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dimanche 21 février 2010

Vessie! Mais non...


Note de l’auteur : ce billet n’est absolument pas pipi caca, il reflète simplement le manque de pot d’un quidam lambda, ayez un peu de compassion, par avance, merci.
Tourner en rond dans un 160 par 200 est délicat et relève des figures imposées !
Note de l'auteur qui vous encourage à relever (justement on y arrivera tôt ou tard dans ce billet) la référence aux activités sportives du moment.
Les lois de la géométrie, des mathématiques et de la mécanique des fluides se télescopent dans cet organisme totalement dissocié, le cerveau (biologiquement immergé donc devant se sentir sinon solidaire au moins concerné) hurlant son envie de rester posé sur ce qui ressemble de moins en moins à un oreiller (les plumes étant pétries par les crispations de son propriétaire), le reste et en particulier son porte-drapeau sous la forme d'une poche peu élastique que l’on nomme vessie pleurant à chaudes larmes son désespoir de devoir réviser son module d’élasticité à la hausse, c'est tout de même le cerveau qui commande non? Ca fait suer (et pas assez finalement, même la couette double-épaisseur ne remplit (arg le mot à ne pas utiliser, pas la peine d'en faire des couches non plus) pas complètement sa mission) de devoir se lever alors que tout est encore endormi autour de nous. Enfin pas tout à fait car tout relève (eh oui....) du complot: l’eau chaude dans le radiateur, la goutte du robinet du lavabo, la chasse d’eau qui fuit, la pluie sur les volets, une véritable symphonie aquatique qui fera tout pour que la victime s'expulse de la couche tel un geyser islandais (pourquoi islandais, sais pas, ça a jaillit comme ça). Faut dire aussi que l'allongé crispé est la source même de ses problèmes. C'est quand même pas la mer à boire, la cuvette est à un jet de Pierre (lui c'est LXIII). Et puits (oh, le sot!), pourquoi boire si tard le soir, pour éviter la déshydratation?
Note de l'auteur: n'attendez aucune cascade de grivoiseries pouvant justifier une élimination accélérée de liquidités en ces lieux, leurs homonymes ayant été fortement consommées auparavant par la copropriétaire du matelas.
Oui, pourquoi s'acharner à s'enliser dans ce triste principe des vases communicants? Thé complètement dégivré mon garçon! Mauvais calcul rénal! Pourtant, tout ça coule de source non? T'es loin d'être une lumière, même pas une lanterne!
Note de l'auteur: la chute (d'eau) est lamentable, une vraie flaque, un marécage, une mangrove, ça sent le floc.

lundi 15 février 2010

Slalom sucré.


Ca y est, les JO battent leur plein (il faut aussi un batteur pour monter les oeufs en neige mais, bien que le thème de cette parenthèse se rapproche de l'événement planétaire, c'est un autre sujet vers lequel nous essayerons de ne pas glisser) au pays de l'érable, de la cabane à sucre et de la tire sur glace. Les rois de la glisse s'en donnent à coeur joie, dévalent les pentes avec plus ou moins de contrôle et parfois avalent la neige (qui a commandé des îles flottantes?, deuxième passage entre les parenthèses et on dérape déjà, l'arrivée est encore loin). "Zut, coach, j'ai glissé" plaidera le pauvre bougre alors qu'on tentera de le démêler du filet à provisions planté au bord de la piste. Le plat (et après, on aura un dessert? de toute façon, le sel est vivement déconseillé dans pareilles circonstances, nouveau passage entre les portes, slalom géant) n'existe pas dans les compétitions de ces oranges givrées (la couleur des combinaisons de l'équipe canadienne s'en rapproche et manque cruellement de goût). Du haut du rocher enneigé, la pente est requise, la gamelle (encore? oui, ce soir j'ai faim, le froid appelle le sucre qui lui-même m'appelle régulièrement) parfois exquise. La technologie du ralenti, c'est comme le rabe à la cantine finalement. Encore et encore, jusqu'à frôler l'indigestion. Gourmandise sadique, régal des yeux, indigestion d'images de bûches de Noël (un skieur amateur) ou pas, la crème de la gauffre nous nourrira pendant une bonne quinzaine. Et cerise sur le gâteau (la forêt noire n'est pas le dessert préféré du descendeur pourtant) les exploits sportifs mériteront le sabrage du champagne et là aussi, une bonne descente constituera un avantage pour les médaillés aux concours agricoles ou pas. Bref, on a pas fini d'en bouffer pendant deux semaines, tu parles d'un régime!

