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dimanche 31 janvier 2010

J'aime Pô la neige!


Plus qu'une avalanchounette d'heures (quelques fuseaux tout au plus) et les premiers moon-bootés vont dévaler départementales, nationales et autoroutes pour se déchaîner à fond la gomme sur les pistes après avoir enchaîné la gomme de leur véhicule quelques heures auparavant (cette montée ne manquait pas de sel assura Monsieur à Madame après avoir frôlé le ravin à plusieurs reprises). C'est leur belle histoire de l'année, leur rêve, leur conte de fée. Tout schuss qu'ils y glissent dans la téléféérique histoire d'un mois de Février qui revient année après année et c'est une chance (de toutes façons, en Mars on y repart, c'est nul mais je suis excusé, j'aime pô le ski)! La blanche-neige, quoi de plus magique, l'immaculé manteau montagneux, les télé-sièges (quand te reverrai-jeuuuuuu) zébrant les pentes, le petit chalet à l'âtre accueillant, les scintillements d'une rayon solaire sur la stalactite de glace, il ne manque plus que des petits lutins magiques pour compléter le tableau, genre des gars qui bossent en chantant, qui servent le vin chaud sans y être invités, qui coupent le bois, et tout et tout. Et pourquoi pas les sept nains alors?. Ouais, mais les demi-mecs en question, faut pas les prendre pour des pommes. De la poudre aux yeux ce tableau idylique! Entre Grincheux qui râle d'être contraint de faire la queue au tire-fesses (et franchement, quand on est petit, c'est pas rigolo), Dormeur qui est complètement plombé par le manque d'oxygène lié à l'altitude inhérente à ce type de pratiques (ça n'est pas Prof qui dira le contraire même s'il est plus occupé à analyser la fractale sous-jacente du joli cristal de neige), Atchoum à qui les températures négatives (Kelvin? Farenheit? Celcius? Bon, maintenant, Prof, tu sors, et tu fermes la porte derrière toi, ça caille!) ne réussissent vraiment pas, Timide qui n'ose pas avouer qu'il a échappé son bout de pain dans la fondue savoyarde de peur de se taper la piste à dammer demain matin, il n'y a que Simplet et Joyeux qui trouvent ça sympa ces vastes étendues blanches prêtes à colorier (vert, bleu, rouge et noir). Et la miss dans tout ça, la Blanche-Neige justement, au teint si pâlot d'ordinaire, c'est pas en skiant avec une cagoule qu'elle va emballer le prince charmant! Non, je dis et je maintiens que le ski n'a rien d'un conte de fée, car la bosse (Carabosse pour les moins givrés d'entre vous, humour glacé, c'est pas avec ça qu'on va choper des gerçures) et le genou en vrac vous empoisonneront ces soi-disants vacances. La neige, je la chasse moi Mônsieur.

