son adversaire dans les mailles du filet, souvenir de son grand-oncle pêcheur invétéré qui tirait les lignes comme personne. Une petite ligne descendant des vikings, pour qui la mer réussirait certainement mieux que la terre? Non parce que pour ton moral, je ne vois plus que ça pour te remonter le moral, à défaut de remonter au score. Set à boire qu'il te faut, tu sèches face aux coups redoutables du gars d'en face. A moins qu'un big smash de la blonde au premier rang des tribunes ne t'aide à oublier les nombreux revers croisés au cours de cette partie. Ben oui, mon gars, t'a pris une volée, bon sang ce qu'il tamis le gars (double faute, mais non, vous ne voulez pas comprendre ou quoi, bon je prends le challenge, on verra bien qui aura gain de cause, j'ai laissé la bonne trace). Tu aurais pu servir à la petite cuillère pour agacer l'extra-terrestre au biceps rebondi, mais tout le monde aurait trouvé ça louche, comme un arrière-goût de déjà vu.....Non, vraiment mon petit bonhomme, il y a de quoi rire jaune, d'avoir les balles quoi....

jeudi 13 mai 2010

5 chipolatas par main


Comme m'écrivait encore récemment un pote cannibale (ben oui les mails, ça sert aussi à ça, à converser en préservant son intégrité physique) du fin fond de sa forêt équatoriale, je suis à deux doigts de passer végétarien. Non, ça n'est pas que le légume soit mon ami à tout prix (je ne reviendrai pas sur mon aversion pour le chou de Bruxelles, je sens que je vais tout péter...) mais je suis en passe d'être dégoutté de la viande. Et pourquoi me demanderez vous ? (demandez, j'attends, je vous préviens, j'attaque un chou, va y avoir des dommages collatéraux). Oui pourquoi? Parce que j'en ai ras la cocotte minute de croiser et serrer des escalopes flasques à longueurs de journées et plus particulièrement le matin, peu de temps après la tartine confiturée. Non mais franchement, c'est quoi ces paluches mollassones? Un coup de vent, et le propriétaire de la main proposée (normalement on dit tendue mais là, on ne peut pas) risque de prendre son bien dans la figure (à moins que ce ne soit la mienne de patoche) tellement elle manque de tenue et de rigidité. Je découvre avec ces saluts matinaux que la phalange souple n'est pas une légende, que les didis mous et inconsistants (préfère une boîte de knackis moi) se comptent par poignées (trop marrant, c'est pas du mou de veau celle-là, par poignées, tape m'en 5 ami lecteur et ferme la main s'il-te-plaît). De moins en moins de francs serrages de pognes, de plus en plus de viandasse pendouillante qui surgisse tout aussi mollement d'une manche ratatinée, bref, la société se liquéfie et moi, je peste (non, j'ai pas mangé de chou de bruxelles, juré, craché, pété....). Une parade à cette rupture des liaisons atomiques des pattes de devant? La bise? Euh, pas gagné non plus, parce qu'en termes de joues flasques et molles, on est vite servi!

dimanche 2 mai 2010

Pas un zeste


Ne lève pas le coude malheureuse! Tu vas au devant des pires complications gastriques. Sur l'échelle de l'acidité, le pH du breuvage trouble qui remplit ton verre ballon (pas plus haut que le bord Robert, y'a môman qui m'attend à la maison, faudrait pas que je trinque en rentrant!) est négatif, ce qui ne manquera pas de détruire l'ensemble de tes papilles gustatives (eh oui, de drôles de gus pas pressés sont réunis autour de cette table ensoleillée....)! Ca a beau être vaguement rose, c'est pas une boisson de gamine, ça va piquer mon amie, et tu vas pleurer, c'est gagné d'avance (là, tentative de vague rappel, j'ai pas déjà écrit vague? du coup du ballon, gagner, ballon, ça vous dit rien, non parce que faut pas oublier que des meutes entières de gueulards enivrés vont déferler, encore une vague et pas une gamine celle-là, dans pas longtemps aux abords des stades). C'est ça que tu veux avec ton pamplemousse (rappel de la vague qui mousse lorsqu'elle meurt (de soif, bon arrêtes tes conneries Robert, maintenant faut que je rentre!)) - note de l'auteur: double parenthèse, un peu le coup du sombrero au foot, pulco, pulco!!! - maléfique, concurrencer les amateurs de foot avec leur bide qui déborde (on avait dit pas plus haut, pitaing Robert, fais gaffe !!!), leurs chants de soiffards et leur esprit quelque peu confus lorsqu'il s'agit de regarder la ligne (je te dis qu'il est hors-jeu, depuis que môman l'a choppé avec ces mélanges agrumeux, y touche plus un ballon en sa présence, marquage à la culotte). Ouais, y'a un grumeau dans votre petite caboche, le rosé se boit frais, sans rien dedans (non, Robert, tu ranges ta paille!). Allez, vous l'avez cherché, carton de rouge!

