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mardi 7 juillet 2009

La technique du sherpa inversée


Les plus hauts sommets de notre chère vieille planète, les plus déchirés par l'érosion naturelle, les plus enneigés aussi, sont d'une platitude comparée aux sommets atteints par mon bureau pourtant aussi lisse et horizontal qu'un lac gelé (d'autres comparaisons étaient envisageables, j'ai préféré refroidir mon enthousiasme d'écriture en conservant une thématique au premier degré). Le mal de l'altitude m'y rattrape régulièrement, la place a beau être correctement ventilée, l'oxygène en quantité suffisante, les avalanches continues de difficultés qui s'y amoncellent en font (ben non justement) un camp de base peu sûr pour préparer la prochaine excursion en terre hostile. Et c'est là que le titre de cet article prend tout son sens, car nombreux sont les sherpas qui viennent déverser leur fardeau sur ce petit territoire, au risque de crevasser le propriétaire des lieux, et sans se soucier qu'un convoi qui conquiert des sommets toujours plus hauts partage la charge pour que le collectif puisse à la fin planter fièrement son drapeau à la face du monde. Plus grave encore, la surchauffe cérébrale déclenchée par ce défilé de surgelés du bulbe au bonnet enfoncé bien au-delà d'oreilles bouchées par une trop haute altitude (à moins que ce ne soit d'attitude dont il s'agisse) et au doigté atrophié par le port permanent de moufles pourrait bien participer au réchauffement planétaire et à la fonte des glaces. Il m'est impossible de rester de glace et de garder la tête froide face à ces flocons (une syllable compte, pas l'autre) aux formes cristallines peu mathématiques, j'ai les boules!!!!

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