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mardi 30 juin 2009

Faut pas décôner



L'été, c'est aussi la saison des glaces le soir. Nous nous en délectons devant la télé, comme une récompense après une journée éreintante au bureau. Avez-vous remarqué que dans pareilles circonstances, nous trouvons toujours un motif de satisfaction pour mériter le sussucre glacé? Au pire, le dessert à température négative constituera le réconfort d'une journée toute aussi négative. Attention, risque élevé d'avalanche d'ennuis! Les congères sont pour vous, à commencer par les quelques centimètres qui s'accumuleront sur taille, hanches, ventres à la vitesse d'une chute de flocons de neige par une fin d'après-midi hivernale. Ensuite, à part quelques goulus aux gencives insensibles, la décongélation est plus rapide que la vitesse gourmanditique dont vous ferez preuve. La liste qui suit va vous refroidir: tâches chocolat-vanille sur le canapé, léchage de doigts collants à n'effectuer qu'en privé, miettes du cornet dispersées sur le tapis épais blanc du salon, papier d'emballage finement pelliculé de glace fondue dont on ne sait pas quoi faire, frustration de devoir céder l'exemplaire unique au chocolat, votre voisin n'aimant pas la pistache (au passage, le vert associé à ce parfum n'arrange rien à son nom), le mystère de la petitesse de la friandise qui fond comme neige au soleil réduisant le moment de plaisir à l'instant fragile. Cette idée de sucré-glacé, c'est vraiment tendre le batonnet pour ce faire battre, ou alors il faudra avoir du pot pour s'en sortir indemne, ça va être chaud. La coupe est pleine!

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