samedi 17 avril 2010

Terrassés


Ah les terrasses ensoleillées! Ah le bonheur de profiter du retour de la chaleur! Enthousiasme débordant (pas plus haut que le bord,...) qui nous amène à oublier que les automatismes passés rouillés par les giboulées de Mars ne sont pas dégrippés, l'hiver n'est pas si loin d'ailleurs! Il faut avoir le pif pour débusquer la place la plus adaptée pour profiter de ce renouveau lumineux (et c'est pas du luxe après cette période sombre). Eh oui, il faut en connaître un rayon pour poser son séant au bon endroit! Il faut faire front parfois pour lutter contre les éléments, le vent plus ou moins frais pouvant masquer l'attaque des ultra-violets, les nuages se prenant pour des interrupteurs dignes des plus grand va-et-vients, non ici, attends, non là, pousse toi, je veux du soleil, ah mais virez moi ce parasol, moi j'aime pas le soleil, trouvez pas qu'il fait chaud? on est bien hein? mais pousse toi, tu me fais de l'ombre, elle est où la carte des vins? Eh oui, c'est parti, quelques degrés celsius de plus, quelques degrés glycolés complémentaires et ça jacasse, ça ricane, ça déconne, ça fait du bruit, et ça oublie l'essentiel: les nuances gastronomiques du chef et du sommelier décalquent les convives qui reproduisent la palette (je préfère le travers par esprit de contradiction) de couleurs de leurs clients qui pensent (mais peuvent-ils encore penser, je ne pense pas et je bois de l'eau) que leur reflet déformé et coloré dans leur verre n'est dû qu'au contenant. Rosé, rouge, ça colore dedans et dehors, les oreilles fanent, les pifs virent sous l'influence du gros pif (certains prétendent que les lunettes de soleil sont coupables, c'est faire preuve d'une ingratitude incroyable vis-à-vis de celles sans qui tout cela ne serait pas possible), les fronts fument et pas seulement à cause d'une surchauffe neuronale entraînant dans des délires éthyliques les spécimens adorateurs du grand Bacchus (ouais, j'ai eu mon bac qu'il disait, option coude gauche). Mais arrêtez de rire bêtement, la cloque sur le nez de votre voisin vous aura permis de percé un mystère: il ne tient pas mieux l'alcool que le soleil!

