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vendredi 23 janvier 2009

Emotions chimiques


"Arrêtes, tu vas me faire rougir!". Telles furent les paroles d'Arwen envers Aragorn. L'Elfe a la peau si blanche craignait pour son teint et le rendu de ce dernier à l'écran. Ce qu'elle ignorait, c'est qu'elle venait de poser les bases du titrage chimique! En effet, le descendant d'Isildur, légèrement grivois, ce qu'on lui accordera volontiers après tant de chevauchées et batailles héroïques, ne cessait de chuchoter aux oreilles pointues de la belle des petits mots doux ponctués de propositions que la décence m'interdit de retranscrire dans cet article. Multipliant les souffles chauds à son aimée, il déclencha cette réaction qui, pour les initiés, lui servit de repère d'équivalence. Ou comment doser le seuil maximal de la belle en termes de gauloiserie que nous n'exprimerons pas en mole/litre, le sang des Elfes étant froid. Non l'unité de mesure reste à définir, avis aux amateurs. Mais continuons l'exposé, le déclenchement du passage à la couleur pourpre est une des meilleures techniques de titrage de l'émotivité. Les spécialistes s'accorderont pour dire que cette méthode ancestrale est suffisamment univoque, totale et rapide (je parle de la vitesse de changement de couleur pas du temps mis par l'héritier des rois du Gondor pour arriver à ses fins) pour rejoindre les réactions acido-basiques ou d'oxydoréduction dans la boîte à outils du petit chimiste averti. Voilà, la chimie est partout, la physique à ses côtés, les mathématiques tout autour, n'en déplaise à ces orques résultats malheureux d'expérimentations non couronnées de succès.

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