vendredi 29 janvier 2010

Faux départ


Bon, tout le monde est prêt? Oui, non, mais qu'est-ce que tu fous encore en chaussettes toi? Mais dépêche toi, le train ne vas pas nous attendre. Qui a vérifié les robinets ? Toi? Bon, je revérifie, allez on se dépêche, oui, je sais, je l'ai déjà dit. Le chauffage, t'as baissé le chauffage? Et le poisson qui a nourri le poisson? Le chat? Très drôle. Ahhh, je craque, bon, je m'en occupe, partez devant espèces d'escargots, je vous rattraperai sans peine, vous trainez,... de bave, ah, c'est fin, très drôle, tu sais quoi, tout à l'heure, dans la rue, la surpression violente que tu ressentiras au niveau de ton postérieur, ça sera mon pied! Allez débarrassez moi le plancher, j'arrive. Ca y est, les limaces sont parties, l'énervé est seul avec sa check-list mentale de vérification en tout genre. Eau, gaz, électricité, serrures, animaux domestiques,....tout y passe. Il sort dans la rue, prend une bonne bouffée d'air frais, ramasse au passage une grande bourrasque humide, ce qui a bien entendu le don de le calmer. Cavalcade dans les escaliers, une marche ignorée, un vocabulaire riche et imagé partagé avec tout le quartier. Pluie, nuit, il ne voit pas les défauts de la voirie, pied dans l'eau, arrêt net, refroidissement général, vocabulaire tome II, doute. Ai-je bien fermé la porte à clé? Oui, non, oui, ben si tu te vois le faire, ben non, je ne me rappelle plus, ben euh, un ben de trop après le pied mouillé (humour de caniveau, marque déposée, ça vous en bouche un coin, bouche.... d'égoût, ouais, je suis au fond du trou, mais c'est rat de m'accabler, j'ai assez de problèmes comme ça). Retour à la case départ, clé dans la serrure, eh oui, c'est fermé, mais je vais quand même ouvrir pour en être sûr. Bon maintenant que c'est ouvert, je ne sais plus si toutes les lumières sont éteintes, les interrupteurs vont finir par péter un fusible (ou un câble, ça marche aussi, ben la voilà cette foutue marche), ça va trop vite pour eux, c'est une population plutôt statique d'ordinaire. Le gaz, sacrément dangeureux, j'ouvre, ça sent, je ferme ça sent plus, j'ouvre....(eh mec, c'est toi qui sent le gaz, allez finis en, t'as l'outillage sous le nez...). Une chance, l'âgité du bocal (le poisson, je l'ai nourri? sais plus, il dit rien aussi celui là, c'est pénible) n'est pas bricoleur. Tout a été vérifié entre 13 et 17 fois (des nombres premiers, si, si, attendez, je vérifie,...), il ressort pour rejoindre l'insousciance gastéropodique. Deux pas, mes clés, où ai-je foutu mes clés? Pas possible, je les ai perdues, mais dans quelle poche? Droite, gauche , devant, derrière, ahhhhhhhh. Pâle imitation de la macarena à la recherche du trousseau, position camisole de force pour finir...Ca y est , je les ai, c'est les bonnes? Attends, je teste la serrure, ouvert, fermé, ouvert, fermé. Fermé? J'ai fermé derrière? Remarche loupée, la même, vocabulaire tome III, un complot, faudra que je vérifie tout ça, 2 secondes, je regarde, ben non, elles sont toutes là (pas comme ta tête mon gars). Retour dans la rue, course après le temps, pied dans l'eau, vocabulaire tome IV. STOP, je ne suis pas allé vérifier derrière! Je craque. Téléphone qui sonne, remacarena, mais pourquoi ce jean si serré? Allô? "On t'attends, tu as un problème". Moi, un problème? pfffffff

jeudi 28 janvier 2010

C'est gonflant parfois!


Il est 16h30, nous sommes dans le cabinet (terme prédestiné) du médecin, quelques affiches résistent au temps et poursuivent leur mise en garde d'avoir la meilleure des grippes (la A bien sûr, j'ai bien envie de la jouer cancre sur ce coup-là). L'examen (encore une note?) du médecin est sommaire (eh, je sens le gaz ou quoi?, ben oui mon gars, tu pètes pas la forme, par contre....), deux ou trois papouilles du ventre montgolfière (on n'avait pas dit que le nombril c'était la valve? ah non? je croyais), les intestins polis à défaut d'être sages disent bonjour au praticien, un coup de tension (risqué, la loi d'homme avec la tension entraîne forcément du courant (ou de la courante) et à la moindre étincelle badaboum). Je suis sur le cul lorsqu'il procède à un examen nasal pour vérifier je ne sais quoi, c'est en bas que ça se passe et justement, ça se passe trop vite, mais quoi, qu'est-ce qui m'a foutu ce doc désorienté, c'est du bidon cette visite? Il le voit l'homme qui ne tombe jamais malade (la théorie selon laquelle les adeptes d'Hippocrate viendraient d'une galaxie lointaine tient debout, ce qui est loin d'être mon cas (je bisse?) en ce moment, je suis dans un de ces états (de siège?) ) qu'il commence à me gonfler (comme si) à examiner ce qui va pour ne pas avoir à s'approcher de ce qui ne va pas, il n'a pas appuyé trop fort sur le ventre tout à l'heure (et ça n'est pas seulement parce que mes abdominaux sont référencés sur toutes les tablettes)! Je lui fais les gros yeux, tout en essayant de rester calme car, si par vice, il se mettait à jouer la montre.....Justement, le temps presse, je donne ma carte vitale (l'autre fois, je l'ai perdu, l'angoisse, le mal au bide,.....), le doc s'applique à écrire proprement avec son clavier Azerty (vive le progrès, enfin, on sait relire toute la liste de poisons chimiques qu'il nous fait avaler), sort l'enveloppe bleue de l'arrêt-maladie (super grande l'enveloppe, moi qui voulais la jouer discret, ça me stresse, allez encore une colique, je vais sortir plus malade que je ne suis rentré). "Merde, y'a plus de papier!" s'écrit-il alors qu'il a lancé l'impression de l'ordonnance.....

lundi 18 janvier 2010

Non mais tu m'as vue?