lundi 8 mars 2010

Blog du pauménervé


"Je ne cherchais pas au bon endroit". Eh couillon! Evidemment, si tu cherches, c'est que quelque part (ou ailleurs, ici? non, là? c'est froid, dans cette direction? ça me brûle de t'en coller une, c'est devant toi, m..... fais un peu attention), tu n'es pas au bon endroit, tu es ailleurs, là où l'objet de ta recherche n'est pas. (ben je croyais que c'était devant moi? oh mais tu vas finir par la prendre, tu l'auras bien cherchée). Tu l'as paumé, tu n'avais qu'à ranger tes affaires, un point c'est tout! Oh là, quelle virulence ce soir LXIII. Aurait-il perdu la maîtrise de ses nerfs, l'ayant égarée je ne sais où, lui non plus d'ailleurs? (ce point d'interrogation est complètement dans le ton de ce billet, vous ne trouvez pas?) A ce sujet, énervé comme il est, il ne serait pas judicieux de le chercher, le risque de le trouver étant grand. A ce niveau là, on ne parlera pas de probabilité (mais qu'est-ce que j'ai foutu de mon cours de statistiques, sais pas, le trouve pas...), mais de certitude. D'ailleurs, cette expression est ridicule. OK vous allez dire que je cherche la petite bête, ceci étant, l'énervé qui vocifère des "Me cherches pas!" n'attend qu'une chose, c'est qu'on le trouve et il fait tout pour, il ne se cache même pas. C'est un peu comme celui qui cherche la petite bête (moi à l'instant, mais cette expression méritait d'être citée deux fois) , non, non, vous vous égarez, je ne disserterai pas sur la petitesse de la bestiole, simplement, je profiterai de l'occasion qui m'est donnée (et que je ne retrouverai peut-être pas de sitôt, ouch z'avez vu l'heure!) pour pousser un cri qui se perdra certainement dans les abîmes de ce blog et de la toile, "pouvez pas lui foutre la paix à la petite bête, hein?". Ah c'est malin, je suis paumé dans mon exposé, je ne m'y retrouve pas, oh et puis, hein, vous savez quoi, débrouillez vous, cherchez un peu quoi!

samedi 6 mars 2010

Galinacés à plateaux


Bien que le "hâtons nous lentement" réponde en tout point à ma conception de l'attitude à adopter pour que les réalisations, quelle que soit leur nature, se transforment en réussite, je me précipite sur mon clavier pour hurler mon agacement, mon insastisfaction temporelle, mon impatience, mon trépignement face à la lenteur mal placée du serveur du restaurant de ce midi. Toute menue fut la compétence de cet escargot à tablier. Il avait très certainement oublié de déployer ses antennes pour constater quel client souhaitait passer à la suite, tournant systématiquement ses talons dans la mauvaise direction, bavassant avec son collègue tout aussi mou du bulbe, commentant le passage de jeunes femmes pressées qu'ils ne pourraient jamais rattraper, comptant et recomptant des menus plastifiés sans surprise, racontant je ne sais quelle salade au préposé au café gourmand. Des comportements pareils, moi, ça me mâche, ça me noue l'estomac, j'éructerai presque de colère! Combien de fois ai-je bavé de rage face à ce serveur de bavettes frites avec qui on trouverait même le steak tartare trop froid. Pourtant, pour l'avoir fixé pendant de longues, trop longues minutes, essayant de trouver du regard un écho dans cette coquille vide, je n'ai pas distingué la moindre minerve ceinturant un cou dont j'aurais, je l'avoue, volontiers réduit le diamètre en serrant aussi fortement que possible malgré un affaiblissement dû à une fringale prononcée (et ponctuée de multiples "s'il vous plaît"), véritable fléau des sportifs de tout poil, les miens de poils se hérissant de rage devant cette limace catégorie surplace. Oui, il minerve ce type en polo de mauvais goût tâché en dépit de toute médaille du mérité, qui tourne toujours la tête à l'opposé du seul client qu'il devrait chérir, entourer d'attentions pour que sa pause de midi ne devienne pas ulcérante, laissant le soin à la sauce qu'il venait finalement de lui servir avec une salade de mauvaise qualité de remplir cet office. Qu'il retourne à la plonge, ses qualités de serveur ayant déjà atteint le fond, autant qu'il les rejoigne, pendant que j'attaque les premiers paliers de décompression pour limiter l'inconfort lié à un repas au cours duquel même l'eau gazeuse manquait de peps!

dimanche 21 février 2010

Vessie! Mais non...