dimanche 14 février 2010

Prise de tête


Quand j’y pense, ça n’est vraiment pas brillant. Je réfléchis à ce à quoi je vais bien pouvoir réfléchir. C’est profond non ? Le trou noir me guette, celui-là même qui engloutit lumière (adieu les idées brillantes) et matière (grise ou à réflexion, c’est au choix) jusqu’à devenir hyper-massique pour aboutir à la grosse ânerie bien lourde frôlant l’explosion crétine. Réfléchissez un peu à cette notion de réflexion de préparation à la réflexion en elle-même. Réfléchir sur soi-même c’est déjà assez compliqué (parlez en au premier miroir que vous croiserez du regard), mais alors réfléchir sur la réflexion à avoir, c’est prendre un gros risque de tout reprendre (prendre, reprendre, réflexion ou retour, chacun appréciera) dans la face. Je me demande (eh oui, encore, ça ne s'arrêtera jamais) ce qui a bien pu me traverser le cerveau pour avoir ce genre d’attitude bien trop dans l’anticipation et donc en complet décalage avec la société actuelle. Le comportement « On exécute et on réfléchit après » est téléguidé par la vitesse que l’on cherche actuellement à nous imposer. Il est bien vu, certains disent même vital, de progresser bien plus vite que la lumière, du coup, on se cogne dans tous les obstacles faute d’y voir clair. Mais j'y pense, voilà un sujet de réflexion! Merci d'avoir partagé cette petite réflexion, je savais que je pouvais compter sur vous!

mercredi 10 février 2010

La couleur verte ou l'abondance d'imbécilités


"Pitaing, j'suis vert, j'ai encore déchiré ma chemise!" s'écria Hulk en franchissant le palier de la maison de retour d'une journée éreintante au cours de laquelle ceux qui eurent la malchance de croiser sa route en virent des vertes et des pas mûres. Vous noterez au passage cet accent quelque peu méditérranéen employé par l'haltérophile chlorophylisé. Sa maman maîtrisait le pistou à merveille paraît-il, mais je sens que nous nous égarons. "Attention à tes habits tu porteras, trousse de couture ta femme ignorera" fut la réponse de maître Yoda, vautré dans un canapé usé aux teintes vaseuses, une canette verte de bière dans une main, la télécommande de la télévision dans l'autre pour zapper de Questions pour un champion vers Des chiffres et des Lettres et inversement. Un mythe tombe, les plus fanatiques n'auront plus qu'à se faire harakiri avec un sabre laser, le sage aux oreilles pointues glandouille régulièrement devant l'écran plat. D'un autre côté, il fallait bien s'en douter, à toujours le voir en robe de chambre..."Hé les mecs, j'ai fait du maïs pour ce soir, c'est géant non?". C'est la fin des haricots, manquait plus que celui-là avec son petit pois en guise de cerveau ....

lundi 8 février 2010

Avant la St-Valentin, y'a la St-Glin-Glin....