On parle de leur 6ème sens, de cette intuition féminine qui fait d'elles de redoutables détecteurs de mensonges, de leur capacité à exécuter parfaitement plusieurs tâches simultanément, de leur résistance à l'effort dans les interminables galeries commerciales, de leur vocabulaire surdimensionné concernant les couleurs (l'arc-en-ciel en est devenu tout pâlot), de leur faculté à parler peu mais longtemps, de leur innombrables paires de chaussures laissant peu de places pour celles des autres (2 emplacements, un gauche et un droit, c'est trop demander??), de leur équilibre incroyable lorsqu'elle sont perchées sur d'interminables talons aiguilles, de leur besoin permanent de savoir qu'on les aime, de leur regard qui veut parfois en dire long (ouais, on ne discute pas une pupille noire de courroux). Et justement, elles nous ont à l'oeil nous pauvres mecs peu intuitifs, incapables de mentir sans signe extérieur de malaise, harassés à l'idée de faire du shopping en couple, confondant le bleu et le vert, changeant de godasses tous les trois ans, à l'aise dans nos espadrilles avec la bière calée sur le ventre, maladroits en sentiment. Ouais, j'ai un copain comme ça....personnellement, mon côté féminin est assez développé pour être très éloigné de cette caricature (quoique pour la bière....). Mais revenons au centre de ce billet, l'oeil (du cyclone? ouais, elles peuvent aussi être tempête et ouragan). Au-delà de toutes les qualités de mesdames, il en est une qui traversa les âges et que nous retrouvons chez toute la gente féminine, y compris chez Wonderwoman et Super Jaimie. Le caractère bionique de leur paire (non les mecs, je vous arrête tout de suite...ici on se comporte en gentleman) d'yeux! C'est inouï à quelle vitesse, elle découpe une de leur congénères en tranches de quelques microns d'épaisseur pour disséquer le moindre détail de leur tenue vestimentaire afin de bavasser interminablement sur les couleurs, les talons, le manque de goût de la victime, et gna gna gna et gna gna gna. Et elles gardent toujours un oeil sur votre paire à vous, amusez vous donc à détailler la blondinette qui vient de monter dans le bus.....

dimanche 17 janvier 2010

Le Roi Soleil court toujours!


La science aura avancé lorsque le point final de ce billet aura été dépassé (le point de non retour en quelque sorte car vous ne regarderez ni n'écouterez plus jamais certains membres de votre entourage comme avant). En effet, une nouvelle dimension et son unité de mesure associée son nées! Enfin, la dimension existe depuis toujours, mais personne n'avait osé la mesurer, le risque étant trop grand, vous comprendrez pourquoi plus tard. La dimension concerne l'égo surdimensionné (excellent non? Non? Ok, je vais faire preuve d'un peu plus d'humilité) de certains cravatés (ça fait partie de l'uniforme, le serrage du noeud privant d'une irrigation complète du cortex amenant le spécimen à penser qu'il est très largement supérieur aux autres). Oui, je pointe du doigt ces envahisseurs de bulle personnelle au bulbe personnel aux limites de l'explosion. Ils n'ont que peu de mots à leur vocabulaire courant, les plus utilisés étant MOI (prononcez MOAAAA), JE (laissez le E suspendu un certain temps pour que tout le monde sache que JE suis là), MON, MA, MES (mes ferme la!). Nous nous retrouvons dans une galaxie d'imbéciles qui n'attirent pas grand chose et qui d'ailleurs anéantissent les lois gravitationnelles puisque la répulsion fait partie de leurs tristes caractéristiques. La discrétion est à des années-lumières de leur panoplie d'envahisseur! Un moment de modestie avouée aura tout l'air d'une comète! Ils sont l'Armageddon du travail d'équipe et de la solidarité. Même Louis XIV passe pour un équipier modèle (note de l'auteur, cette phrase est quasi stellaire, le roi soleil, galaxie, étoile, pas peu fier le gars). Il faut mesurer à quel point le vantard l'est. J'annonce donc une nouvelle unité de mesure qui occupera vos réunions (le principe des batonnets ou des petites étoiles est fortement requis), j'ai l'honneur de vous présenter le MOIJE/heure, simple efficace, combien de fois ces deux mots seront-ils prononcés en un temps donné? Amusez-vous mais ne vous faîtes pas repérer (le mieux est de pratiquer en mode éclipse), l'humour n'existe pas chez ces individus? Les meetings étant de plus en plus en langue de Shakespeare (lui aussi, si, si...), le conversion sera aisée, 1 MEAIE équivalant à 1 MOIJE.

