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jeudi 30 avril 2009

Tuning animalier


Les beaux jours reviennent, les longs trajets de vacances aussi. Tout le monde est ravi de ces bons moments qui s'annoncent, visualisant à l'avance la trempette des petits petons dans l'eau salée plus ou moins mouvementée selon la côte choisie. Et bien en parlant de cote, s'il en est une qui sera à la hausse, c'est celle des stations de lavage auto qui auront décidé de passer en bourse. Résumons la journée d'une berline sur le chemin des vacances. Je ne développerai pas quant à la difficulté de remplir le coffre, la tâche serait trop lourde, tant il y a à dire quant aux différentes méthodes plus ou moins techniques imaginées et développées par chacun d'entre nous, laissons un peu de place dans le blog au travers d'un autre article pour cela. Reconcentrons nous sur le déroulé de la journée. La règle est simple, vous décidez de partir, vous ne décidez pas de le faire sous la pluie. Donc, vous partez en retard (maladie ou panne de dernière minute oblige) et sous un temps de chien! Projections, boues, terres, tout va s'occuper des bas de caisses et des ailes de la belle auto. Envolée la propreté de titine, que vous aviez briquée de fond en comble. Envolé le tapis immaculé, il ne tardera pas à servir de support d'impression des baskets et autres chaussures de vacances. Mais cette crasse facilement camoufable, ne serait-ce que par le verrouillage des portières n'est rien comparée aux éraflures marrons symboles de la vitesse à laquelle vous dévalez vers la surdose d'iode. La latitude se réduisant, la taille et la virulence des nuages font de même. Jusqu'à laisser un beau ciel bleu tout propre sans trace de quoi que ce soit, juste éblouissant de propreté, à moins que ce ne soit l'effet du soleil à son zénith. Le ciel est propre, le pare-prise et le pare-chocs non. Incapables de parer aux attaques kamikazes de petites bêtes en tout genre qui s'éclatent, jouant à celle qui étalera son anatomie sur la plus grande surface. Malheureux et maladroit sera celui qui voudra effacer ces traces d'un coup de lave-glace, il étalera sa bêtise à la face de sa famille et devra se tasser de honte pour continuer à viser juste sur la route. En fait, ces baudruches à ailes sont mandatées par la sécurité routière pour que chacun réduise sa vitesse et préserve ainsi son champ de vision. Enfin, la plage, le port de pêche, le sourire remplace la grimace qu'un effort de concentration trop intense a imprimé sur le visage des vacanciers angoissés par des heures de conduite en mode kaléidoscope. Joie de courte durée, l'escadrille des mouettes et goélands du coin vous rappelant ce que tag signifie dans un ancien patois marin.....

mardi 21 avril 2009

Lucette Newton


D'illustres scientifiques, penseurs et autres grands noms de notre histoire se sont succédés sur le sujet de la gravitation. Aristote n'avait rien compris, mais il y travaillait dur, et finalement, à la réflexion, je vous demande de revenir le féliciter à la fin de cet article car il avançait qu'un corps lourd tombait plus vite qu'un corps léger. Galiléo Galilei faisait le pitre du haut de la tour de Pise en balançant des boules métalliques sur la tête des passants et en chronométrant la durée de la chute des projectiles. Le petit Newton (très trognon dans son bermuda), gourmand devant l'éternel, pensait à faire de la compote avant ses exercices de mathématiques, puis finalement rendit hommage à son dessert préféré. Lagrange, Faraday et Einstein n'étaient pas en reste non plus sur le sujet, rendant migraineux plusieurs générations d'étudiants par d'autres moyens que ceux de l'alcool. Faut relativiser, facile à dire quand l'impression de tourner en rond dans sa cage s'empare de vous lors d'un calcul fumant de probabilité (d'ailleurs la probabilité que quelqu'un comprenne quelque chose à ce que je viens d'écrire est proche de 0). En fait, celle qui a tout compris, c'est mémé Lucette qui à l'écoute de l'annonement d'un imbécile dans la rue, rerègle son appareil auditif (elle est un peu sourde mémé Lucette) pour s'assurer de la stupidité des mots prononcés, puis, ayant bien compris s'écrie "Les bras m'en tombent!". Le 6ème corollaire dans le référentiel lucettien est né: le couillon est lourd, pesant, grave, attire tout vers le bas, vers le centre de notre bonne vieille planète qui n'aura d'autres solutions qu'une petite éruption volcanique de colère. Cette loi contemporaine de la physique remet bon nombre de principes en cause. Le kilogramme de con (c'est français) tombe plus vite que le kilogramme de plumes. La légèreté du duvet étant à l'opposé totale de la lourdeur permanente de la source de stupéfaction de Lucette. La constante gravitationnelle est symbolisée par la lettre G (se sont pas foulés les physiciens, pas littéraires pour un sou). G comme Gravité? Non, G comme Grave, Gras, Gros naze, Glaiseux. Des calculs simples permettent de déterminer la vitesse d'un corps à partir de sa hauteur de chute. Si on néglige les frottements de l'air, la vitesse est la même quelle que soit la nature de la matière en chute libre. Le problème avec le C..... c'est qu'il arrive toujours plus vite que prévu, tant de travaux mathématique balayés en si peu de temps. Ce qui est très préoccupant est qu'Isaac a mis en évidence que deux corps s'attiraient selon le principe d'interaction réciproque. Argghhh, serait-on attiré par les cons? La force d'attraction étant inversement proportionnelle au carré de la distance séparant les deux corps concernés, je vous conseille d'installer en permanence un périmètre de sécurité vous préservant de la tentation d'un irrésistible rapprochement, ça serait vraiment trop con!

lundi 20 avril 2009

Averse de leçons


Il n'y a qu'une leçon à retirer d'une cohabitation plus ou moins forcée avec un donneur de leçons: ne pas donner de leçon. Avez-vous remarqué à quel point cet érudit en toute domaine a le désir de partager son puit sans fond de savoir pour vous abreuver de nouvelles connaissances, de nouvelles astuces, de nouveaux principes? Un avis sur tout et surtout un avis. Le problème est que malheureusement, on s'aperçoit très rapidement que les tuyaux de la source de la connaissance se rapprochent plus du flexible d'arrosage laissé libre et qui mouille tout le monde sans réellement leur apporter de la fraîcheur. C'est énervant d'être trempé sans l'avoir demandé! Le conseiller se transforme rapidement en crachin type bord de côte bretonne. Malgré votre protection imperméable, il finit par vous transpercer, vous agacer et pour les mieux protégés d'entre nous, il arrive à ses fins en vous collant une suée terrible, comme si l'orage était proche. Malheureusement le KWay à leçons est indispensable car s'il existait un parapluie pour s'épargner les projections de cette classe d'individus, il serait d'une taille plus qu'impressionante, donc inutilisable, car très rapidement retourné par le vent de la bêtise qui ne manque pas d'annoncer l'averse de conseils que je qualifierais de vaseux car croupissant dans cette caboche assez souvent en court-circuit (les ravages de l'humidité), surintensité et mauvaise régulation oblige. En résumé, si j'ai un conseil à donner (et surtout pas une leçon, la différence est que le conseil aide, la leçon soumise soumet), balancez au sot un seau !

dimanche 19 avril 2009

Misogymie et mathématiques


Les puissances mathématiques n'ont aucun secret pour les femmes dès leurs premières secondes d'existence. L'association des chromosomes XX leur donne toute la puissance nécessaire à maintenir le monde aux limites du chaos que les propriétaires de l'association XY ne manqueraient pas d'atteindre en moins de temps qu'il ne faut pour résoudre cette équation à deux inconnues. Pas très misogyme me direz-vous, titre mensonger, alors? Pas du tout, introduction de gentleman, la suite étant moins à l'avantage des diplômées en pourcentage de réduction. La femme entretient un rapport profond entre sa faculté à toujours se faire attendre et la fonction mathématique connue sous le nom du logarithme naturel ou encore logarithme népérien (pour attendre...ouais c'est nul comme le logarithme du chiffre 1 d'ailleurs). La fonction logarithmique a cela de formidable qu'elle écrase les distances. Logarithme de 10 est égal à 2.3, celui de 100 à 4.6. Donc lorsque madame vous dit qu'elle en a pour 5 minutes, elle vous parle du résultat, en fait, vous allez plutôt attendre deux heures et demies. Ce logarithme est associé à un nombre qui tracassa bon nombre de mathématiciens (que les femmes ignorent assez facilement d'ailleurs peu attirées qu'elles sont par les motifs à losange, quadrilatère aux nombreuses propriétés rigolotes, des débardeurs des rois des intégrales triples et des dérivées secondes). Ce nombre répond au doux nom de e (marque du féminin dans notre bonne vieille langue française). Il n'est pas rationnel (étonnant, non? enfin pas tant que ça quand on repense au sujet de ce soir) mais transcendant (tout un programme et à nouveau peu surprenant dans un environnement féminin). Que de points communs avec XX......Des générations d'hommes se consumment les rangées neuronales pour identifier les décimales de e, d'autres générations d'hommes se consumment pour identifier le message codé qui se cache derrière "non, ça va...". Là aussi, il y a une virgule, et derrière cette dernière, le déchiffrage est délicat!

Un mauvais point pour l'embonpoint


La tradition familiale française veut qu'un repas de famille réussi se mesure à la taille des abdomen des convives (c'est abominable ou abdominal, je ne sais plus, disait pépé Raymond en soufflant après le pousse-café). Une autre échelle de mesure s'intéresse soit à la rapidité de l'endormissement (liée à une surconsommation de vins de toutes les couleurs et autres alccols forts), soit à la durée de l'insomnie liée à une sur-activité du duo estomac-intestin. Si vous obtenez 0 à ce test, c'est à dire que vous vous êtes endormis tranquillement pour une nuit douce et reposante, sans aucun signe intérieur ni extérieur de richesse calorique, cela signifie que vous avez à la fois sauté au minimum un plat et évité de vider trop vite votre verre à pied de peur que votre voisin pachydermique de droite ne se sente imbibé d'une politesse insoupçonnable si on s'en tient aux histoires grasses qu'il éructe dès sa carcasse glissée à table. Bref, ce score light indique que vous n'êtes pas une crème de convives ni l'invité modèle qui arrose de compliments la ou le cuisinier d'un soir à chaque plat, qui enrobe d'une crème d'hypocrisie l'hôte pour qu'il ouvre sa meilleure bouteille (fortement déconseillé si le second vin était conditionné en plastique), qui est prêt à tester l'élasticité de son nombril quitte à ce qu'il s'échappe de l'intervalle entre deux boutons de sa chemisette ou bien qu'il se transforme en petite verrue pointant sous le polo remporté lors du dernier championnat intercommunal de belote à quatre. Ce chiffre est bien loin du nombre de plats que nous sommes capables de prévoir pour un simple repas avec nos proches, qui d'ailleurs s'éloignent de plus en plus de la table au fur et à mesure du repas. Huit semble être plus standard. Apéritif, entrée froide, entrée chaude, viande, salade, fromages, dessert, café et ses petits gâteaux, tiens, il est 16 heures, il est temps de goûter non?

