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dimanche 6 juin 2010

Et le drakkar échoua à Majorque...


Et paf, le gaucher espagnol tapas (non, je n'ai pas fait faute, c'est pour le jeu de mots, une autre version du jeu de jambes, composante indispensable d'un match réussi, et ben pareil, blog réussi va avec jeu de mots slicés, un peu comme le jambon sur les taps, pitaing, vous suivez ou bien?)droit dans les gencives du grand suédois histoire de lui faire sauter deux ou trois couronnes! Pourtant, le match avait bien commencé, le nordique ayant pris un avantage certain dès lors qu'il avait fallu monter sa chaise de repos soit même (ouais, mes stages chez IKEA m'ont bien aidé avouera-t-il après coup (droit?), surtout que côté bricolage mon adversaire a deux mains gauches). Insulaire, le gaucho ne mit pas longtemps pour prendre son adversaire dans les mailles du filet, souvenir de son grand-oncle pêcheur invétéré qui tirait les lignes comme personne. Une petite ligne descendant des vikings, pour qui la mer réussirait certainement mieux que la terre? Non parce que pour ton moral, je ne vois plus que ça pour te remonter le moral, à défaut de remonter au score. Set à boire qu'il te faut, tu sèches face aux coups redoutables du gars d'en face. A moins qu'un big smash de la blonde au premier rang des tribunes ne t'aide à oublier les nombreux revers croisés au cours de cette partie. Ben oui, mon gars, t'a pris une volée, bon sang ce qu'il tamis le gars (double faute, mais non, vous ne voulez pas comprendre ou quoi, bon je prends le challenge, on verra bien qui aura gain de cause, j'ai laissé la bonne trace). Tu aurais pu servir à la petite cuillère pour agacer l'extra-terrestre au biceps rebondi, mais tout le monde aurait trouvé ça louche, comme un arrière-goût de déjà vu.....Non, vraiment mon petit bonhomme, il y a de quoi rire jaune, d'avoir les balles quoi....

jeudi 13 mai 2010

5 chipolatas par main


Comme m'écrivait encore récemment un pote cannibale (ben oui les mails, ça sert aussi à ça, à converser en préservant son intégrité physique) du fin fond de sa forêt équatoriale, je suis à deux doigts de passer végétarien. Non, ça n'est pas que le légume soit mon ami à tout prix (je ne reviendrai pas sur mon aversion pour le chou de Bruxelles, je sens que je vais tout péter...) mais je suis en passe d'être dégoutté de la viande. Et pourquoi me demanderez vous ? (demandez, j'attends, je vous préviens, j'attaque un chou, va y avoir des dommages collatéraux). Oui pourquoi? Parce que j'en ai ras la cocotte minute de croiser et serrer des escalopes flasques à longueurs de journées et plus particulièrement le matin, peu de temps après la tartine confiturée. Non mais franchement, c'est quoi ces paluches mollassones? Un coup de vent, et le propriétaire de la main proposée (normalement on dit tendue mais là, on ne peut pas) risque de prendre son bien dans la figure (à moins que ce ne soit la mienne de patoche) tellement elle manque de tenue et de rigidité. Je découvre avec ces saluts matinaux que la phalange souple n'est pas une légende, que les didis mous et inconsistants (préfère une boîte de knackis moi) se comptent par poignées (trop marrant, c'est pas du mou de veau celle-là, par poignées, tape m'en 5 ami lecteur et ferme la main s'il-te-plaît). De moins en moins de francs serrages de pognes, de plus en plus de viandasse pendouillante qui surgisse tout aussi mollement d'une manche ratatinée, bref, la société se liquéfie et moi, je peste (non, j'ai pas mangé de chou de bruxelles, juré, craché, pété....). Une parade à cette rupture des liaisons atomiques des pattes de devant? La bise? Euh, pas gagné non plus, parce qu'en termes de joues flasques et molles, on est vite servi!

dimanche 2 mai 2010

Pas un zeste


Ne lève pas le coude malheureuse! Tu vas au devant des pires complications gastriques. Sur l'échelle de l'acidité, le pH du breuvage trouble qui remplit ton verre ballon (pas plus haut que le bord Robert, y'a môman qui m'attend à la maison, faudrait pas que je trinque en rentrant!) est négatif, ce qui ne manquera pas de détruire l'ensemble de tes papilles gustatives (eh oui, de drôles de gus pas pressés sont réunis autour de cette table ensoleillée....)! Ca a beau être vaguement rose, c'est pas une boisson de gamine, ça va piquer mon amie, et tu vas pleurer, c'est gagné d'avance (là, tentative de vague rappel, j'ai pas déjà écrit vague? du coup du ballon, gagner, ballon, ça vous dit rien, non parce que faut pas oublier que des meutes entières de gueulards enivrés vont déferler, encore une vague et pas une gamine celle-là, dans pas longtemps aux abords des stades). C'est ça que tu veux avec ton pamplemousse (rappel de la vague qui mousse lorsqu'elle meurt (de soif, bon arrêtes tes conneries Robert, maintenant faut que je rentre!)) - note de l'auteur: double parenthèse, un peu le coup du sombrero au foot, pulco, pulco!!! - maléfique, concurrencer les amateurs de foot avec leur bide qui déborde (on avait dit pas plus haut, pitaing Robert, fais gaffe !!!), leurs chants de soiffards et leur esprit quelque peu confus lorsqu'il s'agit de regarder la ligne (je te dis qu'il est hors-jeu, depuis que môman l'a choppé avec ces mélanges agrumeux, y touche plus un ballon en sa présence, marquage à la culotte). Ouais, y'a un grumeau dans votre petite caboche, le rosé se boit frais, sans rien dedans (non, Robert, tu ranges ta paille!). Allez, vous l'avez cherché, carton de rouge!

