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jeudi 13 mai 2010

5 chipolatas par main


Comme m'écrivait encore récemment un pote cannibale (ben oui les mails, ça sert aussi à ça, à converser en préservant son intégrité physique) du fin fond de sa forêt équatoriale, je suis à deux doigts de passer végétarien. Non, ça n'est pas que le légume soit mon ami à tout prix (je ne reviendrai pas sur mon aversion pour le chou de Bruxelles, je sens que je vais tout péter...) mais je suis en passe d'être dégoutté de la viande. Et pourquoi me demanderez vous ? (demandez, j'attends, je vous préviens, j'attaque un chou, va y avoir des dommages collatéraux). Oui pourquoi? Parce que j'en ai ras la cocotte minute de croiser et serrer des escalopes flasques à longueurs de journées et plus particulièrement le matin, peu de temps après la tartine confiturée. Non mais franchement, c'est quoi ces paluches mollassones? Un coup de vent, et le propriétaire de la main proposée (normalement on dit tendue mais là, on ne peut pas) risque de prendre son bien dans la figure (à moins que ce ne soit la mienne de patoche) tellement elle manque de tenue et de rigidité. Je découvre avec ces saluts matinaux que la phalange souple n'est pas une légende, que les didis mous et inconsistants (préfère une boîte de knackis moi) se comptent par poignées (trop marrant, c'est pas du mou de veau celle-là, par poignées, tape m'en 5 ami lecteur et ferme la main s'il-te-plaît). De moins en moins de francs serrages de pognes, de plus en plus de viandasse pendouillante qui surgisse tout aussi mollement d'une manche ratatinée, bref, la société se liquéfie et moi, je peste (non, j'ai pas mangé de chou de bruxelles, juré, craché, pété....). Une parade à cette rupture des liaisons atomiques des pattes de devant? La bise? Euh, pas gagné non plus, parce qu'en termes de joues flasques et molles, on est vite servi!

dimanche 2 mai 2010

Pas un zeste


Ne lève pas le coude malheureuse! Tu vas au devant des pires complications gastriques. Sur l'échelle de l'acidité, le pH du breuvage trouble qui remplit ton verre ballon (pas plus haut que le bord Robert, y'a môman qui m'attend à la maison, faudrait pas que je trinque en rentrant!) est négatif, ce qui ne manquera pas de détruire l'ensemble de tes papilles gustatives (eh oui, de drôles de gus pas pressés sont réunis autour de cette table ensoleillée....)! Ca a beau être vaguement rose, c'est pas une boisson de gamine, ça va piquer mon amie, et tu vas pleurer, c'est gagné d'avance (là, tentative de vague rappel, j'ai pas déjà écrit vague? du coup du ballon, gagner, ballon, ça vous dit rien, non parce que faut pas oublier que des meutes entières de gueulards enivrés vont déferler, encore une vague et pas une gamine celle-là, dans pas longtemps aux abords des stades). C'est ça que tu veux avec ton pamplemousse (rappel de la vague qui mousse lorsqu'elle meurt (de soif, bon arrêtes tes conneries Robert, maintenant faut que je rentre!)) - note de l'auteur: double parenthèse, un peu le coup du sombrero au foot, pulco, pulco!!! - maléfique, concurrencer les amateurs de foot avec leur bide qui déborde (on avait dit pas plus haut, pitaing Robert, fais gaffe !!!), leurs chants de soiffards et leur esprit quelque peu confus lorsqu'il s'agit de regarder la ligne (je te dis qu'il est hors-jeu, depuis que môman l'a choppé avec ces mélanges agrumeux, y touche plus un ballon en sa présence, marquage à la culotte). Ouais, y'a un grumeau dans votre petite caboche, le rosé se boit frais, sans rien dedans (non, Robert, tu ranges ta paille!). Allez, vous l'avez cherché, carton de rouge!