Note de l’auteur : ce billet n’est absolument pas pipi caca, il reflète simplement le manque de pot d’un quidam lambda, ayez un peu de compassion, par avance, merci.
Tourner en rond dans un 160 par 200 est délicat et relève des figures imposées !
Note de l'auteur qui vous encourage à relever (justement on y arrivera tôt ou tard dans ce billet) la référence aux activités sportives du moment.
Les lois de la géométrie, des mathématiques et de la mécanique des fluides se télescopent dans cet organisme totalement dissocié, le cerveau (biologiquement immergé donc devant se sentir sinon solidaire au moins concerné) hurlant son envie de rester posé sur ce qui ressemble de moins en moins à un oreiller (les plumes étant pétries par les crispations de son propriétaire), le reste et en particulier son porte-drapeau sous la forme d'une poche peu élastique que l’on nomme vessie pleurant à chaudes larmes son désespoir de devoir réviser son module d’élasticité à la hausse, c'est tout de même le cerveau qui commande non? Ca fait suer (et pas assez finalement, même la couette double-épaisseur ne remplit (arg le mot à ne pas utiliser, pas la peine d'en faire des couches non plus) pas complètement sa mission) de devoir se lever alors que tout est encore endormi autour de nous. Enfin pas tout à fait car tout relève (eh oui....) du complot: l’eau chaude dans le radiateur, la goutte du robinet du lavabo, la chasse d’eau qui fuit, la pluie sur les volets, une véritable symphonie aquatique qui fera tout pour que la victime s'expulse de la couche tel un geyser islandais (pourquoi islandais, sais pas, ça a jaillit comme ça). Faut dire aussi que l'allongé crispé est la source même de ses problèmes. C'est quand même pas la mer à boire, la cuvette est à un jet de Pierre (lui c'est LXIII). Et puits (oh, le sot!), pourquoi boire si tard le soir, pour éviter la déshydratation?
Note de l'auteur: n'attendez aucune cascade de grivoiseries pouvant justifier une élimination accélérée de liquidités en ces lieux, leurs homonymes ayant été fortement consommées auparavant par la copropriétaire du matelas.
Oui, pourquoi s'acharner à s'enliser dans ce triste principe des vases communicants? Thé complètement dégivré mon garçon! Mauvais calcul rénal! Pourtant, tout ça coule de source non? T'es loin d'être une lumière, même pas une lanterne!
Note de l'auteur: la chute (d'eau) est lamentable, une vraie flaque, un marécage, une mangrove, ça sent le floc.

lundi 15 février 2010

Slalom sucré.


Ca y est, les JO battent leur plein (il faut aussi un batteur pour monter les oeufs en neige mais, bien que le thème de cette parenthèse se rapproche de l'événement planétaire, c'est un autre sujet vers lequel nous essayerons de ne pas glisser) au pays de l'érable, de la cabane à sucre et de la tire sur glace. Les rois de la glisse s'en donnent à coeur joie, dévalent les pentes avec plus ou moins de contrôle et parfois avalent la neige (qui a commandé des îles flottantes?, deuxième passage entre les parenthèses et on dérape déjà, l'arrivée est encore loin). "Zut, coach, j'ai glissé" plaidera le pauvre bougre alors qu'on tentera de le démêler du filet à provisions planté au bord de la piste. Le plat (et après, on aura un dessert? de toute façon, le sel est vivement déconseillé dans pareilles circonstances, nouveau passage entre les portes, slalom géant) n'existe pas dans les compétitions de ces oranges givrées (la couleur des combinaisons de l'équipe canadienne s'en rapproche et manque cruellement de goût). Du haut du rocher enneigé, la pente est requise, la gamelle (encore? oui, ce soir j'ai faim, le froid appelle le sucre qui lui-même m'appelle régulièrement) parfois exquise. La technologie du ralenti, c'est comme le rabe à la cantine finalement. Encore et encore, jusqu'à frôler l'indigestion. Gourmandise sadique, régal des yeux, indigestion d'images de bûches de Noël (un skieur amateur) ou pas, la crème de la gauffre nous nourrira pendant une bonne quinzaine. Et cerise sur le gâteau (la forêt noire n'est pas le dessert préféré du descendeur pourtant) les exploits sportifs mériteront le sabrage du champagne et là aussi, une bonne descente constituera un avantage pour les médaillés aux concours agricoles ou pas. Bref, on a pas fini d'en bouffer pendant deux semaines, tu parles d'un régime!