samedi 17 avril 2010

Terrassés


Ah les terrasses ensoleillées! Ah le bonheur de profiter du retour de la chaleur! Enthousiasme débordant (pas plus haut que le bord,...) qui nous amène à oublier que les automatismes passés rouillés par les giboulées de Mars ne sont pas dégrippés, l'hiver n'est pas si loin d'ailleurs! Il faut avoir le pif pour débusquer la place la plus adaptée pour profiter de ce renouveau lumineux (et c'est pas du luxe après cette période sombre). Eh oui, il faut en connaître un rayon pour poser son séant au bon endroit! Il faut faire front parfois pour lutter contre les éléments, le vent plus ou moins frais pouvant masquer l'attaque des ultra-violets, les nuages se prenant pour des interrupteurs dignes des plus grand va-et-vients, non ici, attends, non là, pousse toi, je veux du soleil, ah mais virez moi ce parasol, moi j'aime pas le soleil, trouvez pas qu'il fait chaud? on est bien hein? mais pousse toi, tu me fais de l'ombre, elle est où la carte des vins? Eh oui, c'est parti, quelques degrés celsius de plus, quelques degrés glycolés complémentaires et ça jacasse, ça ricane, ça déconne, ça fait du bruit, et ça oublie l'essentiel: les nuances gastronomiques du chef et du sommelier décalquent les convives qui reproduisent la palette (je préfère le travers par esprit de contradiction) de couleurs de leurs clients qui pensent (mais peuvent-ils encore penser, je ne pense pas et je bois de l'eau) que leur reflet déformé et coloré dans leur verre n'est dû qu'au contenant. Rosé, rouge, ça colore dedans et dehors, les oreilles fanent, les pifs virent sous l'influence du gros pif (certains prétendent que les lunettes de soleil sont coupables, c'est faire preuve d'une ingratitude incroyable vis-à-vis de celles sans qui tout cela ne serait pas possible), les fronts fument et pas seulement à cause d'une surchauffe neuronale entraînant dans des délires éthyliques les spécimens adorateurs du grand Bacchus (ouais, j'ai eu mon bac qu'il disait, option coude gauche). Mais arrêtez de rire bêtement, la cloque sur le nez de votre voisin vous aura permis de percé un mystère: il ne tient pas mieux l'alcool que le soleil!

lundi 8 mars 2010

Blog du pauménervé


"Je ne cherchais pas au bon endroit". Eh couillon! Evidemment, si tu cherches, c'est que quelque part (ou ailleurs, ici? non, là? c'est froid, dans cette direction? ça me brûle de t'en coller une, c'est devant toi, m..... fais un peu attention), tu n'es pas au bon endroit, tu es ailleurs, là où l'objet de ta recherche n'est pas. (ben je croyais que c'était devant moi? oh mais tu vas finir par la prendre, tu l'auras bien cherchée). Tu l'as paumé, tu n'avais qu'à ranger tes affaires, un point c'est tout! Oh là, quelle virulence ce soir LXIII. Aurait-il perdu la maîtrise de ses nerfs, l'ayant égarée je ne sais où, lui non plus d'ailleurs? (ce point d'interrogation est complètement dans le ton de ce billet, vous ne trouvez pas?) A ce sujet, énervé comme il est, il ne serait pas judicieux de le chercher, le risque de le trouver étant grand. A ce niveau là, on ne parlera pas de probabilité (mais qu'est-ce que j'ai foutu de mon cours de statistiques, sais pas, le trouve pas...), mais de certitude. D'ailleurs, cette expression est ridicule. OK vous allez dire que je cherche la petite bête, ceci étant, l'énervé qui vocifère des "Me cherches pas!" n'attend qu'une chose, c'est qu'on le trouve et il fait tout pour, il ne se cache même pas. C'est un peu comme celui qui cherche la petite bête (moi à l'instant, mais cette expression méritait d'être citée deux fois) , non, non, vous vous égarez, je ne disserterai pas sur la petitesse de la bestiole, simplement, je profiterai de l'occasion qui m'est donnée (et que je ne retrouverai peut-être pas de sitôt, ouch z'avez vu l'heure!) pour pousser un cri qui se perdra certainement dans les abîmes de ce blog et de la toile, "pouvez pas lui foutre la paix à la petite bête, hein?". Ah c'est malin, je suis paumé dans mon exposé, je ne m'y retrouve pas, oh et puis, hein, vous savez quoi, débrouillez vous, cherchez un peu quoi!

samedi 6 mars 2010

Galinacés à plateaux


Bien que le "hâtons nous lentement" réponde en tout point à ma conception de l'attitude à adopter pour que les réalisations, quelle que soit leur nature, se transforment en réussite, je me précipite sur mon clavier pour hurler mon agacement, mon insastisfaction temporelle, mon impatience, mon trépignement face à la lenteur mal placée du serveur du restaurant de ce midi. Toute menue fut la compétence de cet escargot à tablier. Il avait très certainement oublié de déployer ses antennes pour constater quel client souhaitait passer à la suite, tournant systématiquement ses talons dans la mauvaise direction, bavassant avec son collègue tout aussi mou du bulbe, commentant le passage de jeunes femmes pressées qu'ils ne pourraient jamais rattraper, comptant et recomptant des menus plastifiés sans surprise, racontant je ne sais quelle salade au préposé au café gourmand. Des comportements pareils, moi, ça me mâche, ça me noue l'estomac, j'éructerai presque de colère! Combien de fois ai-je bavé de rage face à ce serveur de bavettes frites avec qui on trouverait même le steak tartare trop froid. Pourtant, pour l'avoir fixé pendant de longues, trop longues minutes, essayant de trouver du regard un écho dans cette coquille vide, je n'ai pas distingué la moindre minerve ceinturant un cou dont j'aurais, je l'avoue, volontiers réduit le diamètre en serrant aussi fortement que possible malgré un affaiblissement dû à une fringale prononcée (et ponctuée de multiples "s'il vous plaît"), véritable fléau des sportifs de tout poil, les miens de poils se hérissant de rage devant cette limace catégorie surplace. Oui, il minerve ce type en polo de mauvais goût tâché en dépit de toute médaille du mérité, qui tourne toujours la tête à l'opposé du seul client qu'il devrait chérir, entourer d'attentions pour que sa pause de midi ne devienne pas ulcérante, laissant le soin à la sauce qu'il venait finalement de lui servir avec une salade de mauvaise qualité de remplir cet office. Qu'il retourne à la plonge, ses qualités de serveur ayant déjà atteint le fond, autant qu'il les rejoigne, pendant que j'attaque les premiers paliers de décompression pour limiter l'inconfort lié à un repas au cours duquel même l'eau gazeuse manquait de peps!

dimanche 21 février 2010

Vessie! Mais non...


Note de l’auteur : ce billet n’est absolument pas pipi caca, il reflète simplement le manque de pot d’un quidam lambda, ayez un peu de compassion, par avance, merci.
Tourner en rond dans un 160 par 200 est délicat et relève des figures imposées !
Note de l'auteur qui vous encourage à relever (justement on y arrivera tôt ou tard dans ce billet) la référence aux activités sportives du moment.
Les lois de la géométrie, des mathématiques et de la mécanique des fluides se télescopent dans cet organisme totalement dissocié, le cerveau (biologiquement immergé donc devant se sentir sinon solidaire au moins concerné) hurlant son envie de rester posé sur ce qui ressemble de moins en moins à un oreiller (les plumes étant pétries par les crispations de son propriétaire), le reste et en particulier son porte-drapeau sous la forme d'une poche peu élastique que l’on nomme vessie pleurant à chaudes larmes son désespoir de devoir réviser son module d’élasticité à la hausse, c'est tout de même le cerveau qui commande non? Ca fait suer (et pas assez finalement, même la couette double-épaisseur ne remplit (arg le mot à ne pas utiliser, pas la peine d'en faire des couches non plus) pas complètement sa mission) de devoir se lever alors que tout est encore endormi autour de nous. Enfin pas tout à fait car tout relève (eh oui....) du complot: l’eau chaude dans le radiateur, la goutte du robinet du lavabo, la chasse d’eau qui fuit, la pluie sur les volets, une véritable symphonie aquatique qui fera tout pour que la victime s'expulse de la couche tel un geyser islandais (pourquoi islandais, sais pas, ça a jaillit comme ça). Faut dire aussi que l'allongé crispé est la source même de ses problèmes. C'est quand même pas la mer à boire, la cuvette est à un jet de Pierre (lui c'est LXIII). Et puits (oh, le sot!), pourquoi boire si tard le soir, pour éviter la déshydratation?
Note de l'auteur: n'attendez aucune cascade de grivoiseries pouvant justifier une élimination accélérée de liquidités en ces lieux, leurs homonymes ayant été fortement consommées auparavant par la copropriétaire du matelas.
Oui, pourquoi s'acharner à s'enliser dans ce triste principe des vases communicants? Thé complètement dégivré mon garçon! Mauvais calcul rénal! Pourtant, tout ça coule de source non? T'es loin d'être une lumière, même pas une lanterne!
Note de l'auteur: la chute (d'eau) est lamentable, une vraie flaque, un marécage, une mangrove, ça sent le floc.

lundi 15 février 2010

Slalom sucré.


Ca y est, les JO battent leur plein (il faut aussi un batteur pour monter les oeufs en neige mais, bien que le thème de cette parenthèse se rapproche de l'événement planétaire, c'est un autre sujet vers lequel nous essayerons de ne pas glisser) au pays de l'érable, de la cabane à sucre et de la tire sur glace. Les rois de la glisse s'en donnent à coeur joie, dévalent les pentes avec plus ou moins de contrôle et parfois avalent la neige (qui a commandé des îles flottantes?, deuxième passage entre les parenthèses et on dérape déjà, l'arrivée est encore loin). "Zut, coach, j'ai glissé" plaidera le pauvre bougre alors qu'on tentera de le démêler du filet à provisions planté au bord de la piste. Le plat (et après, on aura un dessert? de toute façon, le sel est vivement déconseillé dans pareilles circonstances, nouveau passage entre les portes, slalom géant) n'existe pas dans les compétitions de ces oranges givrées (la couleur des combinaisons de l'équipe canadienne s'en rapproche et manque cruellement de goût). Du haut du rocher enneigé, la pente est requise, la gamelle (encore? oui, ce soir j'ai faim, le froid appelle le sucre qui lui-même m'appelle régulièrement) parfois exquise. La technologie du ralenti, c'est comme le rabe à la cantine finalement. Encore et encore, jusqu'à frôler l'indigestion. Gourmandise sadique, régal des yeux, indigestion d'images de bûches de Noël (un skieur amateur) ou pas, la crème de la gauffre nous nourrira pendant une bonne quinzaine. Et cerise sur le gâteau (la forêt noire n'est pas le dessert préféré du descendeur pourtant) les exploits sportifs mériteront le sabrage du champagne et là aussi, une bonne descente constituera un avantage pour les médaillés aux concours agricoles ou pas. Bref, on a pas fini d'en bouffer pendant deux semaines, tu parles d'un régime!

dimanche 14 février 2010

Prise de tête


Quand j’y pense, ça n’est vraiment pas brillant. Je réfléchis à ce à quoi je vais bien pouvoir réfléchir. C’est profond non ? Le trou noir me guette, celui-là même qui engloutit lumière (adieu les idées brillantes) et matière (grise ou à réflexion, c’est au choix) jusqu’à devenir hyper-massique pour aboutir à la grosse ânerie bien lourde frôlant l’explosion crétine. Réfléchissez un peu à cette notion de réflexion de préparation à la réflexion en elle-même. Réfléchir sur soi-même c’est déjà assez compliqué (parlez en au premier miroir que vous croiserez du regard), mais alors réfléchir sur la réflexion à avoir, c’est prendre un gros risque de tout reprendre (prendre, reprendre, réflexion ou retour, chacun appréciera) dans la face. Je me demande (eh oui, encore, ça ne s'arrêtera jamais) ce qui a bien pu me traverser le cerveau pour avoir ce genre d’attitude bien trop dans l’anticipation et donc en complet décalage avec la société actuelle. Le comportement « On exécute et on réfléchit après » est téléguidé par la vitesse que l’on cherche actuellement à nous imposer. Il est bien vu, certains disent même vital, de progresser bien plus vite que la lumière, du coup, on se cogne dans tous les obstacles faute d’y voir clair. Mais j'y pense, voilà un sujet de réflexion! Merci d'avoir partagé cette petite réflexion, je savais que je pouvais compter sur vous!

mercredi 10 février 2010

La couleur verte ou l'abondance d'imbécilités


"Pitaing, j'suis vert, j'ai encore déchiré ma chemise!" s'écria Hulk en franchissant le palier de la maison de retour d'une journée éreintante au cours de laquelle ceux qui eurent la malchance de croiser sa route en virent des vertes et des pas mûres. Vous noterez au passage cet accent quelque peu méditérranéen employé par l'haltérophile chlorophylisé. Sa maman maîtrisait le pistou à merveille paraît-il, mais je sens que nous nous égarons. "Attention à tes habits tu porteras, trousse de couture ta femme ignorera" fut la réponse de maître Yoda, vautré dans un canapé usé aux teintes vaseuses, une canette verte de bière dans une main, la télécommande de la télévision dans l'autre pour zapper de Questions pour un champion vers Des chiffres et des Lettres et inversement. Un mythe tombe, les plus fanatiques n'auront plus qu'à se faire harakiri avec un sabre laser, le sage aux oreilles pointues glandouille régulièrement devant l'écran plat. D'un autre côté, il fallait bien s'en douter, à toujours le voir en robe de chambre..."Hé les mecs, j'ai fait du maïs pour ce soir, c'est géant non?". C'est la fin des haricots, manquait plus que celui-là avec son petit pois en guise de cerveau ....

lundi 8 février 2010

Avant la St-Valentin, y'a la St-Glin-Glin....


