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lundi 2 février 2009

Ce midi, c'était râpé.....


Combien d'entre vous ont vécu la situation que je m'apprête à vous décrire? Allez, sans prendre de risque, j'annonce le 99%, le 1% restant est prié de quitter ce blog sur le champ pour mauvaise foi évidente ou perte de mémoire aggravée. Je plante le décor: la cantine ou le self pour ceux qui préfèrent. Vous avez donné rendez-vous à votre collègue préféré(e), bien décidé(e) à déconnecter le temps d'une carotte râpée, prêt(e) à bavasser (terme technique dont je donnerai la définition très prochainement). Vous commencez d'ailleurs cet exercice dès la file d'attente, prenant pour cible l'ingénieur quelques places devant vous qui ne manquera pas de tâcher sa chemisette (fil rouge de ce blog) voire d'échapper son plateau devant un public amusé. Vous vous installez face à votre camarade de jeu, entamez le second set et là, une voix venue de nulle part se fait entendre: "Je peux me joindre à vous?". Comme si il y avait deux réponses possibles à cette question! Quelle hypocrisie et quel sans-gêne! Certains oseront avancer que l'auteur de cette question cherche le contact, la compagnie, à ceux-là, je rétorque de rejoindre le % du début de ce coup de gueule, sortez s'il-vous-plaît! Terminées les moqueries sur les chaussures du voisin, sur le regard glauque du mangeur de choux de Bruxelles (comment peut-on avaler ça?), sur la stupidité toute matinale d'un de vos collègues, stupidité qui ne se couchera pas en même temps que le soleil, bien au contraire, pour ça, l'éclipse n'existe pas. Bonjour les tentatives d'échanges professionnelles, les blablas rasoirs, l'intrusion dans la discussion en cours. Pourtant, ça se voit quand on dérange! Que les pénibles, les pas drôles, les coincés, les muets et les autres se regroupent sur une même table. On leur mettra des plantes vertes s'il le faut, pour les cacher du regard des langues de vipère que nous sommes pour ne pas risquer l'overdose de médisance face à des cibles trop faciles. Il faut circonscrire ce fléau, sinon, le risque d'une digestion hasardeuse sera grand. Et pour finir, je citerai un contemporain qui a dit: "La banane est bien meilleure si on la mange avec la frite!".

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