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dimanche 26 juillet 2009

Courgette Andouillette


L'andouillette est une espèce protégée mais rien ne nous protège des agissements des andouilles qui nous entourent, compagnie d'ailleurs plus ou moins courge sur les bords. Leurs sottises me malmènent les intestins, me broient les boyaux, m'indisposent le transit. Bien plus laxatifs qu'une compagnie de pruneaux, les andouilles ont bien souvent le melon, ce qui augmente d'autant plus leurs capacités de purge, la fuite n'est pas loin, il faut dire qu'elles en tiennent une sacrée couche. A leur vue (pour l'odeur, je crois en avoir assez écrit pour le moment) et surtout à leur écoute (là aussi, j'avais entamé le concert de louanges), je recherche désespérément la ficelle pour les suspendre et les laisser sécher sous le regard de leurs congénères. Et PAF! (Poutre, Andouille, Ficelle). On reconnaît plusieurs modes de fabrication de l'andouille, ceci étant, une constante réunit toutes ces familles de bûches porcines, elles sont à la fois sèches de toute finesse et grasses dans le verbe et l'apparence! A travers les siècles, de nombreux écrivains et chroniqueurs ont cité l'andouillette dans leur feuillet. Dans le même temps, les andouilles de toutes origines ont écrit tout et n'importe quoi, théories claires comme du jus de boudin, chapelets de saucisses plus ou moins fumées, la platitude de leur prose étant à ce blog, ce que la chipolata sans sel est à la merguez de Tunis. Quelque part, il faut avoir les tripes pour se ridiculiser à ce point aux yeux de tous. La dimension de leur crétinerie dépasse de loin les 25 à 30 centimètres réglementaires de leur équivalence charcutière. Pourtant de prestigieuses andouilles représentent nos régions, notre pays, Vire, Guéméné, dois-je poursuivre la liste????

vendredi 24 juillet 2009

Martien & Magnétisme


Il n'y a rien de plus innocente qu'une cacahuète, qui plus est lorsqu'elle est étouffée par une couche épaisse de chocolat. Nous ne nous méfions pas assez de ces petites billes colorées si minuscules à l'unité mais si dangereuses lorsqu'elles se trouvent réunies dans leur paquet jaune. Elles nous éblouissent. Il m'est impossible de résister à l'appel de ces sirènes un peu bouboules mais dans lesquelles il est si bon de croquer. Les hommes préfèrent les rondes, non? Mon cerveau est en surconsommation de sucre car, en son sein, 2 théories s'affrontent, me voilà obligé de piocher dans le paquet! La première hypothèse est qu'une forme de vie extra-terrestre déverse sur la Terre (un gros M&M's de moins en moins digeste) une pluie de petites météorites chocolatées nous obligeant inconsciemment à les consommer au fur et à mesure pour éviter l'invasion. Bon sang que l'atmosphère est rabat-joie dans cette histoire, les projectiles réduisant de taille et donc d'intérêt lors de la traversée de cette couche gazeuse qui devrait se contenter de nous épargner des méfaits des rayons solaires (qui d'ailleurs ont tendance à faire fondre la couche protectrice des petits satellites de notre gourmandise). Un beau jour l'éclipse sera totale, la réelle invasion commencera, nous serons enrobés et au goût de l'envahisseur! La seconde possibilité est plus technique, chaque petit bonbon se comporte comme un aimant surpuissant et nous comme de braves pigeons voyageurs. Guidés par les ondes et revenant régulièrement picorer dans la mangeoire ouverte à tous, nous planifions nos trajets en fonction de ces balises (le jaune est à nouveau justifié, plus facilement repérable, un peu de fluo égaierait nos soirées), nous roucoulons sous l'influence de notre cervelle d'oiseau à qui la simple idée de graines finit par avoir un grain, et pire, certains couvent jalousement le nid pleins de petits oeufs que le renard à l'affût goberait volontiers en guise de dessert après un petit pigeonneau. Vous l'aurez compris, il faut fuir tant qu'il est encore temps, sinon un pigeon venu de l'espace règlera le sort de l'humanité.

