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jeudi 15 janvier 2009

Ski me dérange


Ces quelques lignes ont un objectif précis: encourager les skieurs à une remise en question profonde de leur comportement à l'approche des vacances de février et de Pâques et réfréner sur le champ des envies naissantes chez les non-initiés. Retenez votre souffle non pas pour économiser l'oxygène qui se raréfie avec la chute de la pression atmosphérique elle même directement liée à l'altitude, non, non, non, simplement parce que la liste des travers des skieurs est interminable et que l'agrément de trop de marques de ponctuation n'aurait pour effet qu'un alourdissement de cette description peu à l'avantage des apprentis yétis. Un changement hormonal saisonnier se développe chez le skieur à l'apparition des premiers flocons, certains même ayant un léger filet de bave s'échappant à la commissure comme Jack Nicholson dans "Vol au-dessus d'un nid de coucous". Le skieur est capable de se lever de très bonne heure pour avoir le plaisir de dormir dans les bouchons entourés de spécimens aussi affolés qu'eux-mêmes, le premier arrivé sera le premier qui aura froid! Le skieur s'entasse dans des appartements minuscules, tasse ses pieds dans des chaussures étroites et pense toute la journée à sa tasse de vin chaud pour le goûter. Le skieur va vite, ou tout du moins le croit-il, est prêt à tout pour croiser un sapin au détour d'une bosse, tombe, se relève, trouve ça drôle et retombe et finit par pleurer (le froid dira-t-il). Le skieur aime la proximité des files d'attente des télésièges, engager la conversation avec des inconnus sur les mêmes télésièges, avoir le nez qui goutte, les lèvres gercées, porter des bonnets immondes, transpirer dans sa combinaison fluo, revenir avec des traces de bronzage disgracieuses au niveau des branches de lunettes, marcher avec ridicule, enlever et remettre ses gants une bonne cinquantaine de fois dans la journée, je continue? Certes, ce tableau peu élogieux glissera sur les plus acharnés, mais l'idée d'avoir sauvé quelques brebis ou mouflons égarés suffit à ma joie. Vive le sable, les mers chaudes des Caraïbes et le ski nautique!

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