Eh ben, ça va être coton!


Ouate? Je ne comprends pas la question, vous pouvez répéter? Eh non, nous ne sommes pas sur le plateau d'un quelconque jeu télévisé, bien qu'il y ait quelques points communs entre la scène en question et le programme lobotomisé de 19 heures. En effet, nous sommes en présence d'un plateau sélectionné sur leur incapacité à répondre à des questions aussi simples que "Quelle heure est-il?" ou encore "t'es con ou quoi?" (la réponse étant simple puisque soit l'interrogé est très con et il répond oui, facile, soit il s'insurge et répond quoi, elle est vraiment con cette question). Mais le coton dans tout ça ? (pour les largués, il n'y a qu'à lever le nez pour relire le titre, je me demande si vous méritez de continuer la lecture, remplissez plutôt les formulaires d'inscription pour les jeux à l'heure de l'apéro) . D'abord, le coton pour se boucher les oreilles pour que cessent les ondes sonores d'un niveau inférieur à celles émises par les dauphins bien plus intelligents que les morses qui n'arrivent pas à boucler une phrase avec sujet, verbe, complément (j'ai même repéré un ou deux éléphants de mer....). Ensuite, le coton pour stopper le saignement de nez de mon voisin le plus proche (il avait qu'à arriver à l'heure, il aurait pu choisir sa place), le bourre-pif ayant fini par s'échapper de votre manche, vite une mèche, y'a un neurone qui s'échappe!!!! Enfin, le coton pour désinfecter avant la ponction sanguine, histoire de calmer l'ambiance et de remplir un devoir trop souvent ignoré et pour désinfecter avant l'injection du vaccin anti-crétin, quoi? il n'existe pas, bon, ok, la dose sera soporifique, un peu comme leur blabla qui finissent par nous mettre la tête dans du coton!

dimanche 10 janvier 2010

J'asticote les soldes


Hé morue, je l'avais vue en premier cette paire de bottes! Mais où sommes nous? Au marché aux poissons sur le port de Marseille? Non. Dans les magasins en cette période de soldes, tout simplement. La pêche est ouverte les filles! Il n'y a qu'à jeter le filet pour ramasser, mouvement complexe mais inné (une histoire de génétique) chez vous. Marée haute ou marée basse, aucun problème pour trouver la petite tenue qui habillera pour pas cher la lune (il y a des mecs que ça empêche de dormir)...Un vrai rituel que ces soldes, vous montez dans votre barque à pédales (vous allez assez ramer entre les rayons), et suivant les courants plus ou moins chauds, vous vous garez n'importe où, même sur un bateau, le temps presse, et vous courrez, courrez, à la recherche du voilage de vos rêves, de la tenue nouvelle vague, du collier à coquillages, bref, vous ignorez les sables mouvants d'une nouvelle collection pour vous acharner sur les espèces en voie de disparition. Bravo, belle mentalité, j'appelle Greenpeace sur le champ. Un vrai tsunami, voilà ce que vous êtes, surfant sur la marée humaine qui, comme vous, déferle sur les centre-villes, les centres commerciaux, étonnant pour des désaxées de la dépense, non? Mais je m'égare, retournons au port (gare, port, ça me transporte ces blogs). Des mouettes, voilà ce que vous êtes, vous tournez et fondez sur LA tenue ou LA paire de chaussures. Eh oui, les points communs entre rivières, mers et océans, populations d'eau douce et d'eau salée, et vous mêmes font légion. D'autres exemples, ouvrez le ban (non pas de thons!). De vrais requins à la vue (même pas besoin de poisson pilote) de l'étiquette -30 (mer chaude, mer froide, vous vous adaptez, c'est dingue). L'écume n'est jamais loin de la commissure. De vraies pieuvres, jusqu'à 8 tenues essayées en simultané. La majorité de vos dépenses se fait avec la carte bleue (qui devient rouge comme la mer si elle chauffe trop à moins que vous ne noircissiez les chèques, petit cours de géographie, il n'y a que dans les magasins que vous ne vous perdez que volontairement) ....Ah le péché de gourmandise, vous n'êtes que de pauvres pêcheresses, condition délicate deux fois par an, condition difficile, mais si proche du pêcheur du dimanche: hors de question de rentrer bredouille, il faut absolument passer par un magasin avant de rentrer au port!

Avec les élastiques là!


Paulette, il va falloir que tu expliques à ton boucher - charcutier de mari qu'à force de tirer sur la corde, l'élastique va lui revenir dans la figure! Allez Paulette! Allez paupiette! Allez Paulette! Alleeeez! Mais qu'est-ce qui lui prend de ceinturer la fameuse paupiette avec un élastique? Une blague de mauvais goût pour un plat sympa qui n'a rien demandé qu'une cocotte et un fond de sauce (il y a encore des gens qui se contentent de peu, et ça fait du bien). Dois-je passer derrière les fourneaux pour ficeler moi-même la paupiette? Et Paulette qui ne fait rien! Attention mon gars, ça va barder (jeu de mots de charcutier, la blague d'embauche du matin), dois-je te traiter de gros lard pour que tu reviennes à des matières nobles et non hydrocarburées (tes abdos à carreaux ne me font pas peur, tes couteaux par contre oui)? Ou alors, tu as décidé de saboter ton affaire? T'as un coup de mou? C'est pas comme ça que tu vas te faire mousser, tu risques même un direct au foie d'un client mécontent. Qu'est-ce que c'est que ces manières de stresser tous les convives? Jusque là, le repas se passait bien, on discutait autour de la charcutaille (en plus on te fait faire du chiffre, tu pourrais faire un effort), on rigolait, jusqu'à ce que la maîtresse de maison (Paulette aussi, c'est dingue le nombre de Paulette, je suis sûr que vous en connaissez) annonce "Aujourd'hui, j'ai fait des paupiettes". Boum, c'est la fin des haricots, les sourires disparaissent, la patate des invités part en chips, les oignons, même après plusieurs heures de cuisson (en plus c'est crâmé) font pleurer. Quelle tâche cette Paulette! Ca va sauter, c'est sûr, les projectiles vont brouiller les couples, la cravate de mônsieur est foutue, les décolletés seront encore plus garnis !!!! Il y a ceux qui croient avoir la technique et qui mitraillent tout ceux qui les entourent, et ceux qui ignorant le vice du roi du viscère à l'humour gras s'apprêtent à trancher avec une totale ignorance la grenade farcie prête à exploser. Eh là, c'est Verdun! Eh Paulette qui revient en demandant "Qui veut tourner la salade?"

mardi 5 janvier 2010

Spontex ligne 7


Note de l'auteur: titre et photo sont à la fois des indices et des diversions (c'est froid) pour ne pas trouver la chute (attention chaussée glissante) de ces quelques lignes (jeu de mots par anticipation, mes préférés) et tout lecteur ou lectrice (bien souvent plus curieuse) se verrait gelé(e) sur le champ et les autres faces s'il glissait tout schuss au bas de cette piste bloguesque, préférez le slalom entre les lignes (rebelote, on se marre ce soir) sans franchissement de porte (ça ne veut rien dire, mais j'aime bien d'abord j'ai le clavier et de ce fait, je souffle le chaud et le froid à ma guise). Mea culpa, il n'y a pas si longtemps que ça, je maudissais le chauffeur de bus qui m'ignorait à l'arrêt. Avec un peu de recul (ben oui, faut bien que je monte quand même), je ne peux qu'avouer honteusement mon empressement colérique envers un pilote à la condition difficile en cette saison froide. J'irai même jusqu'à me trouver égoïste sur ce coup-là, n'apportant aucune aide à ce pilote de ligne (moi c'est la 4, ou la 7, et parfois la 11, facile à retenir) frustré, les hôtesses fuselées l'ayant abandonné pour un jet, le trouvant trop terre à terre et préférant s'envo(y)ler en l'air. Je ne veux pas parler des difficultés rencontrées par périodes verglacées, ils ont tous un petit côté candeloresque, je leur fais entièrement confiance (quoique), de toutes façons, toute remarque quant à leur conduite approximative glisserait sur eux, alors à quoi bon, il vaut mieux s'accrocher au fauteuil (comme devant un bon vieil épisode de Derrick qui ignorait le bus lui préférant une auto à bande verte. Note de l'auteur: j'ai bossé, je me suis documenté sur ce coup-là, pas froid aux yeux j'attaque la polizei). D'abord qu'y pourrais-je? Je ne pense pas non plus lui être d'une aide quelconque lorsqu'il doit lutter avec ses nerfs parce que mamy paye son billet en pièces de 1 franc.... Je suis sur qu'après pareille séance certains sont tentés de freiner brusquement en surveillant dans le rétroviseur (si vous voyez la manoeuvre). Rétroviseur, ça y est, on y est. Je suis honteux, moi qui délaisse mon bolide personnel pour confier mon trajet à l'autobus, moi qui m'épargne tout appui sur les pédales, moi qui la joue urbanoécolobobo (que de o, c'est bô) je n'ai aucune pensée pour ce chauffeur qui porte bien mal son nom lorsqu'à l'embauche, avec son grattoir de la taille d'une spatule de cuisine, il doit décroûter son pare-brise! D'un autre côté, ça ne me démange pas vraiment d'aller gratter....Suis pas givré à ce point!

dimanche 3 janvier 2010

J'en voeu pas!


Mais qu'Aladin aille se faire voir au fin fond du désert! Tu vas voir ta lampe, tu veux que je te dises ce que tu peux en faire de ta lampe, je vais t'éclairer en ce qui concerne l'usage. Franchement, sur ce coup-là, mon gars, tu n'as plus qu'à enfourcher ton tapis volant et à t'envoler le plus loin possible, c'est tout ce que je te souhaite! Mais pourquoi cette crise des mille et une nuits? Parce que demain, je sens que, comme tous les ans à la même époque, je vais croiser un paquet de mages enturbanés, qui, piètres imitateurs du modèle original et beaucoup moins souples (Zavez vu la taille du trou de la lampe....) que celui qui exauça les voeux les plus insensés, STOOOOOOPPPPPPPPP. Le mot magique est lâché: VOEU. J'en veux pas de vos voeux ! Moins de un sur sept est sincère, les autres sont plus pavloviens qu'autre chose. Ah si, un voeu, j'en ai un: une crise d'aphonie généralisée (ouais terme médical qui n'existe pas, justement, c'est médical, vous ne pouvez pas comprendre, un peu comme l'ordonnance manuscrite). Non, plutôt une crise d'aphonie sélective, du genre, tu me croises, tu te tais, tu croises un de tes congénères, tu lui balances tes voeux, il te les renvoie, vous êtes heureux et vous me foutez la paix! Ah si, un autre voeu, un peu comme sur l'image accompagnant cette crise de fin de week-end, un gigantesque écran de fumée, pour que je puisse bénéficier d'une furtivité à tous les radars des mages en question (zut, s'ils sont mages, je suis mal, ils vont me voir quelles que soient les conditions extérieures, j'suis foutu). Et alors, le pompom sur la lampe à huile, ce sont les élans de bisous qui peuvent accompagner le mage à deux roupies dans sa distribution de voeux. Où est-il écrit que l'année doit démarrer avec une ventouse ou une haleine fétide ou un aftershave à bas prix offert par la mère Noël? En tout cas, lectrices et lecteurs fidèles, je vous souhaite bon courage pour cette épreuve.

C'est le gui qui sent comme ça?


Par tous les saints (Marcellin, Félicien, Nectaire, Paulin, ....)! Mais pourquoi? La bise et peut-être même le poutou arrivaient servis sur un plateau! Je m'y suis pris comme un bleu, il ne fallait pas servir le fromage avant les 12 coups de minuit! La fourme est fourbe, je le sais pourtant. La douceur de la tradition sous le gui s'est brutalement dissipée (comme les volutes d'un bon camembert bien fait). Ma chance? Que le couteau proposé aux convives soit à bout rond! Du coup, l'arme blanche se révélant inefficace, j'ai bien failli me prendre un pain (et pas celui que l'on reprend parce qu'il nous reste du fromage en attendant de reprendre du fromage parce qu'il nous reste du pain) pour aggression bucale (non, non, nous n'en étions pas encore au karaoké). Ca coule de source pourtant, si on veut emballer dans ces moments privilégiés, il ne faut pas déballer nos privilèges régionaux! Cette technique ne vous conduira pas dans la paille avec label! Oui, mais avec ces histoires de timing, ça n'est pas si simple, il ne faut pas gaver ni affamer! Et comme on ne commence jamais à l'heure (bien souvent par la faute des victimes du bisou fromagé), statistiquement, on peut se retrouver assez facilement dans la situation délicate de croiser une beauté et un fromage corse (l'île de Beauté pour ceux qui seraient en train d'attraper des bris de maux de tête à essayer de comprendre ce qu'ils lisent, oui, je sais, il y a de quoi tourner chèvre). Ce qui est bien avec ce blog, c'est qu'il manque de caractère olfactif et que je peux laisser libre cours à ma gourmandise laiteuse tout en laissant ouverte ma boîte à camembert!