mercredi 15 juillet 2009

Rétro qui louche


Non, je ne ferai pas preuve de nostalgie, le rétro c'est sympa, mais ça fait prendre conscience du temps qui passe! Pour la louche, vous oubliez la cuisine ou la bonne vieille louche à serrer à quelqu'un de plus ou moins louche d'ailleurs et ça ne métonnerait pas qu'il louche sur votre belle automobile au passage. Et nous y voilà, le sujet tourne autour de la voiture, ne tournons pas autour du pot, échappons nous vers les quelques lignes qui suivent, j'ai un flash, je fonce! Mais contre toute attente, à peine les feux passés au vert, je vous arrête tout de suite, STOP! Je pile, les plaquettes fument, les pneus crissent, c'est le tête-à-queue, je ne vous demande pas de loucher dans le rétroviseur au cas où la passagère arrière soit équipée de tout accessoire adoucissant les chocs frontaux...Non, le rétro qui louche, c'est le rétro qui fait loucher. Petit sapin odorant, écusson à la gloire de l'équipe de football locale ou internationale, tout dépend de la taille du fanion et de la longueur des franges, pompom en tout genre surtout du mauvais, breloque souvenir de vacances aux messages plus ou moins douteux et en tout cas peu encourageant à une attitude studieuse le matin sur le trajet de l'embauche, le fruit du rétroviseur est bien trop mûr pour rester accroché au-delà d'un été, et pourtant! A noter que le son et l'odeur restent optionnels mais qu'ils demeurent très recherchés par une certaine catégorie d'amateurs, ceux-là mêmes qui conduisent la main gauche posé sur le dessus de leur auto (de peur que le toit ne se détache du reste de la caisse?) . En tout cas, le fruit en question devrait être défendu! Je me suis toujours demandé comment conduire en toute sécurité avec un truc pareil pendouillant en plein champ de vision! Je milite d'ailleurs volontiers pour leur interdiction, quitte à ce que deux points du permis rose soient suspendus à cette suspension! Le sapin jaune pourrait d'ailleurs conduire le conducteur droit dans le sapin!

mercredi 8 juillet 2009

Fainéant de cannibale


L'amateur de chair humaine aurait un poil dans la main ? (d'ailleurs, il déteste celui des autres, ça chatouille à l'avalage). L'amateur de cuissot de femme gironde aurait une tendance à l'oisiveté, à la glandouille, à la sieste réparatrice d'une nuit de douze heures, suite à une digestion difficile? Le fin gourmet de la femme de son voisin aurait tendance à laisser la sienne assumer l'ensemble des tâches ménagères, sachant que la facilité du repassage du pagne est contrebalancée par la difficulté de tenir le sol de terre battue de la hutte sans trace de poussière? Procès d'intention? Pas du tout, je ne me permettrais pas de le critiquer, ayant trop peur de finir en steak tartare. Non, cuisinier à mes heures perdues, face à la montagne de pommes de terre, de carottes, et autres légumes tous plus vitaminés les uns et les autres, mon économe (le mal nommé en main), je ne peux m'empêcher de lâcher un soupir admiratif: "lui, il n'épluche pas!".

mardi 7 juillet 2009

La technique du sherpa inversée


Les plus hauts sommets de notre chère vieille planète, les plus déchirés par l'érosion naturelle, les plus enneigés aussi, sont d'une platitude comparée aux sommets atteints par mon bureau pourtant aussi lisse et horizontal qu'un lac gelé (d'autres comparaisons étaient envisageables, j'ai préféré refroidir mon enthousiasme d'écriture en conservant une thématique au premier degré). Le mal de l'altitude m'y rattrape régulièrement, la place a beau être correctement ventilée, l'oxygène en quantité suffisante, les avalanches continues de difficultés qui s'y amoncellent en font (ben non justement) un camp de base peu sûr pour préparer la prochaine excursion en terre hostile. Et c'est là que le titre de cet article prend tout son sens, car nombreux sont les sherpas qui viennent déverser leur fardeau sur ce petit territoire, au risque de crevasser le propriétaire des lieux, et sans se soucier qu'un convoi qui conquiert des sommets toujours plus hauts partage la charge pour que le collectif puisse à la fin planter fièrement son drapeau à la face du monde. Plus grave encore, la surchauffe cérébrale déclenchée par ce défilé de surgelés du bulbe au bonnet enfoncé bien au-delà d'oreilles bouchées par une trop haute altitude (à moins que ce ne soit d'attitude dont il s'agisse) et au doigté atrophié par le port permanent de moufles pourrait bien participer au réchauffement planétaire et à la fonte des glaces. Il m'est impossible de rester de glace et de garder la tête froide face à ces flocons (une syllable compte, pas l'autre) aux formes cristallines peu mathématiques, j'ai les boules!!!!

