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mardi 29 septembre 2009

La mie scélérate


Derrière la bedaine farineuse du boulanger et le sourire en forme de croissant de la boulangère se cachent un couple de sacrés farceurs. Ne vous faites pas piéger, les embuscades tendues sont nombreuses, et après ces quelques lignes, je crains que vous ne puissiez plus les voir même en peinture (d'où l'expression une vieille croute pour un vieux tableau) car vous aurez réalisé à quel point ils vous roulent dans la farine à chacune de vos visites. En parlant justement de farine, soit ils ont un problème récurrent de dosage, soit ils se régalent à l'avance en vous imaginant dépoussiérant costume, siège de voiture et table de cuisine. La farine est appréciée à l'intérieur du pain, à l'extérieur, c'est de la poudre aux yeux tout au plus. Autre jeu crétin, celui des pièces de 1 et 2 centimes d'euros qui alourdissent votre porte-monnaie. Je soupçonne le trafic organisé ou à nouveau la franche marade derrière la caisse enregistreuse. Invariablement, vous n'avez pas la monnaie ou pas le temps de la trouver au fond de votre poche, et c'est à ce moment là qu'ils frappent en vous encombrant un peu plus. Et que dire des baguettes ultra-fines se résumant en 2 croutons interminables, durs et se rejoignant en leur extrémité. Essayez de trouver une tartine avec-ça. Et je fais mes boulettes comment moi? C'est un coup à se couper dès le matin. J'ai régulièrement une dent contre cette manie, elle est loin ma mie la miche de mon enfance! Et pour envelopper toutes ces satanés blagues, tel le carambar qu'ils dealent parfois aussi, vos commerçants préférés emballent vos achats dans une misérable feuille de papier, laquelle ne sert à rien, pusiqu'à la moindre occasion, elle se déchire, échappe le pain, et vous reste seule dans la main. Non, vraiment, la colère lève ces derniers temps, je suis pétri d'humeurs négatives, je suis en chauffe dès que je franchis le seuil de la boulangerie. Levure, pétrissage, chaleur, la recette du bon pain quoi.

lundi 28 septembre 2009

Va savoir


Celui qui ne sait pas ne sait pas qu'il ne sait pas. Le saviez-vous? Du coup, une question pointe à l'horizon, est-ce que tous les imbéciles, les crétins, les pénibles, les casse-pieds, les abrutis, les empêcheurs de tourner en rond, les finauds de service, les profiteurs, les désorganisateurs, les agents stressants, les mauvais conducteurs, les affolés du mail, les chefaillons en manque d'autorité, les incultes, les chipoteurs, les cloportes, les radins, les perturbateurs, les malhonnêtes, les voleurs, les malfaisants, les colleurs de basques savaient aujourd'hui à quel point ils étaient imbéciles, crétins, pénibles, casse-pieds, abrutis, empêcheurs de tourner en rond, finauds de service, profiteurs, désorganisateurs, agents stressants, mauvais conducteurs, affolés du mail, chefaillons en manque d'autorité, incultes, chipoteurs, cloportes, radins, perturbateurs, malhonnêtes, voleurs, malfaisants, colleurs de basques. Va savoir. A priori, ils ne savaient pas, et de ce fait, ils ont vraiment su me pourrir la journée! En tout cas, demain, je saurai les éviter. Quel manque de savoir-vivre quand on y pense.

dimanche 27 septembre 2009

Mon amie la patatasse


Week-end simple et pourtant, un grand moment pour les sens: j'ai redécouvert le bonheur de la purée maison. Le toucher tout d'abord. Certes il faut avoir une sacré patate pour écrabouiller les légumes après la corvée de peluches de légumes encore bouillant de leur récente baignade, mais franchement que c'est bon! La vue ensuite. On est loin de la poudre aux yeux envoyée par ces préparations en flocons. Je vous fiche mon billet d'humeurs que dans deux ou trois générations, on ignorera tout de la culture de la pomme de terre, jusqu'à ne plus savoir représenter le trophée de feu Monsieur Parmentier. J'abhore le ski, la poudreuse est pour moi la pire des soupes, il en est désormais de même pour la purée en brique cartonnée. L'ouie. Le chuchotement d'une flamme de gaz contre l'aggressif tintement du four micro-ondes. Le rond-rond du moulin à légumes contre le son trop sec de la paire de ciseaux. Le goût et l'odorat bien sûr! La pomme de terre fond dans la bouche, glisse le long du palais et pas dans l'assiette où elle doit garder toute sa fermeté et sa prestance. Bannissons le liquide jaunasse sur lequel flotte un steack haché de dépit. Je sens que je ne vais pas me faire que des amis, que certains prétexteront un emploi du temps trop chargé (y a de ces presse-purées....), que d'autres essaieront de m'expliquer que leur progéniture n'aime pas les morceaux. Calmons nous. Un peu de crème pour plus d'onctuosité? Eh, on ne va pas se fritter pour une purée non?