dimanche 14 février 2010

Prise de tête


Quand j’y pense, ça n’est vraiment pas brillant. Je réfléchis à ce à quoi je vais bien pouvoir réfléchir. C’est profond non ? Le trou noir me guette, celui-là même qui engloutit lumière (adieu les idées brillantes) et matière (grise ou à réflexion, c’est au choix) jusqu’à devenir hyper-massique pour aboutir à la grosse ânerie bien lourde frôlant l’explosion crétine. Réfléchissez un peu à cette notion de réflexion de préparation à la réflexion en elle-même. Réfléchir sur soi-même c’est déjà assez compliqué (parlez en au premier miroir que vous croiserez du regard), mais alors réfléchir sur la réflexion à avoir, c’est prendre un gros risque de tout reprendre (prendre, reprendre, réflexion ou retour, chacun appréciera) dans la face. Je me demande (eh oui, encore, ça ne s'arrêtera jamais) ce qui a bien pu me traverser le cerveau pour avoir ce genre d’attitude bien trop dans l’anticipation et donc en complet décalage avec la société actuelle. Le comportement « On exécute et on réfléchit après » est téléguidé par la vitesse que l’on cherche actuellement à nous imposer. Il est bien vu, certains disent même vital, de progresser bien plus vite que la lumière, du coup, on se cogne dans tous les obstacles faute d’y voir clair. Mais j'y pense, voilà un sujet de réflexion! Merci d'avoir partagé cette petite réflexion, je savais que je pouvais compter sur vous!

mercredi 10 février 2010

La couleur verte ou l'abondance d'imbécilités


"Pitaing, j'suis vert, j'ai encore déchiré ma chemise!" s'écria Hulk en franchissant le palier de la maison de retour d'une journée éreintante au cours de laquelle ceux qui eurent la malchance de croiser sa route en virent des vertes et des pas mûres. Vous noterez au passage cet accent quelque peu méditérranéen employé par l'haltérophile chlorophylisé. Sa maman maîtrisait le pistou à merveille paraît-il, mais je sens que nous nous égarons. "Attention à tes habits tu porteras, trousse de couture ta femme ignorera" fut la réponse de maître Yoda, vautré dans un canapé usé aux teintes vaseuses, une canette verte de bière dans une main, la télécommande de la télévision dans l'autre pour zapper de Questions pour un champion vers Des chiffres et des Lettres et inversement. Un mythe tombe, les plus fanatiques n'auront plus qu'à se faire harakiri avec un sabre laser, le sage aux oreilles pointues glandouille régulièrement devant l'écran plat. D'un autre côté, il fallait bien s'en douter, à toujours le voir en robe de chambre..."Hé les mecs, j'ai fait du maïs pour ce soir, c'est géant non?". C'est la fin des haricots, manquait plus que celui-là avec son petit pois en guise de cerveau ....

lundi 8 février 2010

Avant la St-Valentin, y'a la St-Glin-Glin....


Peu attiré par le jardinage, mauvaise herbe moi-même, depuis que l'intérêt pour les jeunes filles réussi à dessiner sur mon visage cet air si niais et si détectable en leur présence, j'ai toujours tout mis en oeuvre pour éviter de ramasser le moindre rateau auprès de la gente féminine, qui, on le sait, ne met pas de gants pour vous enterrer en cas d'incompatibilité quelle qu'en soit la nature. C'est un exercice difficile que de gagner à tous les coups pour éviter de se retrouver seul au milieu du champ, l'étendue étant du coup trop vaste pour une malheureuse petite graine. Et pour ne pas être confronté à cette situation de solitude brutale (à ne pas confondre avec la solitude permanente endurée par certaines et certains lassés de se prendre des rateaux à la pelle), les armes sont peu nombreuses (la fourche est fortement déconseillée, hormis éventuellement si vous trouvez que la fille manque de piquant). La plus efficace, à condition d'avoir une particularité physique non répulsive (le poireau, bien qu'étant dans le thème du billet, ne permet pas de se faire des amis facilement, éventuellement auprès des supporters du XV gallois (j'aime les articles de saison, le secret d'un jardin de compétition: le respect des saisons), mais franchement, un poutou de pilier ne fait pas rêver, tout au plus fait-il mal et le risque de finir avec des oreilles en choux-fleur est assez élevé pour ne pas être couru). Attirez la belle plante sans aller la chercher, un peu de chaleur tout au plus pour qu'elle se tourne vers vous plutôt que vers un jardinier à tête de lune (attention, danger, la lune montante peut vous évacuer vers le tas de compost en moins de deux). Bientôt, l'invitation vous est envoyée, les pétales sont étalés à votre merci de l'effeuillage, vous disposez alors de ce pouvoir immense du choix de pousser un peu plus loin. Ils sèment diront les observateurs du bisou final. Je baisse le rideau non sans oser une pensée que certaines âmes grivoises détourneront, vous aurez joué en quelque sorte le rôle de la carotte, ce qui vous aura éviter de vous dire après coup sur un ton malaimable (toute l'ambiguité de ce légume aux couleurs pourtant si annonciatrices de danger), pour ce soir, c'est râpé! Doit-on y voir (rien de plus facile en mangeant des carottes) un lien direct avec le lapin que vous n'aurez pas pu esquiver car encore trop satisfait (et donc manquant d'attention, c'est quel légume pour ça?) de ne pas avoir ramassé le manche de l'outil denté dans le museau?