samedi 18 avril 2009

Môman


"Bon, faut que je rentre, y'a Môman qui m'attend!" Qui parle ainsi? Vous ne le reconnaissez pas? Détrompez vous, il ne s'agit pas du petit Kévin qui vient de s'apercevoir qu'il a dépassé l'horaire autorisé et que ça va encore barder pour son matricule. Le spécimen qui nous intéresse est bien plus avancé en âge, mais vu sont état, il ne va pas avancer bien vite sur le chemin du retour, ah les ravages éthyliques, serait-ce pour oublier le doux sourire de Môman? Mais bien sûr, c'est Robert, le mari de Simone, nos ex-champions de curling. Ils quittent ses potes du PMU après le dernier petit jaune pour la route. C'est Simone qui va adorer cette haleine anisée, hum. Toujours autant de mal à s'y habituer, surtout quand Robert tente une approche car il a le vin doux. Eh oui, Robert préfère Môman à ma femme, ma dulcinée, ma moitié (quoiqu'en l'occurence pour Simone, l'arrêt du sport de haut niveau s'est traduit par un affaissement de la masse musculaire et donc le petit surnom de moitié semble alors un peu usurpé), mon épouse, ou tout simplement Simone. Et il n'est pas le seul à préférer ce Môman à tout autre petit surnom tendre et doux. Mais d'où vient cette habitude? Comment vit Môman d'être appelée Môman alors que les enfants ont quitté la maison depuis plusieurs décennies? Statistiquement, le prénom de Môman n'est pas loin d'être le plus employé loin devant tous les autres. Môman râle toujours quand Pépère rentre tard, ennivré et glisse directement ses pieds sous la table. J'comprends pas, pourquoi tant de haine, Môman, calme toi, les journées sont difficiles pour tout le monde! Môman fait le ménage et ne supporte pas que des sagouins (ouais, y'a pas d'autres mots, Môman a du vocabulaire adapté à Pépère) anéantissent des heures de serpillère-curling. Môman râle, mais elle râle, comprends pas? Revenons au début, "Bon, faut que je rentre, y'a Môman qui m'attend!", je ne suis pas certain que Môman attende vraiment le retour de super 51. Môman attend simplement que l'on se souvienne de son prénom, hein Môman?

vendredi 17 avril 2009

Je veux des pépins


Bon, ok, ça n'est pas du tout la saison du raisin, mais toujours est-il que j'en avais quelques grains ce soir dans mon assiette. Raisin d'Afrique du Sud m'a-t-on dit, ok, la saison est respectée, ai-je tenté de me convaincre en usant à la réflexion mes hémisphères. J'attaquai mon premier grain en forme de ballon de rugby. A ce sujet, je suis plutôt grain de raisin en forme de bille, bien rond, ferme. Avec une peau assez épaisse augurant d'un vin à venir chargé en tanins, sucré mais pas trop, avec quelques tâches de rousseur pour les raisins blancs et une couleur sombre pour les autres. Bref, du raisin pas du fruit d'élevage jouant dans la même catégorie que la plus grosse citrouille du quartier. Et alors comble de l'ingénieur agronome sud-africain, le raisin qui m'a été proposé était dépourvu de pépins! Je veux des pépins dans mon raisin, c'est bien là où il est le moins douloureux de les trouver plutôt qu'au bureau, chez le médecin ou chez le garagiste. J'ai un grain, pas de pépin et ça me rend dingue. Le plaisir de le sentir, d'éviter de le croquer, de jouer avec ce petit pépin souvent accompagné de madame pépin (le pépin aurait-il des pépins?) fait partie de la dégustation du raisin. Et le plaisir de concourir l'été au plus long crachouillis de pépins avec son fils en terrasse en cette fin d'été indien synonyme de vendanges et de raisin de saison, faudrait-il s'en priver? Au-delà du jeu, c'est une participation à la dispersion du végétal (c'est mon fils qui l'a dit!). Quelle idée de supprimer le coeur du grain! Il y a bien d'autres pépins à supprimer, ceux des oranges (à gâcher le jus frais) et des pommes (à ce sujet,me dire que je suis trognon peut vous entraîner des pépins). J'épargnerai celui du citron qui m'aide à dégommer le filet de cabillaud de la cantoche. Bref (j'emploie souvent cet adverbe, aujourd'hui, avec le thème du moment, je ne pouvais pas l'oublier), je veux une pluie de pépins, que je sorte mon pépin pour manger mon raisin à l'abri de l'eau véritable fléau pour le vin!

Petits petons


Ce soir, lors de mon trajet de retour en bus, un bébé gazouillait dans sa poussette, attrapant ses petites chaussures avec ses mains potelées, basculant son regard de ses pompettes vers moi avec un regard du genre "T'as vu comme elles sont classes mes saussures?". Stupéfait par sa prouesse physique qui me ramena sur Terre et sur les ravages du temps qui passe, je le fus aussi lorsque mes yeux se posèrent sur mes pieds, pas très grands pour ma taille d'ailleurs, et une question traversa mon esprit: "E si nos pieds ne grandissaient pas en même temps que le reste?" Imaginez vous grand, svelte, avec le pantalon qui tombe bien sur des chaussures qui ne dépassent même pas de la cassure de l'ourlet. La honte! Le petit pied a beau être charmant, il n'en est pas moins un gage d'équilibre et de stabilité. Les chutes seraient nombreuses et pas seulement pour s'être pris les pieds dans le tapis. Les orteils de petits pieds se rapprochent plus de mini-saucisses cocktail que de véritables extrémités, les animaux domestiques seraient tentés de ne pas s'arrêter qu'à un léchage affectif, la coupe régulière des ongles serait un exercice périlleux! Les petits petons souffriraient de la pression immense qu'ils subiraient liée au poids qu'ils auraient à supporter, les régimes fonctionneraient-ils enfin? L'amant qui exprimerait à sa promise que lors de la galipette, ce fut vraiment le pied, risquerait fort de prendre la main de la belle dans la figure (le coup de pied dans le tibia étant indolore). Terminées les expressions, "je rentre à pieds" trop douloureux, "mise à pied", peu significative et donc peu désagréable pour le mauvais élève, "faut pas se laisser marcher sur les pieds", trop facile car la cible est trop réduite, "faire un pied de nez" ridicule déjà que cette grimace est faite avec les mains, je n'ai jamais compris cette expression, "faire des pieds et des mains", pas terrible sauf avec des mains gigantesques, "marcher sur la pointe des pieds", autant dire marcher sur les pieds, "Bon pied, bon oeil", pas très encourageant pour la vue tout ça, "Casse pied", des tout petits morceaux alors. Messieurs, désolé, il faudra trouver autre chose que le foot. Mesdames, visualisez votre silhouette équipée de pieds taille 17, rires en premier lieu, puis inquiétude face à toutes ces paires que n'avez jamais mises et que vous ne mettrez jamais!!!!!

lundi 13 avril 2009

Tondeuses Battle


Ca y est, le calme de nos week-ends et de nos soirées en terrasse va à nouveau être fortement perturbé par les décibels des tondeuses des accros au brin d'herbe pas plus haut que les autres! Mais laissez vivre l'herbe la bonne comme la mauvaise! D'ailleurs, mauvaise herbe, ça ne veut rien dire, ce ne sont que des propos d'élitiste de la pelouse parfaite aux brins calibrés. Le seul paramètre pouvant être éliminatoire reste pour moi la couleur. Il faut tout de même un peu de vert pour camoufler la terre. La tondeuse est un polluant sonore (même l'électrique fait du bruit, surtout lorsque le courant est coupé en même temps que la rallonge), olfactif (la douce odeur du moteur chaud et fumant ne m'émeut pas vraiment), visuel (rien de pire qu'un brin dans l'oeil) et pour l'environnement (entre les sacs poubelles, les aller-retours à la déchetterie, les particules rejetées, bravo). Les principaux utilisateurs de tondeuse sont des gens bizarres. S'ils mettent un point d'honneur à maintenir la hauteur de leur champ de jeu au millimètre près, c'est dans le but d'atteindre l'Eden de la pelouse parfaite. Et pour y arriver, ils arrosent cette même pelouse pour qu'elle soit bien verte, bien grasse, bien énergique à la repousse. Chouette, faut que je tonde, gazons les voisins avec le moteur thermique! N'importe quoi. Le nirvana est atteint lorsque le tailleur en folie sort de son garage le taille bordure avec son fil jaune en plastique. Aucune chance de s'en sortir pour la tige qui a mis tant d'effort à pousser dans un endroit inaccessible aux engins à quatre roues! Peu reconnaissant, le garden addict décapitera l'ingénieuse avec un sourire de satisfaction et un regard vers son voisin vautré sur son bain de soleil du genre "tu ferais bien de t'y mettre, c'est quand même pas compliqué!". Lequel voisin coupera court à la provocation en se tournant de côté pour poursuivre sa sieste perturbée jusqu'alors par l'homme des jardins. Ils me rasent ces apôtres du zéro pâquerette, j'adore les pâquerettes, je vénère les pâquerettes, pas touche aux pâquerettes. Pourquoi s'acharner ainsi sur des petites fleurs sans défense, pour priver le bambin d'une cueillette pour sa môman! Le tondeur est donc sans coeur, n'aime pas les fleurs. Je ne lui reconnais qu'une pratique digne d'être retenue comme indispensable, la bière fraîche assis sur la terrasse en contemplant le pré vert. Cela dit, pas besoin de tondre pour ça, quelques graines de volonté suffisent !

dimanche 12 avril 2009

Une journée avec Tata Yoyo


Toute chanson connait son heure de gloire, il n'existe pas de navet ultime, un refrain aussi minable soit-il finira toujours par trouver un public. Et c'est bien là le problème! Vous croiserez un fan de ce type tôt ou tard, il chantera, fredonnera, sifflotera, murmurera ces quelques mots oubliant au passage la moindre notion de justesse, et votre journée, voire la suivante sera foutue. La rengaine envahira votre esprit, ne vous quittera plus. Vous vous surprendrez à très rapidement chantonner ce qui vous paraissait insupportable peu de temps avant. Le chant et la musique ne sont pas à la portée de tous, vous même en public refusez de chanter avançant que les faussetés seront un supplice pour votre auditoire. Oui, mais là, les quelques mesures auront pris la mesure de votre résistance mentale et vous ne vous préoccuperez plus de l'intégrité des tympans de vos collègues et amis. La rengaine a plus d'un pouvoir. Bien qu'elle ne rime à rien car souvent écrite par un pouêt, elle nous hypnotise, pour un peu, on finirait pas la trouver plutôt sympa cette chansonnette. Elle se disperse plus vite qu'une épidémie de varicelle. Ca vous démange de chanter, vous ne pouvez vous empêcher de gratouiller sur votre guitare imaginaire, et les pauvres qui vous entourent reprennent en choeur, ignorant totalement que l'incubation sera foudroyante. Réfléchissez bien au petit air qui pourrait vous trotter dans la tête, chantez mentalement, ça y est? Vous voilà foutus pour au moins 24 heures!

Bricoleur? Non radin!


J'affirme ce soir que l'activité de bricolage est anti-économique et participe, certes à une degré moindre que la spéculation, à la crise du moment. En ce qui me concerne, c'est surtout la crise de nerfs que ce soi-disant loisir du dimanche déclenche, entretient et développe. Je m'énerve et me blesse, creusant un peu plus le trou de la sécurité sociale. Je vous vois déjà penser que je suis marteau avec cette introduction. Vous avez envie de me balancer à grands coups de truelle les quelques centaines de milliers d'euros de chiffre d'affaires des différentes enseignes de bricolage. Si ça, c'est pas de l'économie! Egoïste! Vous parlez de votre petite bulle financière que je ne vais pas manquer de maroufler dès mes prochaines syllables et pour ceux qui ne me croient pas, mon ami Sylvestre a pour mission de montrer les autres usages possibles de l'outil qu'il tient dans son dos! Je ne nie pas que des travaux sont nécessaires pour qu'un nid soit douillet (la mousse ne fait pas tout me disait encore un étourneau ce matin), que le carrelage est plus sympa que la dalle béton, que le placo poussiéreux doit être camouflé, que la peinture n'est pas destinée qu'aux loisirs sur toile, qu'un va-et-vient rend de grands services, que les rideaux sont utiles (sauf quelques drapés colorés qui mériteraient de grands coups de cutter), bref, du sol au plafond, la liste des fournitures est aussi longue que ma dernière recherche de tournevis cruciforme. Ah tiens, il porte bien son nom celui-là, une question bricolage est comme un crucifixion pour moi. Je ne vaux pas un clou! J'ai tôt fait de péter les plombs face à un problème de baignoire (je les préfère en équation). Je reviens à mon argumentaire. Le matériel encombre votre garage, votre escalier, vos placards, le coffre de la voiture. Vous êtes agacés, fatigués et éreintés à l'idée des travaux d'Hercule qui vous attendent? Tant pis pour vous, vous n'aviez qu'à encombrer le carnet de commandes des artisans que des gens sympas comme moi auront su vous conseiller. Voilà en quoi le bricolage est anti-économique. Il n'encourage pas l'esprit d'entreprise! Pensez aux courageux qui n'ont plus le temps d'entretenir leur logis pour se consacrer à celui des autres. Faites les travailler, encouragez la concurrence, les tarifs baisseront et ça m'aidera beaucoup (ça c'est de l'économie) pour mes prochains travaux.

vendredi 10 avril 2009

Cap Hilarité



Ca s'est joué à un cheveu que cet article soit en parution dès vendredi soir! Malheureusement, je n'ai pas pu couper à d'autres obligations et ne voulant pas que cet article ne paraisse trop tiré par les cheveux, j'ai décidé de reporter son écriture à un moment où toutes les conditions de réussite seraient réunies. La lecture de ce titre sous-entend qu'on peut se payer une bonne tranche de rigolade chez nos amis les coiffeurs. Ce sont de vrais comiques, qui ont une tendance à tourner en ridicule leurs clients. Tout d'abord, ils nous déguisent en supertif, le héros de la tignace, avec sa cape blanche ou à fleur, juste avant de passer au bac à shampoing. Et là, rebelote, la blague de la température de l'eau, chaude? froide? ça va comme ça? appuyez vous bien, sinon, ça va vous couler dans le cou! Gros stress ce placage de la nuque sur une demi-cuvette de wc même pas molle pour épouser la forme de nos cervicales étirées pour l'occasion. Petite vengeance au passage, ma dernière shampouineuse mesurait 1 mètre 50, assez limite pour venir cherche la mèche du devant.....Les mauvaises plaisanteries continuent lorsque devant la glace, ils vous proposent des revues de voitures et d'économie, d'une part inintéressantes et de toutes façons illisibles la tête tournée dans tous les axes sauf celui de la lecture! Et il y a des vicieux qui vous proposent de siroter un thé dans ces conditions extrêmes. Avez-vous déjà bu une tisane éléphant poilue? D'autres sentant bien que votre sens de l'humour en a pris un certain coup essaient de vous faire marrer en ridiculisant d'autres clientes avec des couleurs et des coiffures improbables. Le pire est qu'elles ont l'air contentes (daltoniennes, ne venez pas seules, ils en profitent). Je ne profite même pas de cet intermède trop stressé que je suis par le risque de dérapage de la tondeuse. Avez-vous remarqué qu'il faut attendre la dernière minute après le séchage pour vraiment juger du résultat. Mouillé ok, sec berk. Ils ont un pouvoir incroyable ces bûcherons du caillou! Ils le savent très bien d'ailleurs, d'où ce vice à chaque clic de ciseaux. Le mien pousse jusqu'à se présenter chauve, avec un sourire renvoyé par le miroir qui veut en dire long quant à mon avenir capillaire.

Jean trop serré


Merci de prendre l'accent américain pour lire ce titre, car Jean (nous connaissons tous un Jean), n'est pas en train de se faire étrangler, rassurez vous, par Jeanne qui ne supporte plus que son fainéant de bonhomme ne fasse pas la vaisselle et laisse trainer ses slips kangourou n'importe où. Non, je parle du pantalon mythique qui parfois met en valeur gambettes et postérieurs, que la nouvelle génération lacère de bonheur et que d'autres empreints d'une certaine dose de mauvais goût altère d'une petite gouttière en partie basse. Bref, j'apporte ce soir la preuve que la poche a été inventée avant le téléphone portable et que de ce fait, toutes les précautions n'ont pas été prises lors de la conception de la fameuse réserve à pièces de monnaie pour la pause café. La taille est raisonnable, beaucoup plus que celle des modèles les plus récents de télévision-appareil photo-pda-mp3-frigo et éventuellement téléphone. Pas facile d'ailleurs de tapoter un sms du premier coup sans erreur sur un timbre poste. La poche du jean a par contre un réel problème de positionnement. Derrière, imaginez le mélange cristaux liquides pavé numérique lorsque le propriétaire s'assied maladroitement sur l'objet qui ne vibrera plus. Devant, et c'est bien là où je veux en venir, elle se referme naturellement lorsque la position assise est adoptée, renfermant par la même occasion le précieux moyen de communication qui ne manquera pas de sonner (eh, le mode silence, c'est pas fait pour les chiens!) donnant l'occasion au cowboy d'un jour de se contorsionner dans tous les sens en essayant désespérément de glisser ne serait-ce que deux doigts pour attraper le perturbateur. De bien pitoyables positions seront adoptées par le téléphoné, les jambes s'allongeront, se replieront, s'allongeront, se replieront, se croiseront, les fesses se relaieront pour laquelle portera sur la chaise et laquelle se soulèvera pour que la poche pende du bon côté. Avez-vous remarqué combien la poche résonne? Etonnant, non? Bref, la cohabitation n'est pas facile, la preuve est apportée me semble-t-il, téléphone ou blackberry (faut bien que je justifie l'illustration de cet article à un moment ou à un autre) et poche ne font pas bon ménage. Faut que je vous laisse, ma poche m'appelle et je ne sais plus ce que j'ai fait de mon pantalon!