Peu attiré par le jardinage, mauvaise herbe moi-même, depuis que l'intérêt pour les jeunes filles réussi à dessiner sur mon visage cet air si niais et si détectable en leur présence, j'ai toujours tout mis en oeuvre pour éviter de ramasser le moindre rateau auprès de la gente féminine, qui, on le sait, ne met pas de gants pour vous enterrer en cas d'incompatibilité quelle qu'en soit la nature. C'est un exercice difficile que de gagner à tous les coups pour éviter de se retrouver seul au milieu du champ, l'étendue étant du coup trop vaste pour une malheureuse petite graine. Et pour ne pas être confronté à cette situation de solitude brutale (à ne pas confondre avec la solitude permanente endurée par certaines et certains lassés de se prendre des rateaux à la pelle), les armes sont peu nombreuses (la fourche est fortement déconseillée, hormis éventuellement si vous trouvez que la fille manque de piquant). La plus efficace, à condition d'avoir une particularité physique non répulsive (le poireau, bien qu'étant dans le thème du billet, ne permet pas de se faire des amis facilement, éventuellement auprès des supporters du XV gallois (j'aime les articles de saison, le secret d'un jardin de compétition: le respect des saisons), mais franchement, un poutou de pilier ne fait pas rêver, tout au plus fait-il mal et le risque de finir avec des oreilles en choux-fleur est assez élevé pour ne pas être couru). Attirez la belle plante sans aller la chercher, un peu de chaleur tout au plus pour qu'elle se tourne vers vous plutôt que vers un jardinier à tête de lune (attention, danger, la lune montante peut vous évacuer vers le tas de compost en moins de deux). Bientôt, l'invitation vous est envoyée, les pétales sont étalés à votre merci de l'effeuillage, vous disposez alors de ce pouvoir immense du choix de pousser un peu plus loin. Ils sèment diront les observateurs du bisou final. Je baisse le rideau non sans oser une pensée que certaines âmes grivoises détourneront, vous aurez joué en quelque sorte le rôle de la carotte, ce qui vous aura éviter de vous dire après coup sur un ton malaimable (toute l'ambiguité de ce légume aux couleurs pourtant si annonciatrices de danger), pour ce soir, c'est râpé! Doit-on y voir (rien de plus facile en mangeant des carottes) un lien direct avec le lapin que vous n'aurez pas pu esquiver car encore trop satisfait (et donc manquant d'attention, c'est quel légume pour ça?) de ne pas avoir ramassé le manche de l'outil denté dans le museau?

dimanche 7 février 2010

Parole et paroles et paroléééééé


Un jour, un homme pétri de bons sens a dit "J'ai souvent regretté mes paroles, jamais mes silences". Cette parole là, au moins celle-là, j'espère bien qu'il ne la regrette pas car cette opposition cancanage - mutisme est indiscutable (oui, on se tait, pas besoin d'en rajouter, d'en faire des tonnes, un simple mouvement cervical suffira à faire comprendre à l'entourage que vous avez compris)! Personnellement, je ne suis pas un grand bavard, plutôt porté sur l'écriture au risque de sombrer dans une dithyrambie à rallonge (celle de mon ordinateur est fortement sollicitée, il en faut du temps pour écrire autant de lignes plus ou moins électriques), mais le match bavassage - tympanstatique réveille en moi de multiples exemples plus ou moins sonores et douloureux. Le décibel, calculé selon une loi logarithmique, y est présent de manière exponentielle, la puissance vibratoire est au rendez-vous ainsi que mon impuissance tremblante à résister à ce tsunami salivaire (le postillon ne remplissant pas assez bien sa mission de signe avant-coureur pour que je parte en courant larguant aux passages quelques gouttes de sueur en guise de riposte). Oui, j'ose rebondir sur la tirade pour dénoncer les tyrans dont je regrette l'absence de silence dans leur discours. Bien qu'admiratif face à leur capacité pulmonaire ainsi qu'à leur maîtrise quasi-parfaite de l'hyperventilation, leurs courants d'air bucaux m'étouffent. Parlant peu mais longtemps, jamais ils ne regrettent de se sentir obligés de répéter à de nombreuses reprises mettant en doute au passage mes capacités cognitives à intégrer (encore une histoire de mathématiques) leur discours toujours importants, jamais inutiles. Arme de destruction massive, la génération spontanée de migraines est à leur portée et fait partie de leur batterie de munitions. Silence, batterie, reprise, portée, il faut y ajouter le soupir de l'auditeur face à son incapacité à trouver la baguette du maître d'orchestre et à l'agiter pour déclencher le pianissimo de la Castafiore lui faisant face (un arrêt brutal mettant en danger l'intégrité physique du bicorde vibrant aux limites de la résonnance). Chut(e) (jeu de mots silencieux entraînant un sourire voire une petite pouffade tout aussi silencieuse, elle est pas belle la vie dans ces conditions?) du spectre des fréquences audibles, perte de mémoire à court terme lié à l'oubli de ce que la victime avait à dire elle-même dû à l'absence d'intervalle libre dans ce monologue à deux sont deux symptômes parmi tant d'autres entraînés par ce type de situation. Quant au médicament, le doigt levé pour prendre la parole ne permettra de s'en sortir que lorsque ce même doigt viendra bloquer la langue de l'agresseur, d'autres maladies pouvant alors achever le malade déjà bien entamé.