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samedi 4 juillet 2009

Page blanche à se faire des cheveux blancs


Pour le créatif quel qu'il soit (écrivain, concepteur, dessinateur, étudiant en cours d'examen, eh oui, il en existe de très créatif dans ces moments de sanctions de glandouillage annualisé), c’est un supplice de faire face à une page ou à un écran (certains étant plus modernes que d’autres) blanc, vierge, immaculé, sans trace, pas déballé, épargné de toute aggression …. Il faut combler ce vide (c’est naturel, la nature a horreur du vide et les sujets au vertige aussi) en écrivant tout et n’importe quoi (expression autodéfinitionnelle, ouais, je me re-surprends à inventer des mots absents de tous les dictionnaires mais compris par tout un chacun, puisque décrivant son principe même car cette dernière veut dire tout et n’importe quoi), en s’attachant à ce que le tout laisse peu de place au n’importe quoi (facile puisque c’est tout, il ne reste plus d’espace pour le n’importe quoi, mais l’espace est un caractère manquant de caractère, ça y est je m’embrouille, fermons la parenthèse, mais j'entrevois d'autres à ouvrir, ce soir chers lecteurs et chères lectrices, vous allez souffrir) pour que la lecture (on avait décroché avec cette parenthèse interminable, si, si, j’ai bien vu) reste intéressante, voire intense, attention toutefois à ce que le lacrymal syntaxique n’intervienne pas inopinément! OUCH! Claquage verbial.!J’arrête pour raison médicale, mais de toutes façons était-ce raisonnable de poursuivre cet enchaînement de mots et de parenthèses, uniquement pour noircir une page blanche virtuelle. A ce sujet, écrire sur une page verticale est un de mes passes-temps favoris sur le blog, aucun risque de coulure, pas de gomme pour dégommer, juste deux doigts un peu plus aplatis que les huit autres! Il faudra reprendre ici ou ailleurs, en espérant que les pupilles assassinées par le déchiffrage (ouais, lecture ne me paraît pas approprié pour ce gloubiboulga bloguesque) ne me tiendront pas trop rigueur et auront préféré sourire en imaginant le carnage neuronal à l'origine de tout ce bazar. A écrire ainsi, la page se noircit mais le cheveu se blanchit. Equilibre en toute chose respecté.

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