mercredi 8 avril 2009

Ingénieur qui mousse


Ingénieurs et brasseurs sont de maische (mélange d'eau à 50°C et de malt concassé). Tout d'abord pour fabriquer une bonne bière, il faut maîtriser le procédé, les paramètres influents que sont les températures, les temps process et les équations nécessaires à l'obtention de la bonne quantité au bon degré d'alcool. Autre point commun, l'ingénieur est raide, inflexible, assez souvent borné comme si on l'avait rigidifié dès ses premières heures comme le col d'une chemise repassé par môma en utilisant de grandes quantités d'amidon que le brasseur cherche à transformer en maltose pour le degré d'alcool du produit et en dextrose pour la rondeur en bouche de la chopine qu'il boit d'ailleurs avec sa copine, le h peut changer beaucoup de choses sur ce coup là, ainsi parla Bob M. Le houblonnage, phase essentielle de fabrication de la boisson à bulles, peut être rapidement résumé de la manière suivante: "le moût doit maintenant être amené à ébullition". Premier point de divergence car en l'occurence ces têtes pensantes binoclardes aux réactions molles nous font bouillir à longueur de journée, le combustible utilisé étant à ressources infinies, dois-je en écrire plus?. Le brasseur utilise un barboteur lors de la fermentation à température contrôlée. Nouvel écart, notre ingénieur en chef barbote dans ses principes et concepts mousseux sans forcément tout contrôler. Pour l'instant pas de mousse pour la bière, par contre, l'homme au débardeur lui continue à se faire mousser en parlant fort, répondant à ses propres questions et en surdosant le franglais (la bière anglaise n'est pas une de mes préférées, qu'on se le dise!) dans ses tirades (au fait, on tire la bière, non?) au risque d'entraîner le comas éthylique tellement il saoûle ses interlocuteurs. Pour obtenir le petit pschitt mousseux au décapsulage de la canette, il est nécessaire d'ajouter du sucre pour relancer la fermentation des levures. L'ingénieur ne s'élève pas bien haut, ses sorties sont salées, et nous préférons taire le seul bruit que son organisme soit capable d'émettre. Finalement, me voilà rassuré, je commence avec la conviction qu'ingénieur et bière vont bien ensemble pour me rendre compte, ligne après ligne, que tout les oppose. Ouf, je vais trinquer à cette excellente nouvelle!

Or Taux Graphe


Le mont deux saxe et l'air centsaisse, sent raipis, cent ceux pré hocupé de la faquulthé de chat qu'un dantre nou ah suie vre ce taimpau craichendo. Laid nousvailes teknoloji pairmaite daméliorai signifikativeumant les pèrfortmensses dé moyuns de komunikassion, repoucent à l'air préisthorique le bon vieu thélaigraffe des frère Chappe, nou randent toutjour plu prôcheu de linstan, de litmage en tan réelle, et surtou fésant de nous des mashine. Les échantje unterrenette entre pairsones ne laisse plu de places à la réflecssion avant la raiponsse, préferran l'ânchaineman déchanjes pour arivé à une konkluzion qui oré put hêtre écritte cent haieprouvé les karaktairs des unterlokutheurs et de leur qulavié respek tif. Kele est louinthène lépoke du facse et du coup rié possetal qui hobligé l'ecspédhiteur à bien praiparé son envoua, le droi à l'ereurre et à loupbli étemps rédui. Ojourdui, kimporte le con tenu, la vitaisse dogit hêtre au randévou, c'est prix mor dial. kombien son tils ojourdhui à pré fée ré bacclé ratpisdeument une seauttise pluto ka soieniais une réponce pauzée et jussthe? Et ki maurfle? Lénair et le bou des douas des afolaids de la phibre optik. Ouais. Mais la victime numéro 1 est l'orthographe (ouf, je n'en pouvais plus). Odette et Edouard Bled ainsi que Louis-Nicolas Bescherelle n'auraient jamais pu survivre à notre époque!

mardi 7 avril 2009

Je vous ressers un peu de capsaïcine ?


