Référencement de blogs et liens publicitaires

lundi 8 février 2010

Avant la St-Valentin, y'a la St-Glin-Glin....


Peu attiré par le jardinage, mauvaise herbe moi-même, depuis que l'intérêt pour les jeunes filles réussi à dessiner sur mon visage cet air si niais et si détectable en leur présence, j'ai toujours tout mis en oeuvre pour éviter de ramasser le moindre rateau auprès de la gente féminine, qui, on le sait, ne met pas de gants pour vous enterrer en cas d'incompatibilité quelle qu'en soit la nature. C'est un exercice difficile que de gagner à tous les coups pour éviter de se retrouver seul au milieu du champ, l'étendue étant du coup trop vaste pour une malheureuse petite graine. Et pour ne pas être confronté à cette situation de solitude brutale (à ne pas confondre avec la solitude permanente endurée par certaines et certains lassés de se prendre des rateaux à la pelle), les armes sont peu nombreuses (la fourche est fortement déconseillée, hormis éventuellement si vous trouvez que la fille manque de piquant). La plus efficace, à condition d'avoir une particularité physique non répulsive (le poireau, bien qu'étant dans le thème du billet, ne permet pas de se faire des amis facilement, éventuellement auprès des supporters du XV gallois (j'aime les articles de saison, le secret d'un jardin de compétition: le respect des saisons), mais franchement, un poutou de pilier ne fait pas rêver, tout au plus fait-il mal et le risque de finir avec des oreilles en choux-fleur est assez élevé pour ne pas être couru). Attirez la belle plante sans aller la chercher, un peu de chaleur tout au plus pour qu'elle se tourne vers vous plutôt que vers un jardinier à tête de lune (attention, danger, la lune montante peut vous évacuer vers le tas de compost en moins de deux). Bientôt, l'invitation vous est envoyée, les pétales sont étalés à votre merci de l'effeuillage, vous disposez alors de ce pouvoir immense du choix de pousser un peu plus loin. Ils sèment diront les observateurs du bisou final. Je baisse le rideau non sans oser une pensée que certaines âmes grivoises détourneront, vous aurez joué en quelque sorte le rôle de la carotte, ce qui vous aura éviter de vous dire après coup sur un ton malaimable (toute l'ambiguité de ce légume aux couleurs pourtant si annonciatrices de danger), pour ce soir, c'est râpé! Doit-on y voir (rien de plus facile en mangeant des carottes) un lien direct avec le lapin que vous n'aurez pas pu esquiver car encore trop satisfait (et donc manquant d'attention, c'est quel légume pour ça?) de ne pas avoir ramassé le manche de l'outil denté dans le museau?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire