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dimanche 16 août 2009

Phil Collins avait tout compris!


La musique est injuste, aussi virtuose soit l’artiste, les fausses notes peuvent rapidement et régulièrement pleuvoir. A toute celles et ceux qui trainent leurs enfants au solfège, mesurez bien l’ampleur de vos gestes et de vos actes (note culturelle : je reprends à la virgule près ou au soupir près une réplique de Louis de Funès lors des répétitions à l’opéra dans la Grande Vadrouille, ne cherchez pas, la scène n’a pas été retenue au montage final) car vous pourriez bien les conduire à une triste existence de vieux garçon ou de vieille fille. Lors d'une sortie récente, alors que le groove du bassiste et les rifs du guitariste me conduisaient hors de portée du monde réel, des larmes de pitié, telles de petites doubles croches posées tête en bas, coulèrent sur mes joues remplies d’une bière incontournable (la clé d’un spectacle réussi) en pareil moment. En effet, mon regard était tombé sur le batteur du groupe. Alors que les gratouilleurs de cordes tissent leur filet pour attirer les groupies déchaînées pour mieux gazouiller, que le chanteur roucoule au bord de la scène, et ne fait pas que taper que dans les mains tendues, le batteur est scellé à son instrument, passe pour l’ahuri de service qui gesticule dans tous les sens (alors qu’il n’y a pas plus coordonné comme garçon), tape comme un sourd (il l’est peut-être à force) sur les peaux de tambour, ne pouvant profiter d'effleurer plus doucettement d’autres peaux plus tendues plus finement mais pouvant résonner si on maîtrise le sujet. Comment voulez-vous qu’il prenne la main de la belle, et lui susurre quelques mots doux à l’oreille ? Faut-il être marteau pour encourager sa progéniture à côtoyer les cymbales !

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