samedi 26 septembre 2009

Watt heure closed


A l'heure où les programmes d'économie d'énergie se multiplient comme des petits pains, je suis navré de constater que mes contemporains sont loins d'illuminer la place de leurs réflexes écologiques. La secte des "Touche pas à mon interrupteur" est infiltrée partout, les installations de va-et-vient tournent en rond, l'obscurité est bannie des toilettes. Oui, le problème a envahi tous les lieux de la planète même les plus intimes. Pourquoi ne pas éteindre la rangée de néons en sortant de ces endroits exigus où, je le concède, parfois on ne voit pas ce qu'on fait? L'énergie du didi sur l'interrupteur est pourtant ridicule comparée à celle mise en jeu quelques minutes auparavant (concept de la blague didi-caca, marque déposée....). Les plus fainéants réclameront le détecteur de présence relié à l'éclairage, et vous croyez que ça fonctionne comment, sans énergie? Vous allez finir à la bougie, et lorsque la cire va couler, et pile où...! On rigolera moins lorsque le modernisme vous aura plongé dans le noir au moment du relevé de braguette! Rassurez vous, vous n'aurez pas d'ampoule à l'index en exerçant une pression sur le bouton mural. Vous pouvez faire un petit effort non? Pensez à tous ces ions gazeux surexcités dans l'environnement clos d'une ampoule, pensez à leur repos. Pensez à la facture (j'aurais tout essayé, je flashe même les radins en flagrant délit). J'ampère mon self-contrôle, je demande de led !

jeudi 17 septembre 2009

Donjon et lasagnes


Aujourd'hui, avec la multiplication des sollicitations professionnelles, nos agendas électroniques affichent nos journées comme le maçon amateur monte un mur de briques ou de parpains. On empile gentiment les rendez-vous, sans laisser le temps à la couche de ciment de sécher. A chaque fois que l'on monte d'un cran, on est un peu plus à cran. Le mur est fragile, se fissure à la première occasion du genre la réunion de 17 minutes qui se transforme en secousse sismique. Il paraît infranchissable car il ne présente aucun créneau. Mais les meurtrières sont bien présentes sous la forme de la convocation de dernière minute. Un seul refuge, les douves de la pause pipi ou le bureau-donjon! Mais que viennent foutre les lasagnes dans cette histoire en ruines? Là, j'avoue, vous m'avez bien eu. Surtout que le temps de monter les nombreuses marches menant au donjon, elles risquent d'être froides. Pourtant, à bien y réfléchir, si on vous en laisse le temps, l'empilage de lasagne peut aussi se rapprocher de votre emploi du temps de la journée à venir. Le concept de la journée lasagne est né, une journée au cours de laquelle vous aurez eu intérêt à accumuler les sucres lents pour pouvoir faire preuve de l'endurance indispensable au franchissement des étages, faire face à de sacrés énergumènes qui en tiennent de sacrées couches, éviter les discours crémeux ou les attaques sanglantes de ces pauvres tomates managériales. Un écart cependant pouvant effondrer le concept. Le dessus des lasagnes et généralement grillé à point et croquant. Après une journée lasagne, vous finirez cramé et tout mou à la merci de la première catapulte venue!

dimanche 13 septembre 2009

Pho(ton) Rebond


Le principe du miroir est basé sur la réflexion de la lumière, chaque petit photon casqué ou pas (il y a parfois quelques flashs entre les partisans de ces deux écoles photoniques) qui vient frapper sa surface est reconduit poliment et en un éclair non pas d'où il vient mais à l'opposé. Vous êtes d'ailleurs à des années-lumières d'imaginer la réelle quantité de photons errant autour de vous, d'où l'expression, celui-là c'est pas une lumière (il a paumé ses photons). Doit-on supposer que le miroir joue à cache-cache avec ses victimes? Se perd-on un petit peu dès lors que notre axe de vision frappe cette surface réfléchissante? Et bien, pas du tout. Alors que l'on prette peu de facultés à la gente féminine en ce qui concerne ses capacités à se repérer dans l'espace (parfois, pour certaines, c'est même le trou noir, "on est déjà passé par là? Ah booon!"), que l'on constate l'inversion des pôles magnétiques de notre bonne vieille planète bleue rendant inefficace la boussole du coureur des bois, à l'opposé (nous y revoilà), on est certain que ces dames sauront repérer le miroir dans lequel elles pourront retravailler leur image! Et là, le spectacle commence! Tout y passe, de la commissure des lèvres en passant par les dents pour éviter tout dérapage de rouge à lèvres ou toute attaque de laitue, en passant par la correction du petit pli, par le redressage de la veste, de la jupe, du coup d'oeil satisfait sur le galbe des gambettes au recentrage de mèches rebelles, pour finir par le petit pas de recul pour le constat général. De véritables répétitions de danse nuptiale parfois! Je jalouse les miroirs, non pas pour l'image qu'ils me renvoient, mais pour les faveurs dont ils bénéficient. Ils balancent tout à leurs victimes sans récolter la moindre remarque. Renvoyez d'un simple regard à votre entourage féminin un seul flash de vos pensées, et les photons que vous prendrez feront un aller-simple....