dimanche 7 février 2010

Parole et paroles et paroléééééé


Un jour, un homme pétri de bons sens a dit "J'ai souvent regretté mes paroles, jamais mes silences". Cette parole là, au moins celle-là, j'espère bien qu'il ne la regrette pas car cette opposition cancanage - mutisme est indiscutable (oui, on se tait, pas besoin d'en rajouter, d'en faire des tonnes, un simple mouvement cervical suffira à faire comprendre à l'entourage que vous avez compris)! Personnellement, je ne suis pas un grand bavard, plutôt porté sur l'écriture au risque de sombrer dans une dithyrambie à rallonge (celle de mon ordinateur est fortement sollicitée, il en faut du temps pour écrire autant de lignes plus ou moins électriques), mais le match bavassage - tympanstatique réveille en moi de multiples exemples plus ou moins sonores et douloureux. Le décibel, calculé selon une loi logarithmique, y est présent de manière exponentielle, la puissance vibratoire est au rendez-vous ainsi que mon impuissance tremblante à résister à ce tsunami salivaire (le postillon ne remplissant pas assez bien sa mission de signe avant-coureur pour que je parte en courant larguant aux passages quelques gouttes de sueur en guise de riposte). Oui, j'ose rebondir sur la tirade pour dénoncer les tyrans dont je regrette l'absence de silence dans leur discours. Bien qu'admiratif face à leur capacité pulmonaire ainsi qu'à leur maîtrise quasi-parfaite de l'hyperventilation, leurs courants d'air bucaux m'étouffent. Parlant peu mais longtemps, jamais ils ne regrettent de se sentir obligés de répéter à de nombreuses reprises mettant en doute au passage mes capacités cognitives à intégrer (encore une histoire de mathématiques) leur discours toujours importants, jamais inutiles. Arme de destruction massive, la génération spontanée de migraines est à leur portée et fait partie de leur batterie de munitions. Silence, batterie, reprise, portée, il faut y ajouter le soupir de l'auditeur face à son incapacité à trouver la baguette du maître d'orchestre et à l'agiter pour déclencher le pianissimo de la Castafiore lui faisant face (un arrêt brutal mettant en danger l'intégrité physique du bicorde vibrant aux limites de la résonnance). Chut(e) (jeu de mots silencieux entraînant un sourire voire une petite pouffade tout aussi silencieuse, elle est pas belle la vie dans ces conditions?) du spectre des fréquences audibles, perte de mémoire à court terme lié à l'oubli de ce que la victime avait à dire elle-même dû à l'absence d'intervalle libre dans ce monologue à deux sont deux symptômes parmi tant d'autres entraînés par ce type de situation. Quant au médicament, le doigt levé pour prendre la parole ne permettra de s'en sortir que lorsque ce même doigt viendra bloquer la langue de l'agresseur, d'autres maladies pouvant alors achever le malade déjà bien entamé.