Wilbur Scoville posa la question à ses cinq invités qui la bouche en feu et les larmes aux yeux ne purent que gigoter la tête de gauche et de droite en signe de refus! Pendant que ce pharmacologue de renom leur faisait ingurgiter Bhut Jokolia, Thaï Hot, Naga Dorset et autre African Birdseye, il sirotait avec délice son eau sucrée utilisée habituellement pour le dosage de ses expérimentations, le vice était déjà présent, retenez le, le lien avec la fin de ce petit billet rouge sera évident dans quelques caractères. Ainsi naquit l'échelle de Scoville de 0 pour le poivron (ouhhhh le poivron, trop nul) à 16 millions pour la capsaïcine contenue dans tout piment qui se respecte! Pourquoi capsaïcine? Où comment distinguer ce qui picote de ce qui arrache les muqueuses et nous fait passer de l'autre côté de la pseudo-chaleur buccale. Quel nom bizarre pour la capsaïcine! J'ai un début d'explication pour la première syllable, pour le reste, n'oublions pas que nous avons affaire à un pharmacien qui ne peut pas vivre sans placer "icine" à tout bout de champ. Bref, certaines langues boursoufflées d'avoir trop ingurgité de piment tabasco aurait arrangué leur voisine d'un "même pas cap!" haut en couleur avant que leur propriétaire du type supporter footballeur ne croque à nouveau dans l'objet du défi. Scoville n'aimait pas le foot, lui préférant un sport plus piquant comme l'escrime, mais il a du intervenir dans bon nombre d'écoles d'ingénieurs, élever certains d'entre eux au rang d'apôtres, de prêcheurs, qui parcourirent le monde pour que désormais, chaque élève ait à sa disposition tous les outils de mauvaise foi, d'approximation scientifique, d'empressement intellectuel, d'égarement technologique, d'intégrales triplement dérivées pour générer dans leur entourage de nombreux phénomènes physyologiques et psychiques dont je vous livre certains en vrac. J'ai envie de tirer à boulets rouge sur ce ramassis de crétins en cravate rouge à motifs rouge assortis à leurs chaussettes rouges qui ne sont même pas rouge de honte d'élaborer des plans dignes de lanterne rouge du monde industriel. Je vois rouge ce soir au point d'uniquement leur donner le choix entre recevoir en plein visage rougeaud d'auto-satisfaction soit une volée de vieilles tomates soit une giclée d'aérosol d'auto-défense (2 000 000 à 5 300 000 unités Scoville).

lundi 6 avril 2009

Bouée de plomb


A l'aide! Je coule! Malheureusement, vous êtes sec au propre comme au figuré et le maillot de bain rouge passera au galop sans même vous regarder. La situation qui me préoccupe ce soir n'est pas iodée. Chacun d'entre nous connaît ces moments difficiles durant lesquels les problèmes, ennuis, soucis, catastrophes, mauvaises nouvelles, pannes, embûches, difficultés, complications, désastres, et autres malheurs s'enchaînent et se déchaînent pour vous pourrir la vie répondant ainsi à la fameuse loi de l'emmerdement maximum de mon pote Murphy. Combien il est bon, dans pareille situation, de trouver quelqu'un de charitable pour vous tendre la main, et vous aider à vous sortir de cette marée noire. Malheureusement, dans pareilles tempêtes, l'équipage d'ingénieurs fait preuve d'un manque de solidarité assez salé! Plutôt que de vous aider à résoudre vos problèmes pour vous éviter la décomposition type coque de bâteau selon la bonne vieille règle d'oxydo-réduction 4Fe + 3O2 -> 2Fe2O3 (petit nom de la rouille) en dézinguant (une technique pour éviter que le sel, les ions et l'oxygène n'aggressent trop votre bateau est de faire diversion avec des pains de zinc qui seront grignotés en premier, un vrai délice pour toute mer qui se respecte, petite précision signée LXIII) les sources de vos problèmes, ils vous jettent une bonne vieille bouée plombée pour vous enfoncer un peu plus et éventuellement vous exposer au saturnisme. Les formes les plus répandues de l'anti-gilet de sauvetage sont à ce jour les questions hyper pointues qui perceront votre rafiot déjà mal en point, une pelletée de sable pour gripper les quelques rouages encore en état de marche et un océan de reproches crié par quelques mouettes criardes en cravate pas très avares en guano! La baïne industrielle existe donc, dépression se formant avec la houle pour mieux vous emmener au fond!

dimanche 5 avril 2009

La bosse de la cuisine


Eh non, je ne moquerais pas de Simone qui après avoir délaissé sa serpillère favorite mitonne de bons petits plats à son homme. Je ne vénèrerais pas non plus le surdoué en cuisine qui, à partir de 3 légumes rachitiques, nous réalisera une soupe digne des plus grands palaces. Je veux ce soir mettre en garde le cuisinier de tous les jours et lever le voile sur le design de ce lieu adoré par certaines et certains et haï par tous les autres: la cuisine et plus spécialement le feu, le piano, la gazinière, chacun baptisera l'endroit comme il le souhaite. Tout d'abord, une nouvelle fois, nous sommes face, au propre comme au figuré, à une bevue d'un groupe d'ingénieurs peut doués à autre chose qu'à ouvrir un paquet surgelés pour le passer au four micro-ondes. Quel est l'imbécile qui a osé placer les hottes aspirantes à cette hauteur? Pas très inspiré ce jour là celui ou celle qui a imaginé que seuls les moins de 1m60 savaient cuisiner. Nous aspirons tous à cuisiner sans stress de bosses, sans saignements autre que ceux de la viande qui dore dans un lit d'oignons finement émincés, les larmes dûes à l'épluchage de ces derniers suffisament pour tout cuistot un peu fier, inutile de lui en faire couler d'autres avec des points de suture fort mal placés. Une répétition de chocs et nous pouvons finir toqués et voir des étoiles pendant un bon moment! Certains n'ayant pas l'endurance suffisante pour assurer la préparation d'un repas complet diront que la hotte est un appui bien pratique pour une micro-sieste debout, je les mets en garde, ils risquent de servir leur rôti à leurs convives amusés par les chiffres de 1 à 3 et le symbole du ventilateur inscrit sur son front. Une nouvelle fois, la conception est défaillante, les fonctions de base n'ayant pas été correctement étudiées. Avec un ventilateur plus puissant, toutes les vapeurs seraient correctement évacuées même avec une hotte proche du plafond. Depuis le temps que je dis que l'ingénieur ne prend pas assez de hauteur!

samedi 4 avril 2009

Faut pas pousser!


Il y a des regards que l'on a du mal à ne pas accrocher, une séance de zyeutages valant un bon steak comme disait le Cyclope a un de ses potes mythos. D'autres faces à faces occulaires sont par contre beaucoup plus pénibles, rimant avec défi et surtout crétinerie. Je dénonce aujourd'hui tous les abrutis, la majorité étant de gros conducteurs ventripotents au volant de leur 4x4 urbain, la gourmette à moitié coincée dans le levier de vitesse, les lunettes de soleil aussi étendues que leur pare-brise fumé, le cigare centré sur une bouche conservant les stigmates d'un repas de midi gastronomique trop arrosé, je disais donc les abrutis qui essaient à la fois de stationner leur monstre surélevé dans le coffre de votre berline, de se recoiffer dans votre rétroviseur central, et surtout de vous pousser pour vous doubler alors que vous-même êtes en train d'effectuer cette manoeuvre ô combien périlleuse sur une route à forte affluence. Aucun des deux ne veut ni dévier son regard ni la trajectoire de son automobile. Le zyeutage est digne des faces à faces félins en pleine savane même si l'un des deux belligérants s'apparente plus à un pachyderme qu'à un guépard même s'il revendique la vitesse du champion de la brousse. La pression s'installe, surtout lorsque abruti n°2 se met à pousser abruti n°1 parce qu'abruti n°3 se montre de plus en plus pressant. Bref le principe du chenillard à plus de 130 km/h vient de voir le jour! Mais n'oublions pas qu'il y a des inventions qu'il faut jeter dès leur découverte (certains scientifiques et ingénieurs auraient d'ailleurs dû tenir cette ligne de conduite depuis bien longtemps). La file d'indiens affolés au volant de leur Cheerokee qui risquent le scalp au moindre frottement de pare-chocs en fait partie!

jeudi 2 avril 2009

Négative attitude


Quelle force anime l'être humain qui en toute chose positive détecte le pire à venir? "Qu'est-ce qu'il fait beau aujourd'hui" aime-t-on chanter pour engager la conversation avec la belle inconnue qui aura dénudé épaules et gambettes. "Ouais mais demain il va pleuvoir!" répondra-t-elle coupant par la même le charme et la discussion. Oublié le moment de fraîcheur ensoleillée, le gris revient à la vitesse du vent catabatique (froid comme vous n'imaginez même pas). Et si l'oiseau de mauvaise augure s'était trompé cette journée là, il y a forcément une autre journée parmi les suivantes qui finira par lui donner raison et le renforcer dans sa démarche hypernégative. A moins bien sûr qu'il n'habite aux abords du Désert du Taklamakan sur la route de la soie, et que l'absence de goutte d'eau finisse par le décourager, quoique, si c'est un persévérant, il répètera avec insistance sa petite réflexion jour après jour, jusqu'à ce que son voisin, un garçon un peu plus jovial mais aux nerfs fragiles, finisse par l'étrangler sur place ou lui remplir le gosier de sable! Je blague sur le ton de la pluie et du beau temps, mais le malaise est beaucoup plus étendu que le premier cumulonimbus formé. Une bonne année couronnée par une prime rondelette, oui mais alors qu'est-ce que ça va être dur l'année prochaine! La forme est au rendez-vous, on va bien finir par être malade. Bref, la vie est une maladie mortelle, autant se le dire tout de suite pour ne rien espérer demain! Sinistre, je sais, tout ce qui nous entoure peut nous conduire à cette sinistrose, chaque atome est constitué de protons (plutôt positifs dans leur genre), de neutrons (ceux qui ne se prononcent pas, le neutron est lâche, pèse inutilement dans l'atome, n'intéresse personne et le rend bien) et d'électrons (négatifs très agités, changeant régulièrement de niveau d'énergie, brefs instables et au passage posant de sacrés problèmes aux étudiants scientifiques). Tiens d'ailleurs l'unité de mesure de la charge électrique fondamentale s'exprime en Coulomb, bref, c'était écrit!

mercredi 1 avril 2009

Oiseau du matin, réveil pas serin


Les jours rallongent, les premiers rayons du soleil emmergent de plus en plus tôt, le thermomètre à mercure est de moins en moins pingre en degré Celsius, et pour le même prix, les Kelvins sont offerts, le caractère de chacun s'éclaire (c'est pas du lux(e) diront chacun de celles et de ceux qui me croisent aux premières heures de la journée). Bref, le printemps et le changement d'heure ne semblent offrir que des avantages. Tout le monde est enchanté. A commencer par les petits oiseaux qui nidifient dans nos jardins. Et c'est bien là le problème. Le moineau est trop matinal. A la première lueur, il se met en siffloter une rengaine exaspérante pour celui qui est à la recherche de la moindre miette de sommeil en plus au fond de son petit nid douillet. Le moineau est communautaire, entraînant ses amis dans son karaoké de 6 heures. Malheureusement, comme pour nous, et encore plus pour un groupe d'ingénieurs planant au gré de leurs trouvailles, il y a des piafs qui chantent faux. Le moineau se croit intéressant et a des côtés grandes gueules (cf article précédent, se prendraient-ils pour des pélicans?), il va siffler la même rengaine de plus en plus fort, pour peu qu'une moinette passe dans les parages, et là, on ne l'arrêtera plus. Attention, je ne suis pas pour priver les friandises félines de tout droit d'expression, mais je pense que sincèrement, il serait mieux pour eux d'écrire, ce ne sont pas les plumes qui leur manquent, ça m'éviterait d'avoir envie de leur voler dans les plumes et je pourrais rester aux plumes quelques minutes supplémentaires avant de m'envoler pour le bureau où j'ai beaucoup de graines à moudre!