dimanche 5 juillet 2009

Bretelle assassine


Rassurez vous, je ne vais pas me transformer en apôtre de la sécurité routière (attention, n'interprétez pas cette introduction comme un rejet du code de la route, ne tombez pas dans le panneau, s'il-vous-plaît, je serais déçu et dans l'obligation de passer du verbe à la verbalisation), ni en atlas routier, ni en GPS (je ne suis pas collant et n'ai rien d'une ventouse). Je ne me moquerai pas non plus du couple moyen de vacanciers (le moyen ne correspondant pas forcément à la taille de l'abdomen du conducteur, mais plutôt à son QI) pressé d'en découdre avec les bouchons polluants pour au plus vite en découdre avec les bouchons de liège ou à vis. Le sujet du jour sera aussi de saison mais revêtira (terme peu approprié par la suite) un voile de légèreté qu'il sera bon de soulever, faites moi confiance. Les vagues de chaleur, le soleil présent plus qu'à son habitude, le désir de séduction sous-jacent, toutes les conditions sont réunies pour que la gente féminine parmi ce qu'elle compte de plus gracieux et agréable à l'oeil dégage ses épaules, laissant ainsi apparaître une peau en cours de coloration, entraînant par la même la coloration du mâle qui passait par là et qui lui aussi subissait les assauts de la chaleur. La voilà! La bretelle du balconnet prend l'air (ce que devrais faire monsieur qui reste bouche ouverte, un peu comme le toutou haletant à la recherche de fraîcheur). De toutes les couleurs vives , agrémentée d'un petit noeud ou d'une autre friandise, elle renvoie une douceur rassurante pour qui s'inquièterait de l'épiderme de la porteuse. Pourquoi assassine alors? Non pas qu'elle tue sur place le mâle toujours captivé, non tout simplement parce que la belle arbore un ravissant tatouage coupé en deux par la lanière inculte. L'amateur d'art éclairé que je suis est révolté, en même temps, c'est bien de pouvoir s'approcher.....

samedi 4 juillet 2009

Page blanche à se faire des cheveux blancs


Pour le créatif quel qu'il soit (écrivain, concepteur, dessinateur, étudiant en cours d'examen, eh oui, il en existe de très créatif dans ces moments de sanctions de glandouillage annualisé), c’est un supplice de faire face à une page ou à un écran (certains étant plus modernes que d’autres) blanc, vierge, immaculé, sans trace, pas déballé, épargné de toute aggression …. Il faut combler ce vide (c’est naturel, la nature a horreur du vide et les sujets au vertige aussi) en écrivant tout et n’importe quoi (expression autodéfinitionnelle, ouais, je me re-surprends à inventer des mots absents de tous les dictionnaires mais compris par tout un chacun, puisque décrivant son principe même car cette dernière veut dire tout et n’importe quoi), en s’attachant à ce que le tout laisse peu de place au n’importe quoi (facile puisque c’est tout, il ne reste plus d’espace pour le n’importe quoi, mais l’espace est un caractère manquant de caractère, ça y est je m’embrouille, fermons la parenthèse, mais j'entrevois d'autres à ouvrir, ce soir chers lecteurs et chères lectrices, vous allez souffrir) pour que la lecture (on avait décroché avec cette parenthèse interminable, si, si, j’ai bien vu) reste intéressante, voire intense, attention toutefois à ce que le lacrymal syntaxique n’intervienne pas inopinément! OUCH! Claquage verbial.!J’arrête pour raison médicale, mais de toutes façons était-ce raisonnable de poursuivre cet enchaînement de mots et de parenthèses, uniquement pour noircir une page blanche virtuelle. A ce sujet, écrire sur une page verticale est un de mes passes-temps favoris sur le blog, aucun risque de coulure, pas de gomme pour dégommer, juste deux doigts un peu plus aplatis que les huit autres! Il faudra reprendre ici ou ailleurs, en espérant que les pupilles assassinées par le déchiffrage (ouais, lecture ne me paraît pas approprié pour ce gloubiboulga bloguesque) ne me tiendront pas trop rigueur et auront préféré sourire en imaginant le carnage neuronal à l'origine de tout ce bazar. A écrire ainsi, la page se noircit mais le cheveu se blanchit. Equilibre en toute chose respecté.