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lundi 7 septembre 2009

Stop ou encore


Voilà ce qui arrive lorsque l'on court après le bus. On transpire à l'embauche, l'assistante fuit comme si on sentait le gaz. Quelque chose m'échappe, je cherche encore une quelconque utilité à cette manie de changer les horaires du train, du bus, du métro et de je ne sais quel autre transport en commun d'une année sur l'autre? Le temps passe et je ne comprends toujours pas pourquoi je cours en aboyant comme le toutou à mémère. Certes, certaines destinations sont parfois ajoutées, et il est nécessaire de les intégrer dans la gigantesque toile, mais pourquoi s'acharner sur les lignes régulières, inchangées? En particulier sur la mienne! Ca sent l'ingénieur en horaire tout ça, le genre de personne à raisonner en base soixante, celui qui ne supporte pas l'expression "une minute s'il-vous plaît", qui minute chaque fait et geste qui compose sa journée, qui s'interdit de profiter de la soixante-et-unième seconde, la meilleure. En cette rentrée et avec l'arrivée des horaires d'hiver (Hé! on n'est même pas en automne, sortez les pneus neiges pendant que vous y êtes!), que je qualifierais plutôt d'horaires divers tellement ils sont avariés, je vous engage à effacer de votre mémoire tout ce que vous aviez enregistré en termes de timing! L'horaire devient horreur sous l'influence du cravaté à heure fixe qui a eu son diplôme par correspondance. L'envie immédiate de lui cribler le dos de trotteuses (et moi je sprinte) plus pointues les unes que les autres s'empare de moi, je prends mon temps, je vise, j'attaque! Où alors, pour limiter la durée de la peine infligée, j'utilise ces banderilles pour lui crever les pneus et l'obliger à attendre encore et encore. Genre un tramway nommé désir.

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