Voilà, la question est posée. Est-ce que les ingénieurs peuvent être drôles? Attention, je ne m'interroge pas uniquement sur leur capacité à faire preuve d'un trait d'humour. Amuser peut aussi être aux dépens de l'amuseur. Et le parcours de l'ingénieur peut conduire rapidement à la blaguounette involontaire.
Après des classes préparatoires au cours desquelles les intégrales triples lui servaient de récréation entre deux nuits passées à retenir je ne sais quelle théorème mathématique indigeste, l'élève ingénieur - eh oui, ça s'apprend - accède aux grandes écoles où il découvre rapidement que le petit pull à losange protègera à vie la cravate à motifs mickey. Notez au passage cette prédisposition à la clownerie qu'il saura entretenir tout au long de sa carrière.
C'est l'heure du diplôme, moment intense de certitudes quant à son pouvoir intellectuel et humoristique. Les blagues d'ingénieur sont les meilleures puisqu'elles sont en lien direct avec le travail. Quoi de plus désopilant qu'un bon vieux jeu de mots tournant autour de l'incompatibilité chimique du composé A avec le composé B.
Bref, l'ingénieur rigolo a plusieurs cordes à son arc, et les futurs articles de ce blog permettront d'accéder aux moindres détails de cette facette de nos champions des équations de Navier Stokes (mécanique des fluides, ma préférée étant celle de bilan de l'énergie). A très bientôt donc.
Ouahou ! Tu prends des médocs ?
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