Peu attiré par le jardinage, mauvaise herbe moi-même, depuis que l'intérêt pour les jeunes filles réussi à dessiner sur mon visage cet air si niais et si détectable en leur présence, j'ai toujours tout mis en oeuvre pour éviter de ramasser le moindre rateau auprès de la gente féminine, qui, on le sait, ne met pas de gants pour vous enterrer en cas d'incompatibilité quelle qu'en soit la nature. C'est un exercice difficile que de gagner à tous les coups pour éviter de se retrouver seul au milieu du champ, l'étendue étant du coup trop vaste pour une malheureuse petite graine. Et pour ne pas être confronté à cette situation de solitude brutale (à ne pas confondre avec la solitude permanente endurée par certaines et certains lassés de se prendre des rateaux à la pelle), les armes sont peu nombreuses (la fourche est fortement déconseillée, hormis éventuellement si vous trouvez que la fille manque de piquant). La plus efficace, à condition d'avoir une particularité physique non répulsive (le poireau, bien qu'étant dans le thème du billet, ne permet pas de se faire des amis facilement, éventuellement auprès des supporters du XV gallois (j'aime les articles de saison, le secret d'un jardin de compétition: le respect des saisons), mais franchement, un poutou de pilier ne fait pas rêver, tout au plus fait-il mal et le risque de finir avec des oreilles en choux-fleur est assez élevé pour ne pas être couru). Attirez la belle plante sans aller la chercher, un peu de chaleur tout au plus pour qu'elle se tourne vers vous plutôt que vers un jardinier à tête de lune (attention, danger, la lune montante peut vous évacuer vers le tas de compost en moins de deux). Bientôt, l'invitation vous est envoyée, les pétales sont étalés à votre merci de l'effeuillage, vous disposez alors de ce pouvoir immense du choix de pousser un peu plus loin. Ils sèment diront les observateurs du bisou final. Je baisse le rideau non sans oser une pensée que certaines âmes grivoises détourneront, vous aurez joué en quelque sorte le rôle de la carotte, ce qui vous aura éviter de vous dire après coup sur un ton malaimable (toute l'ambiguité de ce légume aux couleurs pourtant si annonciatrices de danger), pour ce soir, c'est râpé! Doit-on y voir (rien de plus facile en mangeant des carottes) un lien direct avec le lapin que vous n'aurez pas pu esquiver car encore trop satisfait (et donc manquant d'attention, c'est quel légume pour ça?) de ne pas avoir ramassé le manche de l'outil denté dans le museau?

dimanche 7 février 2010

Parole et paroles et paroléééééé


Un jour, un homme pétri de bons sens a dit "J'ai souvent regretté mes paroles, jamais mes silences". Cette parole là, au moins celle-là, j'espère bien qu'il ne la regrette pas car cette opposition cancanage - mutisme est indiscutable (oui, on se tait, pas besoin d'en rajouter, d'en faire des tonnes, un simple mouvement cervical suffira à faire comprendre à l'entourage que vous avez compris)! Personnellement, je ne suis pas un grand bavard, plutôt porté sur l'écriture au risque de sombrer dans une dithyrambie à rallonge (celle de mon ordinateur est fortement sollicitée, il en faut du temps pour écrire autant de lignes plus ou moins électriques), mais le match bavassage - tympanstatique réveille en moi de multiples exemples plus ou moins sonores et douloureux. Le décibel, calculé selon une loi logarithmique, y est présent de manière exponentielle, la puissance vibratoire est au rendez-vous ainsi que mon impuissance tremblante à résister à ce tsunami salivaire (le postillon ne remplissant pas assez bien sa mission de signe avant-coureur pour que je parte en courant larguant aux passages quelques gouttes de sueur en guise de riposte). Oui, j'ose rebondir sur la tirade pour dénoncer les tyrans dont je regrette l'absence de silence dans leur discours. Bien qu'admiratif face à leur capacité pulmonaire ainsi qu'à leur maîtrise quasi-parfaite de l'hyperventilation, leurs courants d'air bucaux m'étouffent. Parlant peu mais longtemps, jamais ils ne regrettent de se sentir obligés de répéter à de nombreuses reprises mettant en doute au passage mes capacités cognitives à intégrer (encore une histoire de mathématiques) leur discours toujours importants, jamais inutiles. Arme de destruction massive, la génération spontanée de migraines est à leur portée et fait partie de leur batterie de munitions. Silence, batterie, reprise, portée, il faut y ajouter le soupir de l'auditeur face à son incapacité à trouver la baguette du maître d'orchestre et à l'agiter pour déclencher le pianissimo de la Castafiore lui faisant face (un arrêt brutal mettant en danger l'intégrité physique du bicorde vibrant aux limites de la résonnance). Chut(e) (jeu de mots silencieux entraînant un sourire voire une petite pouffade tout aussi silencieuse, elle est pas belle la vie dans ces conditions?) du spectre des fréquences audibles, perte de mémoire à court terme lié à l'oubli de ce que la victime avait à dire elle-même dû à l'absence d'intervalle libre dans ce monologue à deux sont deux symptômes parmi tant d'autres entraînés par ce type de situation. Quant au médicament, le doigt levé pour prendre la parole ne permettra de s'en sortir que lorsque ce même doigt viendra bloquer la langue de l'agresseur, d'autres maladies pouvant alors achever le malade déjà bien entamé.

dimanche 31 janvier 2010

J'aime Pô la neige!


Plus qu'une avalanchounette d'heures (quelques fuseaux tout au plus) et les premiers moon-bootés vont dévaler départementales, nationales et autoroutes pour se déchaîner à fond la gomme sur les pistes après avoir enchaîné la gomme de leur véhicule quelques heures auparavant (cette montée ne manquait pas de sel assura Monsieur à Madame après avoir frôlé le ravin à plusieurs reprises). C'est leur belle histoire de l'année, leur rêve, leur conte de fée. Tout schuss qu'ils y glissent dans la téléféérique histoire d'un mois de Février qui revient année après année et c'est une chance (de toutes façons, en Mars on y repart, c'est nul mais je suis excusé, j'aime pô le ski)! La blanche-neige, quoi de plus magique, l'immaculé manteau montagneux, les télé-sièges (quand te reverrai-jeuuuuuu) zébrant les pentes, le petit chalet à l'âtre accueillant, les scintillements d'une rayon solaire sur la stalactite de glace, il ne manque plus que des petits lutins magiques pour compléter le tableau, genre des gars qui bossent en chantant, qui servent le vin chaud sans y être invités, qui coupent le bois, et tout et tout. Et pourquoi pas les sept nains alors?. Ouais, mais les demi-mecs en question, faut pas les prendre pour des pommes. De la poudre aux yeux ce tableau idylique! Entre Grincheux qui râle d'être contraint de faire la queue au tire-fesses (et franchement, quand on est petit, c'est pas rigolo), Dormeur qui est complètement plombé par le manque d'oxygène lié à l'altitude inhérente à ce type de pratiques (ça n'est pas Prof qui dira le contraire même s'il est plus occupé à analyser la fractale sous-jacente du joli cristal de neige), Atchoum à qui les températures négatives (Kelvin? Farenheit? Celcius? Bon, maintenant, Prof, tu sors, et tu fermes la porte derrière toi, ça caille!) ne réussissent vraiment pas, Timide qui n'ose pas avouer qu'il a échappé son bout de pain dans la fondue savoyarde de peur de se taper la piste à dammer demain matin, il n'y a que Simplet et Joyeux qui trouvent ça sympa ces vastes étendues blanches prêtes à colorier (vert, bleu, rouge et noir). Et la miss dans tout ça, la Blanche-Neige justement, au teint si pâlot d'ordinaire, c'est pas en skiant avec une cagoule qu'elle va emballer le prince charmant! Non, je dis et je maintiens que le ski n'a rien d'un conte de fée, car la bosse (Carabosse pour les moins givrés d'entre vous, humour glacé, c'est pas avec ça qu'on va choper des gerçures) et le genou en vrac vous empoisonneront ces soi-disants vacances. La neige, je la chasse moi Mônsieur.

vendredi 29 janvier 2010

Faux départ


Bon, tout le monde est prêt? Oui, non, mais qu'est-ce que tu fous encore en chaussettes toi? Mais dépêche toi, le train ne vas pas nous attendre. Qui a vérifié les robinets ? Toi? Bon, je revérifie, allez on se dépêche, oui, je sais, je l'ai déjà dit. Le chauffage, t'as baissé le chauffage? Et le poisson qui a nourri le poisson? Le chat? Très drôle. Ahhh, je craque, bon, je m'en occupe, partez devant espèces d'escargots, je vous rattraperai sans peine, vous trainez,... de bave, ah, c'est fin, très drôle, tu sais quoi, tout à l'heure, dans la rue, la surpression violente que tu ressentiras au niveau de ton postérieur, ça sera mon pied! Allez débarrassez moi le plancher, j'arrive. Ca y est, les limaces sont parties, l'énervé est seul avec sa check-list mentale de vérification en tout genre. Eau, gaz, électricité, serrures, animaux domestiques,....tout y passe. Il sort dans la rue, prend une bonne bouffée d'air frais, ramasse au passage une grande bourrasque humide, ce qui a bien entendu le don de le calmer. Cavalcade dans les escaliers, une marche ignorée, un vocabulaire riche et imagé partagé avec tout le quartier. Pluie, nuit, il ne voit pas les défauts de la voirie, pied dans l'eau, arrêt net, refroidissement général, vocabulaire tome II, doute. Ai-je bien fermé la porte à clé? Oui, non, oui, ben si tu te vois le faire, ben non, je ne me rappelle plus, ben euh, un ben de trop après le pied mouillé (humour de caniveau, marque déposée, ça vous en bouche un coin, bouche.... d'égoût, ouais, je suis au fond du trou, mais c'est rat de m'accabler, j'ai assez de problèmes comme ça). Retour à la case départ, clé dans la serrure, eh oui, c'est fermé, mais je vais quand même ouvrir pour en être sûr. Bon maintenant que c'est ouvert, je ne sais plus si toutes les lumières sont éteintes, les interrupteurs vont finir par péter un fusible (ou un câble, ça marche aussi, ben la voilà cette foutue marche), ça va trop vite pour eux, c'est une population plutôt statique d'ordinaire. Le gaz, sacrément dangeureux, j'ouvre, ça sent, je ferme ça sent plus, j'ouvre....(eh mec, c'est toi qui sent le gaz, allez finis en, t'as l'outillage sous le nez...). Une chance, l'âgité du bocal (le poisson, je l'ai nourri? sais plus, il dit rien aussi celui là, c'est pénible) n'est pas bricoleur. Tout a été vérifié entre 13 et 17 fois (des nombres premiers, si, si, attendez, je vérifie,...), il ressort pour rejoindre l'insousciance gastéropodique. Deux pas, mes clés, où ai-je foutu mes clés? Pas possible, je les ai perdues, mais dans quelle poche? Droite, gauche , devant, derrière, ahhhhhhhh. Pâle imitation de la macarena à la recherche du trousseau, position camisole de force pour finir...Ca y est , je les ai, c'est les bonnes? Attends, je teste la serrure, ouvert, fermé, ouvert, fermé. Fermé? J'ai fermé derrière? Remarche loupée, la même, vocabulaire tome III, un complot, faudra que je vérifie tout ça, 2 secondes, je regarde, ben non, elles sont toutes là (pas comme ta tête mon gars). Retour dans la rue, course après le temps, pied dans l'eau, vocabulaire tome IV. STOP, je ne suis pas allé vérifier derrière! Je craque. Téléphone qui sonne, remacarena, mais pourquoi ce jean si serré? Allô? "On t'attends, tu as un problème". Moi, un problème? pfffffff

jeudi 28 janvier 2010

C'est gonflant parfois!


Il est 16h30, nous sommes dans le cabinet (terme prédestiné) du médecin, quelques affiches résistent au temps et poursuivent leur mise en garde d'avoir la meilleure des grippes (la A bien sûr, j'ai bien envie de la jouer cancre sur ce coup-là). L'examen (encore une note?) du médecin est sommaire (eh, je sens le gaz ou quoi?, ben oui mon gars, tu pètes pas la forme, par contre....), deux ou trois papouilles du ventre montgolfière (on n'avait pas dit que le nombril c'était la valve? ah non? je croyais), les intestins polis à défaut d'être sages disent bonjour au praticien, un coup de tension (risqué, la loi d'homme avec la tension entraîne forcément du courant (ou de la courante) et à la moindre étincelle badaboum). Je suis sur le cul lorsqu'il procède à un examen nasal pour vérifier je ne sais quoi, c'est en bas que ça se passe et justement, ça se passe trop vite, mais quoi, qu'est-ce qui m'a foutu ce doc désorienté, c'est du bidon cette visite? Il le voit l'homme qui ne tombe jamais malade (la théorie selon laquelle les adeptes d'Hippocrate viendraient d'une galaxie lointaine tient debout, ce qui est loin d'être mon cas (je bisse?) en ce moment, je suis dans un de ces états (de siège?) ) qu'il commence à me gonfler (comme si) à examiner ce qui va pour ne pas avoir à s'approcher de ce qui ne va pas, il n'a pas appuyé trop fort sur le ventre tout à l'heure (et ça n'est pas seulement parce que mes abdominaux sont référencés sur toutes les tablettes)! Je lui fais les gros yeux, tout en essayant de rester calme car, si par vice, il se mettait à jouer la montre.....Justement, le temps presse, je donne ma carte vitale (l'autre fois, je l'ai perdu, l'angoisse, le mal au bide,.....), le doc s'applique à écrire proprement avec son clavier Azerty (vive le progrès, enfin, on sait relire toute la liste de poisons chimiques qu'il nous fait avaler), sort l'enveloppe bleue de l'arrêt-maladie (super grande l'enveloppe, moi qui voulais la jouer discret, ça me stresse, allez encore une colique, je vais sortir plus malade que je ne suis rentré). "Merde, y'a plus de papier!" s'écrit-il alors qu'il a lancé l'impression de l'ordonnance.....

lundi 18 janvier 2010

Non mais tu m'as vue?


On parle de leur 6ème sens, de cette intuition féminine qui fait d'elles de redoutables détecteurs de mensonges, de leur capacité à exécuter parfaitement plusieurs tâches simultanément, de leur résistance à l'effort dans les interminables galeries commerciales, de leur vocabulaire surdimensionné concernant les couleurs (l'arc-en-ciel en est devenu tout pâlot), de leur faculté à parler peu mais longtemps, de leur innombrables paires de chaussures laissant peu de places pour celles des autres (2 emplacements, un gauche et un droit, c'est trop demander??), de leur équilibre incroyable lorsqu'elle sont perchées sur d'interminables talons aiguilles, de leur besoin permanent de savoir qu'on les aime, de leur regard qui veut parfois en dire long (ouais, on ne discute pas une pupille noire de courroux). Et justement, elles nous ont à l'oeil nous pauvres mecs peu intuitifs, incapables de mentir sans signe extérieur de malaise, harassés à l'idée de faire du shopping en couple, confondant le bleu et le vert, changeant de godasses tous les trois ans, à l'aise dans nos espadrilles avec la bière calée sur le ventre, maladroits en sentiment. Ouais, j'ai un copain comme ça....personnellement, mon côté féminin est assez développé pour être très éloigné de cette caricature (quoique pour la bière....). Mais revenons au centre de ce billet, l'oeil (du cyclone? ouais, elles peuvent aussi être tempête et ouragan). Au-delà de toutes les qualités de mesdames, il en est une qui traversa les âges et que nous retrouvons chez toute la gente féminine, y compris chez Wonderwoman et Super Jaimie. Le caractère bionique de leur paire (non les mecs, je vous arrête tout de suite...ici on se comporte en gentleman) d'yeux! C'est inouï à quelle vitesse, elle découpe une de leur congénères en tranches de quelques microns d'épaisseur pour disséquer le moindre détail de leur tenue vestimentaire afin de bavasser interminablement sur les couleurs, les talons, le manque de goût de la victime, et gna gna gna et gna gna gna. Et elles gardent toujours un oeil sur votre paire à vous, amusez vous donc à détailler la blondinette qui vient de monter dans le bus.....

dimanche 17 janvier 2010

Le Roi Soleil court toujours!


La science aura avancé lorsque le point final de ce billet aura été dépassé (le point de non retour en quelque sorte car vous ne regarderez ni n'écouterez plus jamais certains membres de votre entourage comme avant). En effet, une nouvelle dimension et son unité de mesure associée son nées! Enfin, la dimension existe depuis toujours, mais personne n'avait osé la mesurer, le risque étant trop grand, vous comprendrez pourquoi plus tard. La dimension concerne l'égo surdimensionné (excellent non? Non? Ok, je vais faire preuve d'un peu plus d'humilité) de certains cravatés (ça fait partie de l'uniforme, le serrage du noeud privant d'une irrigation complète du cortex amenant le spécimen à penser qu'il est très largement supérieur aux autres). Oui, je pointe du doigt ces envahisseurs de bulle personnelle au bulbe personnel aux limites de l'explosion. Ils n'ont que peu de mots à leur vocabulaire courant, les plus utilisés étant MOI (prononcez MOAAAA), JE (laissez le E suspendu un certain temps pour que tout le monde sache que JE suis là), MON, MA, MES (mes ferme la!). Nous nous retrouvons dans une galaxie d'imbéciles qui n'attirent pas grand chose et qui d'ailleurs anéantissent les lois gravitationnelles puisque la répulsion fait partie de leurs tristes caractéristiques. La discrétion est à des années-lumières de leur panoplie d'envahisseur! Un moment de modestie avouée aura tout l'air d'une comète! Ils sont l'Armageddon du travail d'équipe et de la solidarité. Même Louis XIV passe pour un équipier modèle (note de l'auteur, cette phrase est quasi stellaire, le roi soleil, galaxie, étoile, pas peu fier le gars). Il faut mesurer à quel point le vantard l'est. J'annonce donc une nouvelle unité de mesure qui occupera vos réunions (le principe des batonnets ou des petites étoiles est fortement requis), j'ai l'honneur de vous présenter le MOIJE/heure, simple efficace, combien de fois ces deux mots seront-ils prononcés en un temps donné? Amusez-vous mais ne vous faîtes pas repérer (le mieux est de pratiquer en mode éclipse), l'humour n'existe pas chez ces individus? Les meetings étant de plus en plus en langue de Shakespeare (lui aussi, si, si...), le conversion sera aisée, 1 MEAIE équivalant à 1 MOIJE.

Eh ben, ça va être coton!


