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dimanche 27 septembre 2009

Mon amie la patatasse


Week-end simple et pourtant, un grand moment pour les sens: j'ai redécouvert le bonheur de la purée maison. Le toucher tout d'abord. Certes il faut avoir une sacré patate pour écrabouiller les légumes après la corvée de peluches de légumes encore bouillant de leur récente baignade, mais franchement que c'est bon! La vue ensuite. On est loin de la poudre aux yeux envoyée par ces préparations en flocons. Je vous fiche mon billet d'humeurs que dans deux ou trois générations, on ignorera tout de la culture de la pomme de terre, jusqu'à ne plus savoir représenter le trophée de feu Monsieur Parmentier. J'abhore le ski, la poudreuse est pour moi la pire des soupes, il en est désormais de même pour la purée en brique cartonnée. L'ouie. Le chuchotement d'une flamme de gaz contre l'aggressif tintement du four micro-ondes. Le rond-rond du moulin à légumes contre le son trop sec de la paire de ciseaux. Le goût et l'odorat bien sûr! La pomme de terre fond dans la bouche, glisse le long du palais et pas dans l'assiette où elle doit garder toute sa fermeté et sa prestance. Bannissons le liquide jaunasse sur lequel flotte un steack haché de dépit. Je sens que je ne vais pas me faire que des amis, que certains prétexteront un emploi du temps trop chargé (y a de ces presse-purées....), que d'autres essaieront de m'expliquer que leur progéniture n'aime pas les morceaux. Calmons nous. Un peu de crème pour plus d'onctuosité? Eh, on ne va pas se fritter pour une purée non?

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