lundi 7 septembre 2009

Stop ou encore


Voilà ce qui arrive lorsque l'on court après le bus. On transpire à l'embauche, l'assistante fuit comme si on sentait le gaz. Quelque chose m'échappe, je cherche encore une quelconque utilité à cette manie de changer les horaires du train, du bus, du métro et de je ne sais quel autre transport en commun d'une année sur l'autre? Le temps passe et je ne comprends toujours pas pourquoi je cours en aboyant comme le toutou à mémère. Certes, certaines destinations sont parfois ajoutées, et il est nécessaire de les intégrer dans la gigantesque toile, mais pourquoi s'acharner sur les lignes régulières, inchangées? En particulier sur la mienne! Ca sent l'ingénieur en horaire tout ça, le genre de personne à raisonner en base soixante, celui qui ne supporte pas l'expression "une minute s'il-vous plaît", qui minute chaque fait et geste qui compose sa journée, qui s'interdit de profiter de la soixante-et-unième seconde, la meilleure. En cette rentrée et avec l'arrivée des horaires d'hiver (Hé! on n'est même pas en automne, sortez les pneus neiges pendant que vous y êtes!), que je qualifierais plutôt d'horaires divers tellement ils sont avariés, je vous engage à effacer de votre mémoire tout ce que vous aviez enregistré en termes de timing! L'horaire devient horreur sous l'influence du cravaté à heure fixe qui a eu son diplôme par correspondance. L'envie immédiate de lui cribler le dos de trotteuses (et moi je sprinte) plus pointues les unes que les autres s'empare de moi, je prends mon temps, je vise, j'attaque! Où alors, pour limiter la durée de la peine infligée, j'utilise ces banderilles pour lui crever les pneus et l'obliger à attendre encore et encore. Genre un tramway nommé désir.

dimanche 6 septembre 2009

Grenier et vertèbres


Chaque vide-grenier fait un carton! C'est incroyable comment chaque participant est enchanté de se tasser les vertèbres en chargeant le coffre de leur automobile de tous les vestiges entassés sous toit. De la vieille tasse ébréchée au tas d'habits usés, tout y passe. Non seulement le dos est mis à contribution, mais aussi les jambes pour franchir tous les obstacles que vous et vos proches avez plantés là, mais aussi la tête car les poutre ne sont jamais bien loin au-dessus. Après cette séance d'athlétisme et de gymnastique, c'est le rallye qui attend nos aficionados de la bricole inutile. Et pas en caisse à savon. Non, avec l'automobile familiale qui sur le coup laisse peu de place aux autres membres de la famille. Les sièges sont extraits de la carcasse et stockés au grenier, ça sent l'embouteillage au retour. C'est à fond la caisse que les chineurs (les chinois eux préférant les vélos dont l'état général laisse à penser qu'ils les ont trouvés eux-aussi au vide-grenier du canton) se précipitent vers des emplacements définis par avance. Les trottoirs sont défigurés année après année par un malheureux numéro peint à la va-vite, le pinceau étant déjà réservé par un acheteur pressé de ne pas repartir bredouille. Tenir un stand dans ce type de foire, et c'est toute la chaîne musculaire qui foire. Planté comme le parasol qui ne vous fera de l'ombre que jusqu'à ce que vous l'ayez vendu (et le marché commence tôt...), vous ne pourrez même pas vous doper d'une bonne tasse de café, le stand 27 ayant acheté la cafetière de votre tata pour la revendre au 34 qui lui-même avait mis une option sur le service de tasses et de petites cuillères. Gardez bien les sucrettes au fond de votre poche sans le dire à quiconque, sinon, vous êtes bons pour l'hypoglycémie après négociation des fameuses sucrettes au meilleur prix. Le grenier se comporte comme un trou noir cosmique, il avale matière et lumière. Ainsi, le risque est grand de recharger son coffre de tout et de rien mais pas de vos affaires. Les bosses n'auront pas eu le temps de dégonfler avant les prochains chocs (et je ne parle pas de ceux de votre conjoint ravi le matin de voir disparaître tout ce bazar, car lui aussi, ça va le gonfler). Quant aux bénéfices potentiels, ils couvriront à peine l'achat de nouvelles caisses pour y déposer votre récolte. Tout juste vous restera-t-il un peu de monnaie au fond de la poche (cherchez bien derrière les sucrettes) pour réserver le prochain emplacement.