Ouate? Je ne comprends pas la question, vous pouvez répéter? Eh non, nous ne sommes pas sur le plateau d'un quelconque jeu télévisé, bien qu'il y ait quelques points communs entre la scène en question et le programme lobotomisé de 19 heures. En effet, nous sommes en présence d'un plateau sélectionné sur leur incapacité à répondre à des questions aussi simples que "Quelle heure est-il?" ou encore "t'es con ou quoi?" (la réponse étant simple puisque soit l'interrogé est très con et il répond oui, facile, soit il s'insurge et répond quoi, elle est vraiment con cette question). Mais le coton dans tout ça ? (pour les largués, il n'y a qu'à lever le nez pour relire le titre, je me demande si vous méritez de continuer la lecture, remplissez plutôt les formulaires d'inscription pour les jeux à l'heure de l'apéro) . D'abord, le coton pour se boucher les oreilles pour que cessent les ondes sonores d'un niveau inférieur à celles émises par les dauphins bien plus intelligents que les morses qui n'arrivent pas à boucler une phrase avec sujet, verbe, complément (j'ai même repéré un ou deux éléphants de mer....). Ensuite, le coton pour stopper le saignement de nez de mon voisin le plus proche (il avait qu'à arriver à l'heure, il aurait pu choisir sa place), le bourre-pif ayant fini par s'échapper de votre manche, vite une mèche, y'a un neurone qui s'échappe!!!! Enfin, le coton pour désinfecter avant la ponction sanguine, histoire de calmer l'ambiance et de remplir un devoir trop souvent ignoré et pour désinfecter avant l'injection du vaccin anti-crétin, quoi? il n'existe pas, bon, ok, la dose sera soporifique, un peu comme leur blabla qui finissent par nous mettre la tête dans du coton!

dimanche 10 janvier 2010

J'asticote les soldes


Hé morue, je l'avais vue en premier cette paire de bottes! Mais où sommes nous? Au marché aux poissons sur le port de Marseille? Non. Dans les magasins en cette période de soldes, tout simplement. La pêche est ouverte les filles! Il n'y a qu'à jeter le filet pour ramasser, mouvement complexe mais inné (une histoire de génétique) chez vous. Marée haute ou marée basse, aucun problème pour trouver la petite tenue qui habillera pour pas cher la lune (il y a des mecs que ça empêche de dormir)...Un vrai rituel que ces soldes, vous montez dans votre barque à pédales (vous allez assez ramer entre les rayons), et suivant les courants plus ou moins chauds, vous vous garez n'importe où, même sur un bateau, le temps presse, et vous courrez, courrez, à la recherche du voilage de vos rêves, de la tenue nouvelle vague, du collier à coquillages, bref, vous ignorez les sables mouvants d'une nouvelle collection pour vous acharner sur les espèces en voie de disparition. Bravo, belle mentalité, j'appelle Greenpeace sur le champ. Un vrai tsunami, voilà ce que vous êtes, surfant sur la marée humaine qui, comme vous, déferle sur les centre-villes, les centres commerciaux, étonnant pour des désaxées de la dépense, non? Mais je m'égare, retournons au port (gare, port, ça me transporte ces blogs). Des mouettes, voilà ce que vous êtes, vous tournez et fondez sur LA tenue ou LA paire de chaussures. Eh oui, les points communs entre rivières, mers et océans, populations d'eau douce et d'eau salée, et vous mêmes font légion. D'autres exemples, ouvrez le ban (non pas de thons!). De vrais requins à la vue (même pas besoin de poisson pilote) de l'étiquette -30 (mer chaude, mer froide, vous vous adaptez, c'est dingue). L'écume n'est jamais loin de la commissure. De vraies pieuvres, jusqu'à 8 tenues essayées en simultané. La majorité de vos dépenses se fait avec la carte bleue (qui devient rouge comme la mer si elle chauffe trop à moins que vous ne noircissiez les chèques, petit cours de géographie, il n'y a que dans les magasins que vous ne vous perdez que volontairement) ....Ah le péché de gourmandise, vous n'êtes que de pauvres pêcheresses, condition délicate deux fois par an, condition difficile, mais si proche du pêcheur du dimanche: hors de question de rentrer bredouille, il faut absolument passer par un magasin avant de rentrer au port!

Avec les élastiques là!


Paulette, il va falloir que tu expliques à ton boucher - charcutier de mari qu'à force de tirer sur la corde, l'élastique va lui revenir dans la figure! Allez Paulette! Allez paupiette! Allez Paulette! Alleeeez! Mais qu'est-ce qui lui prend de ceinturer la fameuse paupiette avec un élastique? Une blague de mauvais goût pour un plat sympa qui n'a rien demandé qu'une cocotte et un fond de sauce (il y a encore des gens qui se contentent de peu, et ça fait du bien). Dois-je passer derrière les fourneaux pour ficeler moi-même la paupiette? Et Paulette qui ne fait rien! Attention mon gars, ça va barder (jeu de mots de charcutier, la blague d'embauche du matin), dois-je te traiter de gros lard pour que tu reviennes à des matières nobles et non hydrocarburées (tes abdos à carreaux ne me font pas peur, tes couteaux par contre oui)? Ou alors, tu as décidé de saboter ton affaire? T'as un coup de mou? C'est pas comme ça que tu vas te faire mousser, tu risques même un direct au foie d'un client mécontent. Qu'est-ce que c'est que ces manières de stresser tous les convives? Jusque là, le repas se passait bien, on discutait autour de la charcutaille (en plus on te fait faire du chiffre, tu pourrais faire un effort), on rigolait, jusqu'à ce que la maîtresse de maison (Paulette aussi, c'est dingue le nombre de Paulette, je suis sûr que vous en connaissez) annonce "Aujourd'hui, j'ai fait des paupiettes". Boum, c'est la fin des haricots, les sourires disparaissent, la patate des invités part en chips, les oignons, même après plusieurs heures de cuisson (en plus c'est crâmé) font pleurer. Quelle tâche cette Paulette! Ca va sauter, c'est sûr, les projectiles vont brouiller les couples, la cravate de mônsieur est foutue, les décolletés seront encore plus garnis !!!! Il y a ceux qui croient avoir la technique et qui mitraillent tout ceux qui les entourent, et ceux qui ignorant le vice du roi du viscère à l'humour gras s'apprêtent à trancher avec une totale ignorance la grenade farcie prête à exploser. Eh là, c'est Verdun! Eh Paulette qui revient en demandant "Qui veut tourner la salade?"

