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dimanche 15 mars 2009

Monte le son Ban ki-moon!


De nombreux commentaires peu élogieux pour les artistes visés dénonçaient la pratique du play-back en plein concert, dupant le spectateur ayant économisé toute l'année pour se retrouver entouré d'autres fans et écouter (parce que voir, faut pas y compter vu que le siège 777B est juste masqué par l'enfilade porte des toilettes, régie télévisée, haut-parleurs et grand couillon de 2 m se trémoussant comme si l'intensité ampèremétrique ne faisait pas que traverser les câbles dans lesquels vous avez trébuché, renversant du coup votre boisson gazeuse sur le fameux grand couillon). Je pense que je viens d'exploser le record de la parenthèse la plus longue de notre ère. Et bien non, je n'accablerai pas ces chanteurs et chanteuses peu courageux qui ont certainement une bonne raison pour ne pas chanter en live! Je veux simplement innocenter une autre population se retrouvant parfois sur la pelouse des plus grands stades de la planète: les sportifs nationaux! Je n'oublierai pas non plus les spectateurs les entourant. En effet, lors des hymnes, avez-vous remarqué le décalage entre le son et le mouvement des lèvres des sportifs. Ouais, les tricheurs! Et que dire du supporter complètement barriolé qui entonne le refrain alors que nous en sommes déjà au second couplet. Ouais trop bas de gamme ces énervés, mauvais joueurs, contestateurs permanents, malpolis assurément! Soit ces afficionados du dimanche ne sont absolument pas mélomanes soit ils bafouillent le chant vitrine de leur nation. Les deux mon capitaine. Mais ils chantent, enfin, ils délivrent des ondes sonores discordantes, motivés par l'effet de meute, euh, de chorale. Mais alors qu'est-ce qui se passe? Je vais résumer. Le son se propage à 300 m/s, finalement, il est un peu lent le son comparé à la lumière et il ferait bien de changer de tempo car à avancer comme un dièse(l), il ébouriffe encore un peu plus Rouget de l'Isle, met la reine en situation en péril outre-Manche, disloque les familles italiennes, conduit les espagnols à ne pas officialiser les paroles de la Marchea Real, nous fait louper quelques étoiles du côté de Washington. Que de fausses notes! Au fait, il est où Rémi l'ingénieur du son? Jamais là, plein le dos de ces jeux de mots ras du sol, si seulement.... Bref, voilà la méthode pour se mettre mal avec tous les locataires de l'ONU. Des casques bleus distribués à l'entrée des enceintes sportives étoufferaient le conflit avant le bruit des canons. Eh oui, les stades font largement leur 100 m de diamètre, du coup, le temps que le son qui sort du mange-disque du gardien du stade (ouais celui qui trépigne d'impatience à l'idée de la vitesse de pousse de la pelouse et qui prend un malin plaisir à faire des dessins bizarres avec sa tondeuse hyper bruyante, faudrait d'ailleurs qu'il mette un bémol dans ses commentaires d'après Coupe) arrive à l'oreille des apprentis singers, que leur cerveau parfois endommagé par des tacles ou des placages à répétition, ou tellement imbibé par des hectolitres de bière que l'onde sonore rencontre toutes les difficultés à s'y propager, et voilà, quelques dixièmes de décalage se sont écoulés, condamnant tout le monde à une mesure de retard. Seul le gardien du stade chante en rythme, mais là, à l'audition des toutes premières paroles, je dis "Chut!".

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