vendredi 4 septembre 2009

Sardines nicotinées


L'interdiction de fumer dans les lieux publics et dans les bureaux est une décision salvatrice pour nos bronchioles. Mais nous ne sommes pas sauvés pour autant. La crise de nerfs de certaines personnes pour qui la durée de l'aller-retour bureau - extérieur est supérieure à l'autonomie apnéique tabagique est une menace bien réelle. Un brouillard épais envahit leur boîte crânienne, leur capacité de réflexion s'englue dans un goudron à moitié fondu par l'échauffement cérébral entraîné par cet état de manque. Les zippos camés finissent par cracher leur feu. Alors, pour éviter que les ampoules des sprinklers ne lâchent, laissons les se précipiter vers la sortie. Ce sont de véritables troupeaux tremblotants qui se retrouvent dehors comme lors des grandes transhumances alpestres. Il ne manque plus que les cloches, quoique... Ne vous mettez pas en travers, vous risqueriez le piétinement et la lapidation aux mégots encore fumant. Assez animal comme comportement non? Mais ça n'est pas fini. Pour peu que la pluie les attende à la sortie, projetant ses gouttelettes sur des clops en éternel mouvement lié aux blablas fumeux des candidats à la pneumonie, et les bovins (oui parce que ruminer un chewing-gum constitue une étape importante voire incontournable après l'encombrement pulmonaire volontaire) deviennent poisson, se resserant les uns sur les autres sous le maigre rebord de toit, battant des ouies pour capter un peu de la fumée des autres, les écailles les protégeant des cendres amies tombant au gré des courants humides, la nageoire en alerte vers qui pourra les dépanner d'une cigarette, l'inspiration les décontracte, c'est no sushi. Saumon fumé (le tabac altère le grain de peau) ou bien sardine en boîte, en tous cas, rien ne les arrête!

jeudi 3 septembre 2009

A dormir debout


Imaginer que le lit conjugal est un havre de paix et de repos tient du rêve éveillé. Je vous vois venir et vous arrête sur le champ, le drap restera tiré sur l'intimité des victimes de ce blog, nous ne nous étendrons que sur les moments de sommeil. Les positions (j'ai dit non!!!!) sont assez variées, très personnelles et bien souvent complètement ridicules. Hier encore, j'ai dormi sans savoir qu'une bombe atomique ronronnait à mes côtés. En effet, la position missile (couchée sur le ventre, bras le long du corps, tête sur le côté ou enfouie dans l'oreiller) laisse à penser que tôt ou tard, la mise à feu va être ordonnée, le sommier va entrer en résonnance, que le radar va accrocher la cible et que,..... non, non, et non, arrêtez de vous faire des idées, pas de champignon atomique en vue, un simple changement de position avec éventuellement invasion du territoire ennemi. La frontière fictive est bien souvent violée, mais que fait l'Organisation des NU? Où est l'émissaire avec le drap blanc? La menace de bataille de polochons s'intensifie, les plumes vont voler! La provocation du bras tendu ou de la position à l'équerre (qui demande une certaine souplesse pour qui veut à la fois rejoindre mais aussi s'installer sur cette parcelle) est bien connue, faut-il répliquer, ou se replier? Que dire de celles et ceux qui se reposent allongés sur le dos et les bras en croix? Qu'ils sont tout sauf accueillants! Il y a aussi les instables qui alternent, bougent, remuent, gigotent, tressautent, montent, descendent, tournent, virent de bord. Le comble c'est qu'ils sont en pleine forme le matin venu, ce qui n'est pas le cas des compagnons de salsallongée des agités du pyjama. Misérables les positionnés du fétus, ils sont nés de la dernière pluie ou quoi! Leur système de défense ne tiendra pas longtemps, tôt ou tard, ils seront expulsés. Que faire? Guetter la pause pipi pour reprendre rapidement possession du territoire et faire un gros dodo.