mardi 5 janvier 2010

Spontex ligne 7


Note de l'auteur: titre et photo sont à la fois des indices et des diversions (c'est froid) pour ne pas trouver la chute (attention chaussée glissante) de ces quelques lignes (jeu de mots par anticipation, mes préférés) et tout lecteur ou lectrice (bien souvent plus curieuse) se verrait gelé(e) sur le champ et les autres faces s'il glissait tout schuss au bas de cette piste bloguesque, préférez le slalom entre les lignes (rebelote, on se marre ce soir) sans franchissement de porte (ça ne veut rien dire, mais j'aime bien d'abord j'ai le clavier et de ce fait, je souffle le chaud et le froid à ma guise). Mea culpa, il n'y a pas si longtemps que ça, je maudissais le chauffeur de bus qui m'ignorait à l'arrêt. Avec un peu de recul (ben oui, faut bien que je monte quand même), je ne peux qu'avouer honteusement mon empressement colérique envers un pilote à la condition difficile en cette saison froide. J'irai même jusqu'à me trouver égoïste sur ce coup-là, n'apportant aucune aide à ce pilote de ligne (moi c'est la 4, ou la 7, et parfois la 11, facile à retenir) frustré, les hôtesses fuselées l'ayant abandonné pour un jet, le trouvant trop terre à terre et préférant s'envo(y)ler en l'air. Je ne veux pas parler des difficultés rencontrées par périodes verglacées, ils ont tous un petit côté candeloresque, je leur fais entièrement confiance (quoique), de toutes façons, toute remarque quant à leur conduite approximative glisserait sur eux, alors à quoi bon, il vaut mieux s'accrocher au fauteuil (comme devant un bon vieil épisode de Derrick qui ignorait le bus lui préférant une auto à bande verte. Note de l'auteur: j'ai bossé, je me suis documenté sur ce coup-là, pas froid aux yeux j'attaque la polizei). D'abord qu'y pourrais-je? Je ne pense pas non plus lui être d'une aide quelconque lorsqu'il doit lutter avec ses nerfs parce que mamy paye son billet en pièces de 1 franc.... Je suis sur qu'après pareille séance certains sont tentés de freiner brusquement en surveillant dans le rétroviseur (si vous voyez la manoeuvre). Rétroviseur, ça y est, on y est. Je suis honteux, moi qui délaisse mon bolide personnel pour confier mon trajet à l'autobus, moi qui m'épargne tout appui sur les pédales, moi qui la joue urbanoécolobobo (que de o, c'est bô) je n'ai aucune pensée pour ce chauffeur qui porte bien mal son nom lorsqu'à l'embauche, avec son grattoir de la taille d'une spatule de cuisine, il doit décroûter son pare-brise! D'un autre côté, ça ne me démange pas vraiment d'aller gratter....Suis pas givré à ce point!

dimanche 3 janvier 2010

J'en voeu pas!


Mais qu'Aladin aille se faire voir au fin fond du désert! Tu vas voir ta lampe, tu veux que je te dises ce que tu peux en faire de ta lampe, je vais t'éclairer en ce qui concerne l'usage. Franchement, sur ce coup-là, mon gars, tu n'as plus qu'à enfourcher ton tapis volant et à t'envoler le plus loin possible, c'est tout ce que je te souhaite! Mais pourquoi cette crise des mille et une nuits? Parce que demain, je sens que, comme tous les ans à la même époque, je vais croiser un paquet de mages enturbanés, qui, piètres imitateurs du modèle original et beaucoup moins souples (Zavez vu la taille du trou de la lampe....) que celui qui exauça les voeux les plus insensés, STOOOOOOPPPPPPPPP. Le mot magique est lâché: VOEU. J'en veux pas de vos voeux ! Moins de un sur sept est sincère, les autres sont plus pavloviens qu'autre chose. Ah si, un voeu, j'en ai un: une crise d'aphonie généralisée (ouais terme médical qui n'existe pas, justement, c'est médical, vous ne pouvez pas comprendre, un peu comme l'ordonnance manuscrite). Non, plutôt une crise d'aphonie sélective, du genre, tu me croises, tu te tais, tu croises un de tes congénères, tu lui balances tes voeux, il te les renvoie, vous êtes heureux et vous me foutez la paix! Ah si, un autre voeu, un peu comme sur l'image accompagnant cette crise de fin de week-end, un gigantesque écran de fumée, pour que je puisse bénéficier d'une furtivité à tous les radars des mages en question (zut, s'ils sont mages, je suis mal, ils vont me voir quelles que soient les conditions extérieures, j'suis foutu). Et alors, le pompom sur la lampe à huile, ce sont les élans de bisous qui peuvent accompagner le mage à deux roupies dans sa distribution de voeux. Où est-il écrit que l'année doit démarrer avec une ventouse ou une haleine fétide ou un aftershave à bas prix offert par la mère Noël? En tout cas, lectrices et lecteurs fidèles, je vous souhaite bon courage pour cette épreuve.

C'est le gui qui sent comme ça?


Par tous les saints (Marcellin, Félicien, Nectaire, Paulin, ....)! Mais pourquoi? La bise et peut-être même le poutou arrivaient servis sur un plateau! Je m'y suis pris comme un bleu, il ne fallait pas servir le fromage avant les 12 coups de minuit! La fourme est fourbe, je le sais pourtant. La douceur de la tradition sous le gui s'est brutalement dissipée (comme les volutes d'un bon camembert bien fait). Ma chance? Que le couteau proposé aux convives soit à bout rond! Du coup, l'arme blanche se révélant inefficace, j'ai bien failli me prendre un pain (et pas celui que l'on reprend parce qu'il nous reste du fromage en attendant de reprendre du fromage parce qu'il nous reste du pain) pour aggression bucale (non, non, nous n'en étions pas encore au karaoké). Ca coule de source pourtant, si on veut emballer dans ces moments privilégiés, il ne faut pas déballer nos privilèges régionaux! Cette technique ne vous conduira pas dans la paille avec label! Oui, mais avec ces histoires de timing, ça n'est pas si simple, il ne faut pas gaver ni affamer! Et comme on ne commence jamais à l'heure (bien souvent par la faute des victimes du bisou fromagé), statistiquement, on peut se retrouver assez facilement dans la situation délicate de croiser une beauté et un fromage corse (l'île de Beauté pour ceux qui seraient en train d'attraper des bris de maux de tête à essayer de comprendre ce qu'ils lisent, oui, je sais, il y a de quoi tourner chèvre). Ce qui est bien avec ce blog, c'est qu'il manque de caractère olfactif et que je peux laisser libre cours à ma gourmandise laiteuse tout en laissant ouverte ma boîte à camembert!