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mercredi 21 octobre 2009

Alerte sanitaire


Les immondes armées virales H1N1 se terrent dans un petit coin (indice supplémentaire par rapport au titre, pas besoin de lunette pour comprendre, cuvé(tte) exceptionnelle, je sens le papier double-couche ce soir) avant de nous attaquer bronches et systèmes rhinopharyngés. Eviter les contacts avec autrui est essentiel à la prolifération, à la contamination, à l'extinction. Aussi, nos ingénieurs en chef ont décongestionné (déconstipé?, je suis en quelque sorte un colon de ce type d'humour) leur système neuronal pour mettre à disposition de chacun d'entre nous lors de nos passages aux toilettes toute une batterie de systèmes de lavage-séchage des mains plus ingénieux (normal, c'est des ingénieurs bac+5) les uns que les autres. Pour commencer, la cellule de déclenchement automatique du robinet. Miracle de technologie. Tu passes les mains devant, tu ne la trouve pas du premier coup, tu te ridiculises avec tes mouvements de canard (WC), tu trouves la source, l'eau jaillit sur tes mains, tu te les brûles, par ricochet, tu t'ébouillantes une des zones les plus sensibles de ton anatomie et tu passes pour un incontinent....Mais, tu n'entres pas en contact, important! Par contre, tu balancerais bien tes paluches rougies à la face du premier que tu croises et qui se marre (non pas celle à tes pieds) à la vue de ta braguette rouillée. Au passage tu as ruiné ton costard en voulant appuyer du coude sur le distributeur automatique de savon liquide et la mousse entre les poches du pantalon t'interdira toute entrée en contact avec la jolie assistante intérimaire fraîchement arrivée, ça calmera ton virus galopant. La fièvre monte, bizarre, tu n'as pourtant pas pu te faire attaquer par H1 & N1 les Bonnie and Clyde du moment. Le thermomètre explose lorsque tu dois passer à l'essuyage. La serviette déroulante (bien souvent noircie par les mains de ceux tenant trop à leur culotte) est remplacée par du papier déchirable trop fragile que tu ne peux pas saisir avec des mains mouillées ou par le soufflage d'air chaud que tu actionnes avec ton coude jusqu'alors encore propre et qui projette sur ton pantalon à peine sec des goutellettes kamikazes. Les calculs étaient faux, les appareils sont positionnés trop haut, et tu lèves les bras pour atteindre le graal. Erreur tragique, les goutelettes en profitent pour s'infiltrer entre peau et chemise (l'ingénieur en chemisette s'en fout, il n'a pas de manche) et tu es mouillé dehors et dedans. Rhume en vue. Au final, tu bouillonnes, tes mains sont sales et encore mouillées, les auréoles nombreuses et lorsque tu éteins la lumière en sortant, lorsque ton doigt glisse à la surface de l'interrupteur encore humide, l'étincelle survient, tu comprends que le contact était inévitable.....

mardi 20 octobre 2009

Flash attack


Le mixomatoseur humain existe. Je l'ai croisé récemment et m'en suis à peine remis, une partie de mes pupilles ayant subi des dommages irréversibles. Comme irradié, j'ère à tâtons et je traque ce terroriste qui a tenté de m'atrophier du globe, et je l'aurais dussé-je parcourir le globe. Uranium 238, Plutonium, Krypton et Baryum sont ses alliés, il y a de la fission nucléaire dans l'air. En réponse à ces paquets de 2,49 neutrons (ça sent la réduction) qui s'enchaînent et se déchaînent sur ma face, je n'ai qu'une vie et une demi-vie leur suffit à venir au bout de la mienne (notion hyper technique, un lapin ne comprendra pas, un chasseur non plus d'ailleurs, je n'aime pas les chasseurs), je te lui balancerai une volée de photons interstellaires et hyper rapides (je rappelle que Usain Bolt, le jamaïcain galopant a beau faire le pitre, qu'il reste bien sagement dans son couloir, parce qu'un photon bien énervé aura largement le temps de faire le tour de piste pour lui botter le train et l'aider à passer la ligne encore plus vite). Non mais franchement, autant les photos doivent être éblouissantes, autant il faut préserver les modèles d'un éblouissement les conduisant à l'état de lapin égaré au milieu de la route. Je parle, je parle, et je ne vois aucun rapport entre le coureur des champs et un flash mal réglé. Ou alors, c'est que les carottes sont elles aussi nucléaires et qu'il a dépassé la limite. En tout cas, jamais vu de bunny prendre de photos.

Pot Lantha


Jeu de confort, jeu de confort, mon c.....Ouais, je sais, je craque, mais franchement, ça fait des jours que je suis coincé sur une île déserte avec un ramassis d'aventuriers même pas foutus de faire la différence entre un crabe et une moule. Ah les cocos à la noix! Rien à bouffer, ouais, vocabulaire peu riche ce soir, un peu comme les maigres mascarades de repas que nous devons partager pour soi-disant conserver des forces. T'as déjà essayé de partager un grain de riz pas cuit en 8? P.... de sable qui se fout partout, ça gratte, ça pique, quand je pense qu'hier, le petit malin du camp a suggéré de se laver les dents avec une poignée de cristaux. Je m'en vais te lui faire dammer la plage avec ses ratiches à celui-là, non mais! Oh et puis les racines à machouiller, c'est rigolo cinq minutes, mais à la longue, j'ai l'impression de me transformer en rongeur qui aurait par le plus grand des hasards et sûrement pas grâce à un régime hypercalorique découvert la position debout sur ses pattes. T'as faim, manges du poisson pourri et des vers gros comme mon pouce? Eh ben mon côlon, je réponds quoi à ça moi? Et alors, les miss plages pourries perdues qui sont venues sur jouer au Vendredette, pourquoi n'avoir emporté qu'un maillot de bain immonde? Encore rien à se mettre sous la dent de ce côté-là. On bouffe mal, on dort mal, on prend froid, on s'énerve et après on est dérangé. Et là, à moitié planqué derrière mon cocotier, je pose une question à défaut d'autre chose: TU VAS ME FOUTRE LA PAIX AVEC TA CAMERA OU BIEN ???????

dimanche 18 octobre 2009

Sunday furtif cake


Après avoir recruté les plus grands hackers, les éminences grises de ce bas monde, les champions du monde du développement bactériologique, les ingénieurs les plus renommés (chic, une chemisette kaki) et les plus brillants, les espionnes les plus envoûtantes que l'on puisse croiser dans la rue, les armées les plus puissantes s'intéressent aujourd'hui aux ménagères de moins de cinquante ans. Déjà forte expertes dans le combat de rue, le rouleau à pâtisserie remplaçant écologiquement la matraque acier et plastique, elles excellent désormais dans le domaine de la furtivité, la transparence, le don de passer inaperçue. Nombreux sont les maris, amis, époux, conjoints, qui ne les ont pas vu arriver (quel que soit le terrain miné d'ailleurs). Sans un bruit, elles savent tendre l'embuscade au moment où on s'y attend le moins (principe même de l'embuscade, mais même en étant informé, le pigeon buveur de bière se fait ramasser par la vive buse). L'effet de surprise est garanti sur fracture....Oui, mais le pentagone, la DGA et leurs confrères mondiaux sont à ce jour sur les traces d'une autre forme de discrétion. Celle du "furtif cake", où comment perdre de vue son gâteau dès que madame l'a posé dans l'assiette à dessert noir? Mauvaise gestion du four, bonne blague de fin de repas! Comment le retrouver? L'odeur de dérivés de combustion de kérosène devrait vous y aider!

mardi 6 octobre 2009

Un rhume? Fais toi un blog!


Eh, Cocotte, minute, tu poussin peu non? Non, mais regardez les ces poules toujours à se lisser la crête. Ca caquète sévère, ça glousse comme les pintades dont elles se moquent. Les pattes manucurées, ça se regarde le popotin dans la bassine en zinc posée contre le mur, le reflet n'est pas satisfaisant? Elle tire sur la patte d'oie au coin de l'oeil, elle impose à la plume rebelle une forme non conventionnelle, elle se réaffute le bec avec ses copines commères. Reine de la farce à noeuf balles, elles asticotent les dindes du quartier. Quant au poulet du coin, il n'aura pas la loi, il ne peut pas en placer une, il ne peut pas verbaliser en quelque sorte. Il ne comprend pas tout ce qui se dit car il n'a pas le bon codec, ceci étant, parfois je l'envie de ne pas avoir d'oreilles.... Qu'à cela ne tienne, entouré de poulettes est déjà une condition assez satisfaisante, il y a de quoi faire le coq. Oui, la poule fait la belle, se déplume pour attirer le poulet élevé aux grains à venir casser une graine avec elle. Et en cette saison aux aléas mercuriels certains, elle prend froid et finit par.....parler comme un canard.

lundi 5 octobre 2009

Mince, j'ai un poil dans l'oeil


Lettre de Gollum aux orques de la Terre du milieu "Parfois, j'ai honte de ma musculature absente, jamais de ce que j'écris, bande d'abrutis".

Le culturisme est dangeureux et par que pour les engloutisseurs d'amphétamines. Certes, la gonflette peut mal se terminer pour le porteur de triceps multicouches. Et que penser de l'équipement des surgonflés dorsaux lorsque l'on s'aperçoit que la taille de leur slip est inversement proportionnelle à leur tour de cou? Devons nous plaindre ces huilés, brillants et souriants à pleines dents hantant les podiums, exhibant à qui veut bien le voir que leurs aisselles sont aussi lisses que la peau des fesses d'un bébé (on a d'ailleurs du mal à les imaginer bébé d'ailleurs). Bon, et le danger dans tout ça? Gonflette, système pileux, torse brillant, toujours pas? C'est pourtant très simple, le musclé mononeuronal gonfle son 115B et des centaines de petits poils se trouvent propulsés tels de petites fléchettes amazoniennes envoyés par un indien dont le seul point commun avec mister veines saillantes est le pagne parfois ridicule que madame lui a confectionné en feuille de palmier (ça gratte mais c'est pas pire que la laine et plus souple que d'autres tenues). En tout cas, le poison des projectiles pileux sera tout aussi toxique que le venin sud-américain, quand on imagine les compléments alimentaires ingurgités pour finir en homme à quatre cuisses....

Flavio roule en bus


Il est temps que la saison de formule 1 se termine! Bien qu'adepte de ce gouffre énergétique et sonore, je déplore un peu plus chaque jour les effets secondaires de cette passion. Non, rassurez-vous, je ne roule pas comme un dingue, ni ne mets à contribution toute ma famille et mon voisinage pour un simple nettoyage de pare-brise (de toutes façons, je ne lave jamais mon auto....). Les premières contaminés sont les chauffeurs de bus. Il faut leur expliquer que le but du jeu n'est pas d'effectuer le trajet qu'on leur a attribué le plus vite possible. A ne prendre personne, à ne jamais s'arrêter, on risque de perdre sa raison d'être. Voilà pour les plus rapides dignes de Ferrari. Tout comme en F1, il y a les seconds couteaux, ceux qui s'arrêtent quand même mais au dernier moment, vous prouvant par la-même tout le sens des transferts d'énergie cinétique, des référentiels galiléens et autres, de la quantité de mouvement, de la conservation de la quantité de masse. En résumé, lorsque tel le moustique estival, vous vous retrouvez scratché sur le pare-brise (la seule différence étant la face, quoique la votre de face....), c'est que vous avez loupé une de ces notions fondamentales de la physique et de la mécanique réunies. La mécanique, messieurs les pilotes, respectez la! Tout comme le passager myope qui lève malheureusement le bras pour vous héler, confondant le 3 et le 8. Ne l'engueulez pas comme si il vous avait fait perdre trois places à l'arrêt au stand. Craignez amis utilisateurs des transports, frémissez à la pensée du conducteur de la ligne n°17, frustré de ne pas arborer le n°1 en façade. Il fera tout pour grapiller place après place. Accrochez vous aux poignées suspendues, risquez l'endommagement métacarpien, chaussez les pointes, les arrêts et redémarrages seront punchy, sinon, vous allez sabré vos prochaines vacances, immobilisé que vous serez dans un baquet en plâtre. Le champagne sera sablé sans vous! Et tout comme en sport mécanique, il y a les fonds de grille, ceux que vous attendez, attendez, attendez. Un drapeau jaune aurait été brandi sans que vous en soyez averti? Une seule solution pour arriver à destination, la safety car!