Référencement de blogs et liens publicitaires

dimanche 14 juin 2009

Icare à toi!


La chute est toujours ridicule comme bon nombre de celles des articles de ce blog. La victime prend une véritable douche froide (même l'eau tombe...) en mesurant que le niveau de solidarité de ses contemporains est tombé bien bas. Les gens s'amusent de la gamelle d'autrui, s'écroulent d'hilarité quand le gadin ridiculise leur voisin. Psychologiquement, c'est dur à vivre. Physiquement, quelque soit le support de réception, c'est tout aussi dur. Tout y passe. A plat ventre! Pour certains, la proéminence abdominale, au-delà d'un mauvais positionnement de leur centre de gravité, les amènera à postuler au titre du plus gros culbuto, impossible de se relever seul. "Arrêter de vous marrer, allez l'aider, il ne vous mordra pas, il a déjà mangé!". Sur le nez! Là, on se fout de votre tronche (excusez le caractère familier, mais c'est pour éviter les répétitions) au moment du paf sur votre pif (décidément), et la moquerie dure tant que les stigmates sont visibles. Sur les fesses! J'en ai vu rebondir, il faut dire qu'on se moquait d'eux avant que la gravité de la situation ne les rattrape. A genoux! Prions pour que personne ne nous ait vu. La chute est donc douloureuse, traumatisante, elle égratigne notre fierté, nous rappelle les lois complexes de l'équilibre et de l'attraction terrestre que certains osent défier en accumulant les mètres en chute libre. Libre de quoi? Il faudrait leur dire qu'ils ne décident de rien, hormis l'ouverture du parachute (voilà un mot à retenir), pour le reste, ils se laissent porter (est-ce le terme juste, les lectrices et les lecteurs vont me tomber dessus pour emploi innaproprié) de haut en bas (principe de la chute) pour revenir à leur point de départ en flirtant avec la possibilité de monter au ciel, ou bien de tomber en enfer (principe du gag à répétition). Voilà une fin un peu sordide, j'en conviens, ce sera ma chute.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire